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Charlie : ma réponse est Oui

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Charlie : ma réponse est Oui.

En une demi-seconde, je peux voir sur son visage, un énorme sourire à en dépasser ses oreilles. Mon coeur bat à la chamade dans ma poitrine.

Chandler : vraiment?
Charlie : Vraiment.
Chandler : viens là.

Il se lève et me tend une main, que je saisi, il me tire contre lui. Sa main sur pose délicatement sur ma joue, j'enroule sa taille de mes bras. Ses yeux bleues resplendissant de milles feux, déborde d'excitation.

Chandler : je suis tellement heureux Charlie!

Je l'enlace, je sens qu'il donne toute sa force dans ce câlin. Je me sens si bien, j'aimerais rester comme ça pendant des heures. Mais reste sur tes gardes Charlie, vous avez juste partagez un baiser.

Charlie : cela veut dire qu'il me reste jusqu'à ce soir pour préparer mes valises..
Chandler : tu veux que je te donne un coup de main?
Charlie : seulement si tu ramène un paquet de croissant pour le goûter! Rétorquait-je d'un sourire malicieux ce qui le fait rire timidement.

***

Après avoir vu Pierre, le futur occupant de ma maison. Puis avoir décidé de démissionner de la sandwicherie, je me retrouve assise sur mon parquet, ma valise à moitié rempli, ne sachant pas quoi emporté.

La porte finit par s'ouvrir, laissant la silhouette de Chandler illuminer la pièce. Il secoue de gauche à droite le paquet de croissants.

Chandler : Tadam! Oulaaa, tu m'a l'air perdue ! Dit-il en posant le sachet sur la table. Laisse moi t'aider. En se mettant en tailleur au sol.

Petit à petit la valise se remplit, jusqu'à qu'elle sois pleine à craquer. À dix-huit heure trente je dois laisser les clefs de l'appartement à Pierre, Chandler m'a invité à dormir chez lui. Je n'ai jamais vraiment dormi avec quelqu'un, et encore moins avec Chandler, cela a le dont de me stresser encore une fois.

Chandler : tu as peur ?
Charlie : de cette nouvelle vie? Non. Hormis le faite de prendre l'avion.
Chandler : tu n'en a jamais pris ?
Charlie : jamais.
Chandler : Si tu as l'opportunité de changer de places, met toi au centre de l'avion.
Concernant les sensations, on ne les connait qu'au décollage et à l'atterrissage. Imagine-toi qu'au décollage, tu es dans une voiture très puissante qui accélère. Tout d'un coup, tout devient calme... tu quitte la piste et commence à monter. Après, le vol est très doux. On ne sent rien du tout.
Arrive la descente vers la piste. L'avion va préparer l'atterrissage une vingtaine de minutes avant de toucher terre. Il entamera une descente par palier plus ou moins doux. Par contre, il y a le désagrément des oreilles qui se bouchent. Ca peut faire un peu mal. Enfin tu atterrit. Parfois, on rebondit un peu sur la piste, mais c'est pas méchant. Ensuite, l'avion freine comme une voiture qui freine sèchement. En bref, l'avion c'est plus de peur que de mal ! Tu n'a pas à t'inquiéter Charlie. Puis je serais là.

Il à le don de m'apaiser, me calmer, je ne sais pas comment il réussi à faire ça mais je ne le remercierai jamais assez.

Charlie : Merci.
Chandler : De?
Charlie : D'être dans ma vie.
Chandler : Et toi alors ?
Charlie : je ne fais pas grand chose.
Chandler : Si, parfois tu mange des croissants! Et tu m'en donne un petit peu! Évoque t-il avant de rire.

***

Je marche, en tirant derrière moi ma valise, en direction de la maison de Chandler. Cela me fais bizarre d'avoir donné lez clefs de mon petit cocon, à m'en tordre le ventre. J'essaie de ne pas le montrer à Chandler, préférant lui sourire.

Il me laisse passer après m'avoir ouvert la porte, je lâche la poignet de ma valise et respire profondément. La dernière fois que je me trouvais ici, c'était lors du carnage avec Ellie. Cette fois-ci la maison est propre, épurée, laissant ses grandeurs se dévoilait à mes yeux.

Chandler : Je vais monter ta valise là-haut, j'ai une chambre d'ami. Fais comme chez toi.

Ouf! Je ne vais pas dormir avec Chandler, cela ma rassure d'un côté. Je préfère que nous prenons notre temps pour nous deux. Il monte les escaliers tandis que je parcoure les grands murs, en observant les nombreux tableau. Quand je m'attarde sur un cadre, sur celui-ci se trouvent Chandler, Adam et ce que je comprend, leur parents. Ils sont magnifiques.

Chandler : Mes parents sont installés en Floride. Quand j'ai le temps, je leurs rend visite.
Charlie : mes grands-parents habite là-bas eux aussi. Mais il sont trop âgées pour voyager.
Chandler : ont leur rendra visite un de ces quatre. Ta valise est installée, la chambre se trouve juste à côté de la salle de bain.
Charlie : okay superbe! Mais j'aimerais ne pas trop « profiter » de ce luxe, passer d'un petit appartement à une grande maison comme celle-là, j'avoue ça fais un peu bizarre.
Chandler : tu vis comme chez toi ici. Je gère.
Allez viens, le livreur va bientôt arrivé.

Je me retourne face à lui, interloqué. Il me prend la main et me tire vers le petit coin canapé/télé. Alors que je pose mon popotin sur le sofa, la sonnerie retentit.

Chandler : bouge pas j'y vais.

Mes yeux ne cessent de scruter chaque centimètre carré, son salon fait deux fois la taille de mon appartement. J'ai l'impression de vivre comme Alice au pays des Merveilles.

Chandler reviens avec la pizza en main, dépose le carton sur la table basse, allume la télé et s'assois sur le tapis. Je me sens un peu seule à être assise sur le canapé, je fini par m'asseoir en tailleur sur le tapis, et découvre la délicieuse pizza sous le carton.

Chandler : cette odeur j'adore...
Charlie : à t'en faire saliver ahah !

Je saisi la part pré-couper et l'amène à ms lèvres. Cela fait si longtemps que j'en avais pas mangé. Hormis les barquette au micro-ondes, je n'avais pas ingurgité de la nourriture style fast-food.

Le carton vide, Chandler s'est finalement allongé sur le canapé, quand à moi je reste assise en tailleur devant la télé. Nous avons décidé de regarder la saison quatre, cette saison est tellement déchirante ! Mais elle se diversifie avec la séparation de tout les personnages, les laissant vaguer à leur propre survie.

Je jette un coup d'œil à Chandler, ses yeux sont clos. Je m'approche doucement et peut entendre sa faible respiration, il est si calme. Il s'est endormie. J'attrape une couverture et l'a dépose sur son corps recroquevillé. J'éteins la télé et monte à l'étage, en essayant d'être la plus discrète possible.

Je me change, et glisse sous les draps.

𝐀𝐔 𝐒𝐎𝐈𝐑 𝐃𝐔 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋 𝐀𝐍 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant