Je tourne, et me retourne dans mes draps, enveloppées comme dans un petit cocon. Que j'aime cette sensation. La nuit à été courte, trop courte même. Pourquoi faut-il que le voisin face tondre son jardin à sept heure du matin, un dimanche?
Hier soir, je suis finalement arrivé - légèrement en retard- chez moi, mon père s'était endormi affalé sur le canapé. Je ne suis pas du genre à sortir tout les soirs, je suis plutôt du style à rester chez moi, que de me déhancher sur la piste de danse. Mais si Lola m'invite, c'est garantie que les soirées battent leur plein, et se finissent pas très bien en général.
Je sors de ma chambre, passant mes mains dans mes cheveux en bataille. Je franchi la porte de la salle de bain, dépose mon téléphone sur le rebord du lavabo, et regarde ma tête dans le miroir. La tête que j'ai !
Je fini par me déshabiller et fais couler l'eau chaude.Une fois ressorti, j'enfile une chemise, un jean et mes converses. Qui dit, lendemain du réveillon, dit grand et long repas de famille!
Sauf que ma famille se résume à mon père, et moi. Le reste de ma famille sont trop loin de nous, à des centaines de kilomètres de nous. Mes grand parents sont en Floride, mais il sont trop âgées pour voyager. Ma mère à fini par partir à cause de sa leucémie, il y'a trois ans. Laissant mon père seul, à s'occuper de moi. Mon père est un homme simple, et basique.
Il travaille en tant que Steward, c'est à dire qu'il voyage énormément, me laissant la maison à moi seule.Depuis quelque mois, je suis à la recherche d'un petit appartement, pour pouvoir commencer ma vie d'adulte. Mais surtout j'espère accéder à L'université, pour continuer mes études de médecine. Depuis quelque jours , j'attends impatiemment la réponse pour le petit appartement que j'ai repérer en Virginie, pas loin de l'école.
Charlie : Coucou pap's!
Edouard : coucou ma chérie! Oula t'a une tête digne d'un enterrement! Dit-il avant de rigoler dans sa barbe.
Il me frôle l'épaule et dépose un baiser sur le dessus de mon crâne. Mon père enfile son écharpe, et pose sa sacoche sur le comptoir de la cuisine, pour fermer la fermeture de son blouson.
Charlie : attend, me dit pas que tu repart déjà ?
Edouard : Tu sais ma charlie, c'est comme ça. Les gens prennent des vols pour arriver le jour de l'an chez leur proches..et je suis en plein risque de décrocher une promotion ces temps-ci !
Charlie : ouais..
Je roule des yeux.
Edouard : je reviendrai dans deux semaines, tu me tient au courant pour ton appartement et l'école. Tu garde la maison propre, pas de fêtes hein.
Charlie : promis. Comme ci je n'étais pas habitué depuis le temps.
Il viens me serrer dans ces bras, me chuchotant un "je t'aime" après m'avoir embrassé la joue. Il prend sa sacoche, et dépassela porte.
Me voilà seule, encore une fois. J'ai l'impression de vivre cette situation des centaines de fois dans l'année. Je fini par me diriger vers la cuisine, histoire de m'enfiler quelque chose dans le ventre. Pendant que le chocolat chaud chauffe, je prépare mes toast.
Je me fais sortir de mes pensées quand quelqu'un toquent à la porte. Méfiante, je stoppe le micro-onde. Me rend dans ma chambre à l'étage en deux-deux, et prend la batte de baseball. Je reviens devant ma porte, pose ma main délicatement sur la clenche et tourne celle-ci. Et fini par l'ouvrir.
Lola : wowowowowww du calme ! C'est que moi. Tu répondais pas à mes appels..
Je redescend la batte de baseball au sol, je souffle intérieurement. Et fini par la poser contre le mur, à côté du meuble à chaussures. Lola entre, je souris bêtement en passant ma main derrière mon crâne.
Charlie : j'ai oublié mon téléphone là haut.. Julien est pas avec toi?
Lola : non, il est raide mort. Il s'est endormi, perchée sur le comptoir de la cuisine. T'aurai du voir ça. Dit-elle avant d'esquisser un petit rire. Bon, tu m'a l'air d'être entière et vivante, c'est pour ça que je suis là.
Charlie : ouais, je suis bien rentré hier soir.
Lola : ton père est pas là ?
Charlie : il est reparti, encore une fois..
Je vois Lola tiquer, elle sais combien je suis mal lorsque mon père part, nous avons une relation très fusionnel. Je sort un verre avec une brique de jus d'orange.
Lola : t'a des nouvelles pour ton école de médecine ? Ton appart ?
Charlie : Normalement je pourrais emménager dans une semaine. Et l'école, je dois recevoir la réponse au plus tard vendredi.
Lola : j'espère que tu sera accepté ! Mais je refuse qu'il m'arrache ma Charlie! Dit-elle en me prenant dans ses bras.
Charlie : ahah, et désolé de pas avoir répondu au téléphone, j'ai oublier de le brancher hier soir puis faut que je rachète un verre trempé.
Je fini de récupérer mes toast, et sort de la confiture.
Lola : attend quoi? Charlie, la fille qui fait toujours attention à ses affaires depuis des lustres, à réussi à casser son verre trempé ? Comment t'a fait ?
Charlie : tu me crois si je te dis qu'en rentrant hier soir, j'ai rencontré un garçon ? Dis-je en tartinant.
Lola : comme dans les films de Noël ?
Charlie : malheureusement..dis-je en lui donnant son verre de jus.
Lola : mais c'est pas croyable ! C'est un signe! Tu débute bien l'année Cha.
Charlie : si tu le dis... dis-je en lâchant un soupir.
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𝐀𝐔 𝐒𝐎𝐈𝐑 𝐃𝐔 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋 𝐀𝐍
General FictionAu soir du nouvel an, Charlie, rentre chez elle légèrement éméchée après avoir passé la soirée avec ses amis, jusqu'à ce qu'elle tombe nez à nez avec lui..