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Lucy avançait très lentement sentant l'air frais de la soirée caresser sa peau lui faisant frissonner.

— Gajeel avait raison, il fait froid ! s'exclama Lucy.

Levy sourit faiblement remerciant intérieurement Gajeel de lui avoir prêter son pull si non elle serait en train de grelotter avec la petite robe qu'elle avait mise. Le pull était si grand que ça lui réchauffait au mieux.

— Aarh c'est pas juste, moi j'ai rien pour me couvrir, se plaignit Lucy, les mains tremblantes de froid en tenant ses sacs qui ne contenait rien pour la couvrir.

— Il ne doit pas faire si froid.

— Parle pour toi, si tu veux on inverse les rôles.

— Non merci, dit-elle, resserant le pull contre elle sentant une forte odeur masculine s'y dégager ce qui la fit frémir.

— Dit Levy ? Maintenant que tu es seule et que tu sais que Gajeel t'aime est-ce qu'il y'aurait des chances que tu t'intéresses à lui ?

Levy leva les yeux vers le ciel gris d'aujourd'hui.

— Je n'ai vraiment pas pensé à ça et pour être tout à fait honnête j'aimerais être seule pour le moment. Ce que j'ai vécu m'a laissé un goût très amer d'une relation.

— Je vois. C'est compréhensible.

— Avec le temps il va m'oublier.

— Peut-être, mais s'il ne veut pas ?

Elle ne voulait pas blesser Gajeel mais ne voulait non plus faire semblant, jamais elle ne ferait ça en plus il lui avait dit qu'il comprenait sa situation alors ça devrait sans doute aller.

Lucy constatant le silence de son amie changea de sujet, papotant jusqu'à ce qu'elles se séparent.

Levy arriva chez elle et fit très vite accueillit par sa sœur.

— C'était comment ta journée ? demanda Wendy.

— Très bien et la tienne ?

— Bien à part maman qui était bizarre. Dit, il a aimé ?

— Pardon ?

— Celui pour qui tu faisais des gâteaux.

— Ahn oui. Il a dit que c'était pas mal.

— Juste ça ? C'était délicieux.

— Mais non ça veut dire qu'il a bien aimé.

— Ahn mais il ne pouvait pas le dire simplement.

— C'est Gajeel que veux-tu.

— Qui ?

— C'est son nom, précisa Levy.

— D'accord. C'est à qui ce pull ? demanda Wendy qui venait d'y prêter attention.

— C'est à lui.

— Oh ! Il s'est passé quoi entre vous ?

— Rien, il faisait froid alors il m'a prêter son vêtement rien de plus.

— Ah dommage !

— Pourquoi dommage ?

— Maintenant que tu es seule il te faut bien quelqu'un.

— Je te l'ai déjà dis ce matin et en plus...

— Levy ? appela une voix.

Cette dernière se retourna et vit sa mère qui l'interpellait.

— Est-ce que je peux te parler ?

— Oui bien sûr.

Toutes les deux se dirigèrent dans la chambre de Levy où elles s'assirent sur le lit.

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