Or rouge

Chapitre 27

     Une envie, un désir me vient...

     « Thong... l'autre jour dans cet hôtel sur la plage, ça a été... Ouah je pourrais pas te dire... Tu étais magnifique au lit... Comment... comment tu as pu avoir autant de... de plaisir ?

     - Ah... ça c'est... quand tu touches... »

     Comme il cherche ses mots, je le prends par la main et le mène jusqu'au lit.

     « Montre-moi Thong... » Je lui demande doucement, les yeux brillants de tendresse. J'ai envie de lui, mais d'une autre manière... Je me sens prêt à essayer. Quitte à m'être fait baiser, autant aller jusqu'au bout non ?

     Il semble troublé et me retire ma chemise avec des gestes lents et fébriles. Qu'il est beau.

     Il fait glisser le tissu sur ma peau, dessangle ma ceinture et me débarrasse lentement de mon jeans, ses mains remontent le long de mes cuisses en une caresse appuyée et savoureuse. Je fais de même avec lui, je prends mon temps, son corps svelte et mince entre mes mains.

     « Je te suis. »

     Il prend le flacon de lubrifiant et me fait allonger sur le lit, sur le flanc. Nu il se couche auprès de moi et je sens son corps lisse contre le miens. Je ne suis pas très détendu toutefois et il le sent en me palpant les épaules, en un massage qui me relaxe un peu.

     « Oui... je te montre... » Me souffle-t-il à l'oreille, avec tendresse.

     Plus besoin de mots. Je le laisse agir, attentif à mes sensations. Il me fait mettre en chien de fusil, les jambes fléchies et ramenées vers le torse, pourquoi ? Je ne résiste pas. Il glisse sa main le long de mon dos, me fais écarter un peu la cuisse, écarte doucement les lobes fessiers et vient masser autour de mon... oh ! Lentement il introduit un de ses doigts minces à l'intérieur de mon corps, sensation des plus curieuses. Le lubrifiant est froid, mais ça va. Progressivement je me détends, le gel permet à son doigt de glisser, sans accrocs. Il enfile un deuxième doigt et je serre les dents.

     « Détend-toi Mike... » Me souffle-t-il doucement à l'oreille.

     Plus facile à dire qu'à faire ! Je sens les doux va-et-vient de ses doigts... ça tire un peu... heureusement qu'il y a du gel. Il continue, semble chercher quelque chose, lentement, progressivement...

     « Haa ! »

      Je pousse un cri de surprise, une décharge de plaisir vient de me parvenir. Je sens Thong sourire contre mon épaule et il recommence à appuyer, à masser cet endroit précis et sensible, m'arrachant des plaintes étonnées et jouissives à chacun de ses gestes.

     L'étrangeté de la sensation, la légère douleur de l'entrée de ses doigts, tout ça est balayé, recouvert par ce plaisir délectable qui monte en moi comme une vague de raz-de-marée. Je sens mon sexe se tendre et le sien contre mon dos. Je cambre les reins et doucement il retire sa main. Je suis tout à fait dilaté et détendu, je l'attends, prêt à l'accueillir.

      Doucement c'est son sexe que je sens s'introduire cette fois, tout juste plus gros que ses doigts. A nouveau je serre les dents mais il a remis du gel et tout se fait sans réelle douleur. Ça y est, il est contre moi, en moi. Son visage dans ma nuque embrasse mon épaule, son torse se soulève en rythme avec le miens et je sens la caresse de son ventre contre mon dos tandis que ses reins dansent contre mon fessier, venant le presser passionnément. Il ne met pas longtemps à retrouver ce point sensible et vient s'y frotter avec délectation. Chacun de ses mouvements déclenche en moi une bouffée de plaisir qui monte sans vouloir s'arrêter, sans trouver de limite. L'onde se propage et m'arrache des plaintes, des gémissements de bonheur et d'extase. Bientôt j'entends la voix de Thong se lier à la mienne. A L'unisson, nous jouissons de cette étreinte pleine de luxure et de tendresse.