Chapitre 13

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Trois jours sont passés depuis la cuite de Cinq. Après notre réconciliation, il était plus souriant et plus enjoué, malgré que la fin du monde soit dans quelques jours. Moi aussi, cet événement avait joué un rôle important sur mon moral. Avant je déprimais à cause d'un souci même minuscule alors que maintenant je relativise. Pourtant, il y a de quoi s'inquiéter. L'apocalypse va bientôt arrivée, Klaus a disparu de la surface de la Terre et la seule piste qu'on avait pour sauver notre planète est réduite à néant. La seule bonne nouvelle était qu'il arrive réussi à convaincre tout le monde que l'apocalypse allait avoir lieu.

Aidan m'a raconté tout son passé. Comment il avait rencontré la directrice, comment il avait été enrôlé dans la Commission, quelles ont été ces missions...

-Mais si tu as voyagé dans le temps, ça veut dire que tu as vu l'apocalypse et nos...cadavres?

Cinq resta immobile devant ma question un chouïa directe.

-Tu te souviens quand on était devant l'entrepôt après l'explosion? me dit-il

Je hocha vigoureusement la tête me souvenant qu'il était en larmes à s'en rendre malade.

-Et bien, quand tu étais allongée par terre, ça m'a rappelé ce moment qui m'a traumatisé. J'ai cru te perdre à nouveau, j'étais complètement bouleversé.

-Oui je m'en souviens très bien. Je ne t'avais jamais vu comme ça. Mais c'est fini maintenant, je resterai toujours avec toi, on ne se quitte plus.

Pour appuyer mes propos, je l'embrassa.

-Moi aussi, il faut que je te prouve quelque chose.

-Quoi donc? Dis-je surprise.

-Suis-moi.

Il posa sa marguerita et me prit ma main pour m'emmener à l'étage. On alla jusqu'au couloir de sa chambre où il ferma la porte derrière moi. Puis, il ouvrit la porte de son placard et me montra que Dolorès était destinée à finir ses jours entre ces planches de bois entre ses uniformes.

-Je ne la ressortirai plus car tu es la seule à mes yeux, tu es la seule qui compte.

Sa déclaration était magnifique mais je ne pouvais pas retenir mon rire plus longtemps. J'éclatai donc de rire et dis entre deux fou rire:

-Excuse moi...c'est juste que...c'est ridicule...

Contre toute attente, il se joignit à moi et on était mort de rire tous les deux. Après une bonne dizaine de minutes de fou rire, on redescendit et l'atmosphère glaciale nous calma direct.

-Elle ne veut rien voir!! Cette histoire va mal finir, je le sens!!!

Allison était en train de faire les cents pas, dans le salon devant Luther, Diego et Pogo.

-Qu'est ce qu'il se passe? Dis-je.

-Vanya ne veut pas voir que ce Léonard, son copain, est nocif et est entrain de lui bourrer la tête! Je lui ai dis de se méfier mais elle ne veut même plus m'écouter!!! Moi, sa sœur!

-Chut, attends, calme-toi Allison.

Elle était limite entrain de se tirer les cheveux, elle avait des yeux perdus dans le vide et ses mains étaient crispées. Je pense que si elle ne se calmait pas, elle allait nous faire une crise de nerfs.

-Allison, regarde-moi, tu n'y es pour rien.

Mes mots la détendirent un peu comme si elle avait besoin qu'on lui dise pour qu'elle se convint elle-même.

-Tu as fais tout ton possible, tu n'es pas la personne à blâmer dans l'histoire. Ne te sens pas coupable.

-Pff, j'en ai marre. J'ai peur qu'elle fasse une connerie.

-Allez viens, on va aller boire un café et tu vas tout me raconter.

Elle hocha la tête puis se laisser entraîner dans la cuisine.

Point de vue Aidan:

Je regarda Allison et Léonor partirent et je décida d'aller faire un tour en ville. Soudain, je vis quelqu'un que je connaissais que trop bien avec une valise noire qui m'était étrangement familière. Klaus! Et il avait la valise pour remonter le temps! Il avait l'air...plus triste.Je le suivis discrètement et là je le vis détruire la valise.

-Klaus! NON!

Trop tard, le coup s'abattit et des étincelles sortirent de l'objet devenu complètement inutilisable. Klaus me vit et s'expliqua:

-Cinq?! Je ne veux plus jamais voir ce truc de toute ma vie!

Il avait l'air complètement perdu.

-Que c'est-il passé, Klaus? Raconte-moi.

-Je...je...Je l'ai perdu. Il es mort.

-Qui ça?

On s'assit tous les deux sur un banc à l'abri des regards et il déballa tout ce qu'il avait sur le cœur. Il me raconta comment il avait été enrôlé dans les militaires et comment il avait servi l'Amérique pour défendre territoires américains face aux vietnamiens. Il parla de son coud de foudre pour un soldat qui se prénommait Dave. Il avait vraiment le cœur brisé. On rentra à la maison et dès qu'il vit Léo dans la cuisine, il lui sauta dans les bras. Ces deux là avaient une relation plutôt tactile mais c'est vraiment de l'amour fraternel, je n'ai pas de soucis à avoir là-dessus. Klaus raconta son histoire au groupe et tout le monde alla se coucher avec un poids en moins sur les épaules. On avait tous retrouvé un frère.

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Voilà le 13ème chapitre. N'hésitez pas à commenter et/ou à voter, ça fait toujours plaisir. Je vous envoie des gros checks du coude.
Bsx😘







Laisse-moi t'aimer un peu...beaucoup...à la folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant