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Je picore dans le bol à gâteaux apéro, et me sert un verre de whisky

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Je picore dans le bol à gâteaux apéro, et me sert un verre de whisky. J'ai bien le droit de me faire plaisir, je suis bien là pour m'amuser n'est ce pas?

Alors que je déguste chaque goutte qui effleure ma gorge, je sens une tape sur mon épaule. Je me retourne, et me retrouve nez à nez avec Ellie.
Qu'est ce qu'elle me veut encore celle-là ?

Ellie : T'étais au ange quand t'étais dans les bras d'Adam tout à l'heure ?
Charlie : pardon?
Ellie : fais pas genre.
Charlie : en plus d'être d'une jalousie abusive, tu est un menteuse? Quand on sais pas, on se tait! C'est lui qui m'a attraper par le cou, et pas le contraire, tu te fais que des fausses idées ! Tiens ça va te rafraîchir l'esprit !

Elle m'a agacé, c'est de trop, je lui jette mon verre dans sa face. Elle se met à hurler, rendant tout les regards sur elle. Je jette mon gobelet et me dirige vers la sortie. Je l'entend m'insulter de tout les noms dans mon dos. C'est bien, qu'elle continue, ça me fais rire. Pour qui elle se prend ? Elle compte gâcher ma soirée? Déjà que rien d'entendre sa voix de crécelle me donne envie de gerber.

Ellie : t'es qu'une sale pute! Dit-elle au loin.
Charlie : ah ouais?

Je sens ma mâchoire se contractée, je recule de l'entrée, avance rapidement vers la cuisine pour prendre un raccourcie. La foule me laisse passer, je me met à quelque centimètre d'elle.

Charlie : je te demande pardon ? Parce que si moi je suis une pute, ta fait comment toi?
Ellie : j'ai jamais pu t'encadrer de toute façon!Casse toi de cette soirée ! Dit-elle en pointant son doigts sur mon buste.
Charlie : t'a aucun droit sur moi à ce que je sache!

Je sens que son poing atteint mon visage. Ma tête tourne, une douleur vient m'arracher les lèvres. Je porte mains à celle-ci et découvre du sang sur mes doigts.

Charlie : sache que tu est une personne morte.

Je passe une main sur ma bouche, essuyant le sang de ma lèvre et m'avance de plus en plus vers elle, déterminée à lui en foutre une, quand jsens que des bras m'entoure la taille.

Chandler : c'est bon stop. Me chuchote t-il dans l'oreille.
Charlie : lâche moi putain! Dis-je en me débattant de son emprise.
Adam : hé c'est bon! Dit-il en arrivant un verre à la main.
Ellie : Ta gueule toi!
Adam : me parle pas comme ça toi !
Ellie : ah ouais ? T'a aucun droit sur moi non plus alors vas-y va te la faire j'en ai plus rien à foutre !
Adam : t'es pas invité à cette soirée de base, alors c'est toi qui te casse! Les gars..

Alors que je me fais reculer par Chandler, les potes d'Adam emmène cette peste au loin. Je me débat et fini par le faire le lâcher, je pousse la baie vitrée et rentre dans la cuisine. J'entends ses pas me suivre.

Charlie : je t'avais dis de pas jouer les gardes du corps ! Dis-je en prenant le premier verre que je croise et de l'ingurgiter. Non mais pour qui elle se prend? M'insulter de salope et me frapper!
Dis-je en continuant mon chemin vers la porte.

Détermine, je pousse la poignet et atterri dehors. Je resserre la chemise contre moi, vu que le vent se lève quand je sens qu'il me saisit le poignet. Je soupire fortement.

Chandler : tu te fou de ma gueule là ? Pour te faire discrète t'a fais fort ! Si je t'ai dis que je serais ton garde du cotps ce soir c'était pour éviter ce genre de truc!
Charlie : Laisse moi Chandler un conseil!
Chandler : Non je te lâcherai pas!
Charlie : lâche moi !

Je sens que son emprise sur mon poignet se fait de plus en plus fort, ses sourcils se froncent. Je ne peux pas m'empêcher de me retenir, et fini par lui coller une claque contrr son visage. Il fini par me lâcher prise, je le fixe alors qu'il se tient la joue.

Charlie : je rentre chez moi, je rentre à pied. Je connais le chemin. Merci.

Je défait les boutons de ma chemise et lui plaque au torse, je retourne les talons et prend le trottoir pour rentrer chez moi. D'ici une heure je serais arrivé, mais ça me laissera le temps de m'aérer l'esprit.

J'avance, sans m'arrêter, un frisson me parcoure mes bras dénudés, il est tard et je ne suis toujours pas rentré. Je croise mes bras contre ma poitrine, le regard planté sur mes talons qui me déchire les pieds. Je me penche, défaire les attache et les prend du bout des doigts, en reprenant ma marche. Le sol est froid sous mes pieds, mais plus rien ne m'atteint maintenant. Je n'aurais jamais dû écouter Lola et Julien, j'aurais pu éviter tout ça.

Les lampadaires éclairent faiblement les rues, quand j'entends le moteur d'une voiture qui s'arrête. À ma hauteur, la vitre finit par s'ouvrir sur Chandler. J'avance ma cadence mais il me rattrape. Je n'ai même pas envie d'écouter ce qu'il va me dire, ni de voir son visage.

Chandler : tu compte vraiment rentrer pieds nu ?
Charlie : c'est pas un problème.
Chandler : tu va attraper froid.
Charlie : je me soignerai alors. J'en ai plus rien à foutre Chandler. Retourne t'amuser à la soirée, c'est l'anniversaire de ton frère. Dans dix minutes je suis chez moi.
Chandler : Si t'en avais rien à foutre, on serais pas entrain de parler là. Dit-il en fermant la portière derrière lui.

Je roule des yeux, et regarde ailleurs. Je sens du tissus se poser sur mes épaules, je baisse les yeux sur sa chemise.

Chandler : je te ramène chez toi, maintenant monte.

Je suis divisé mais je sens que mes pied me font atrocement mal, je relève les yeux vers les siens. Son pouce se lève et viens caresser ma lèvre gonflée. J'ai l'impression que toute ma colère s'en va, comme ci il avait le don de m'apaiser. Il fini par ouvrir la portière, je ne rechigne pas et m'installe. Il contourne celle-ci et viens s'asseoir côté conducteur mais il ne démarre pas tout de suite. Je sens don regard dans le rétroviseur, je regarde les lampadaires à travers ma fenêtre. Je n'ose pas le regarder, il est vrai que je n'ai pas été très agréable avec lui ce soir.

Chandler : regarde moi..d'une faible voix.

Je fini par abdiquer, et tourne mon visage vers le sien. Je ne peux m'empêcher de me faire encore une fois, envoûtée, par ses yeux.

Chandler : je sais que tu contient beaucoup de choses au fond de toi, et la seul personne contre qui tu dois te défouler c'est moi. Ne donne pas d'importance à cette pauvre fille.

Chandler : ..tu peux juste, me ramener chez moi..?d'une faible voix. Je n'ai plus envie de discuter Chandler...

Il ne se fais pas prier, et démarre la voiture...

𝐀𝐔 𝐒𝐎𝐈𝐑 𝐃𝐔 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋 𝐀𝐍 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant