Une UNION IMPROVISÉE .

(10)- Chez soi.

••RUBY••

Je suis avachie sur le lit, avec mon bloc note à côté. Je ne sais même pas à quoi je ressemble à l'heure actuelle. J'ai tellement pleuré, j'ai passé toute la soirée d'hier à fouiller dans les hôpitaux renommés de la ville les deux enfants, mais sans succès.

Je suis tellement triste, tellement triste pour eux. Ajoute à cela les appels des frères et sœurs de l'église qui ne cessent de pleuvoir pour me faire remarquer mon mauvais comportement.

Je suis fatigué, j'en ai marre de tout ça.

J'attrape mon stylo et tire le bloc-notes avant de me mettre à noter en fredonnant les larmes aux yeux.

Tout est changement et innovation.

Pourquoi, suis-je bloqué dans une phase ?

Dans une phase, qui est la souffrance.

Dans une phase, qui est la mienne.

Ooh Éternel.

Es-tu sourd aux pleures des orphelins ?

Es-tu sourd aux cris des affligés ?

Ne vois-tu pas l'abondonné ?

N'es-tu pas l'Éternel ?

Oooh Éternel.

Je te prie Éternel,
Que cette souffrance ne soit pas éternel.

Oooh Éternel.

C'est toi qui vit éternellement.
Que mes épreuves ne soient éternellement...

Je ferme ma bouche lorsque j'entends frapper à la porte. Je ferme mon bloc-notes et descends doucement du lit. J'ai tellement mal à la tête.

J'ouvre la porte et tombe face à face avec le propriétaire.

-moi: bonjour !

-lui: bonjour ma fille. Je comptais attendre maman mais comme je t'ai entendu chanté alors me voici. La facture d'électricité vient de tomber. en me tendant la facture.

J'attrape ce dernier.

-moi: waaaah 53.535fcfa, il exagére pour trois petites maisons comme ça. Notre chambre salon, l'entrée couché du voisin et votre maison. Aaah donc on fait comment ? en le regardant.

-lui: moi je paye 23535f et vous et votre voisin vous vous partagez le reste. en pliant la facture.

-moi: waaaaaah le pays va trop mal, donc 15.000f sur l'électricité. en soupirant.

-lui: ça va aller. Et puis tu as tout le visage envahit par les larmes sèches, vous les jeunes et vos problèmes d'amour. Il ne faut pas seulement penser au suicide hein, pense à ta pauvre mère... commence t'il.

J'apprécie bien ce monsieur, mais je n'aime pas sa manie de s'interférer dans les affaires des gens sans demander la permission.

-moi: d'accord merci, au revoir. en tirant la porte. Je dirais a maman.

Je ferme complètement la porte après qu'il ait tourné le dos.

Je vais me planter devant le miroir pour effacer les larmes sèches sur mon visage en passant à plusieurs reprises mes mains.

On frappe à nouveau à la porte alors je soupire avant d'aller ouvrir à nouveau.

J'ouvre la porte et c'est rose qui se tenait là debout.