CHAPITRE VI

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Je me sentis tout de suite mal, je venais d'utiliser ce pauvre Idriss pour me venger de Charlie. Ah Charlie, pourquoi ce jeune homme avait il une telle emprise sur moi? Je ne saurais le dire...

Revenons à cette fameuse soirée, le reste du dîner, si on peut le dire ainsi... fut rempli de tensions. Charlie n'eutpas arrêté de nous dévorer du regard Idriss et moi, pendant que celui ci me mitrailla de question.

- ce baiser?

- quoi? Lui répondis je, gêné.

-euhh tu viens se m'embrasser là?

-oui, ce n'est pas ta première fois rassure moi!

- je suis sérieux là... il veut dire quoi ce baiser?

Je fis les gros yeux, agacé par lui, Charlie, Emeraude. Je mourrais d'envie de leurs dire a tous d'aller au Diable.

- je....

- tu ? Me repondit il me regardant, perplexe.

- je veux m'en aller, j'ai besoin d'air frais....stp.

- d'accord, on y va... l'addition svp!! Cria t'il en direction de la réception.

Je le devança en sortant du restaurant,  je pris de pleins fouet l'air frais de paris, j'en avait décidément besoin malgré la climatisationdu restaurant,  je ne pouvais plus y rester une seconde, la présence du couple me pompait l'air... j'avança vers le parking où étaient garés tellement de voitures de différentes marques : Toyota, BMW, Range Rover, Mercedes ou même Lambordini...

Je me sentais a ma place, une place qui m'avait été retirée... ce cercle privilégiée était notamment une partie de moi.

- vous vous êtes trompés de voitures à ce que je vois

Je sursauta l'entente de cette voix soyeuse avec un accent peu commun. Je me retourna et je vis un homme de taille un peu grande , je dirais 1m75-80 par là, brun, très élégant, son costume bleu roi en soie ne semblait pas provenir du marché d'à côté. Il dégeait quelque chose de grand, d'imposant.

- oh excusez moi, dis d'une voix troublée

Je me poussa de sa Lambordini rouge et le regarda y entrer. Il me lança un dernier regard, avant de démarrer, ses yeux verts me scrutèrent un infime moment.
Idriss pointa son nez à  la minute, j'eus été étonné de voir la Lambordini s'arrêter à son niveau. Je ne pu entendre ce qu'ils se disaient alors je décida de m'adosser sur sa BMW noir ciré.

Idriss me rejoignit 2 min plus tard,

- on y va? Lui demandais je

Il me tira contre lui,

- Alors dis moi,  on est ensemble ou pas? Me questionna t'il

Je ne su quoi dire? Devrais je dire oui? Et accepter la vie belle et craquante que m'offre Idriss ou devrais je refuser, pourquoi? Pour qvoir des explications de Charlie? Charlie... qui était il donc pour moi au juste? ...

- oui, j'accepte d'être ta fiancée

PERSONNE...
Je ne devais rebrousser chemin, je me devais d'arriver a mes fins, je le devais à ma mère et a tous nos années de souffrance. Pour une fois le bout du tunnel était a porté et ils s'appellaient Idriss. Je ne devais pas jeter 17 années de dur labeur à la poubelle.

A l'entente de mes mots Idriss souria et m'embrassa vivement... je sentis tout le poids de ma décision et une larme venait perler sur ma joue.

Larmes de joie? Ou de peine? Qu'est-ce que j'en savais? Tous sentiments que je pouvais ressentir se bousculaient en moi tels des marées... des Marées Hautes.

Par contre ma mère, elle, ne cachait pas sa joie. Le lendemain, elle le faisais rencontrer le gynécologue, verdict tout va bien. Je devais maintenant tomber enceinte le plus vite pour paracheher le doux dessin de ma mère, concernant mon avenir... mais je ne me sentais pas prête a entretenir des rapports sexuels, surtout que je ne l'avais jamais fais auparavant et cela m'angoissait plus que tout.

Deux mois plus tard c'était déjà la rentrée, je retrouvais l'université, mes camarades étudiants et aussi Assia. Même si j'étais officiellement la petite amie d'Idriss, tout n'était plus comme avant avec sa petite sœur. Notre amitié avait vraiment pris un coup depuis la discussion a propos de Charlie... ah Charlie, à part au dîner, je ne l'avais plus jamais vu des vacances, Aissa, Emeraude et lui aurait passer les deux derniers mois ensemble, aux Maldives d'après Idriss.

Les premiers jours de cours fuent relativement calme et sans chichis pour moi, jusqu'à ma rencontre avec une autre fille qui marquera ma vie de plusieurs façon bonne ou mauvaise a vous de voir...

- excuse moi, je peux m'asseoir ici?

Voilà.. la phrase qui me sortit de mes bouquins de bon matin,

- oui, je n'attends personne, dis en soulevant mon sac que j'avais posé là.

- Merci et d'ailleurs moi c'est Lydia MACOURT.

- enchanté Lydia, moi c'est Zara LEMAITRE.

- ravi Zara, dis elle en nettoyant passablement ses lunettes de couleur, rouge Bordeaux.

- tu es nouvelles?... Je ne t'avais jamais vu ici auparavant! Lui lançait d'un ton interrogateur

- Effectivement, je suis en Management des institutions  et non en finance. Je viens voir ma tante, le professeur de Marketing.

- ah d'accord, ravie d'avoir fait ta connaissance

- Pareille pour moi... je dois te laisser, la voilà qui vient d'arriver

Elle parti alors parler longuement avec le professeur. Je profita de l'occasion pour la scruter jusqu'au moindre détail. Du haut de son mètre 70, belle blonde, très canon dans son jean moulant et son haut blanc en dentelle... mais par contre elle puait le manque de confiance en soi.

Je l'appris bien plus tard mais cette fille de famille modeste, avec des valeurs et une apparence a rendre tout les hommes gaga. Était tout sauf une allumeuse, elle avait l'âme de l'ados la plus coincé que je ne connaisse. Mais elle avait à première vu un coeur d'or rempli de loyauté.


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#Dolce🌹

LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant