☆ 35 ☆

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Levy rentra à l'intérieur, sa petite sœur à ses côtés.

Alors que dans la pièce de séjour, ses parents étaient en train de discuter, un paquet cadeau attira l'attention de Levy.

— C'est pour qui ? demanda Levy en désignant le cadeau après avoir salué ses parents.

— On a envoyé ça pour toi.

Levy hocha la tête et partit ouvrir son fameux cadeau.

Qui d'autre avait bien pu penser à elle le jour de la Saint-Valentin ?

La jeune fille en ressortit une chaîne, elle se crispa en la reconnaissant et prit d'une main hésitante la note qu'il y'avait.

Pardonne moi.
Je t'aime Levy.

Il y'avait autre chose dans le carton. Elle les reconnaissait tous.

— Non !

— Un problème ? demanda son père.

Elle secoua fermement sa tête.

— Je les avais tous jetés.

— De quoi tu parles ?

Tous ces souvenirs, elle avait jeté tout ce qui pouvait lui rappeler Kenji.

Ils avaient tous deux les mêmes et maintenant il lui renvoyait les siens.

Matthias, le père de Levy se rapprocha doucement de sa fille constatant son état.

— Qu'est-ce que tu as ? C'est quoi le problème ?

— Pourquoi il me renvoit tout ça ?

Elle leva les yeux vers son père alors que sa vue se brouillait de larmes.

Tout allait bien, elle allait bien. Mais à chaque fois qu'elle reprenait peu à peu goût à la vie, il était toujours là pour lui faire du mal, par n'importe quelle façon.

Inquiet, son père prit la note qu'elle tenait pour la lire.

— Pourquoi on te demande pardon ? Qui t'a envoyé ça pour te mettre dans un tel état ?

— C'est lui.

— Qui ça ?

— K-kenji. Papa, pourquoi il ne veut pas que j'oublie ? Il... Il...

Matthias accompagna sa fille dans sa chambre lorsqu'elle se mit à pleurer.

— Qu'est-ce qu'elle a ? demanda Wendy, inquiète pour sa sœur.

— Je ne sais pas mais ton père va s'occuper d'elle. Ne t'en fais pas, rassura sa mère.

Couchée dans son lit, son père était assis à côté d'elle.

— C'est quoi le problème avec kenji ?

— Il m'a rendu malheureuse.

— Je vois ça mais ça ne répond pas à ma question. Ou tu veux que j'aille directement lui parler ?

— Ne fait pas ça, il va encore te raconter des énormes mensonges à mon sujet.

— Je te connais pour ne pas croire à certaines choses. Pourquoi tu ne veux pas me dire ? Levy je ne suis pas du tout content de tout ça. Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

— Pas maintenant, c'est encore trop pour moi. Ça me perturbe tellement, je veux oublier.

Elle ferma les yeux.

Laisse moi t'aiderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant