LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊

CHAPITRE XVIII

Je foula pour la première fois le sol du pays de la Teranga, le 25 décembre. À peine avoir atterri à l'aéroport international Blaise Diagne de Dakar, nous nous fîmes accosté par un monsieur noire de peau, plutôt 1m80 et un peu musclé.

- Vous êtes Mme et Mlle LEMAÎTRE?.. Nous questionna-t'il?

-En effet, qui demande? Répliqua ma mère, un peu sur la défensive.

- Je me présente, Amara Sangaré, chauffeur et homme de main de la famille Diouf, dit il en nous tendant la main.

J'empoigna la main dure et vigoureuse du monsieur tandis que ma mère l'ignora complètement. Ils nous guida par-delà la foule jusqu'à une Mercedes noire ciré garé, juste à la sortie de l'aéroport.

Il nous proposa de monter pendant qu'il fourrrait nos valises dans le coffre, on accepta sans hésiter.

Pendant qu'il conduisait, j'eus tt le temps de remarquer chaque trait de son visage, il était très foncé, des pupilles brun au milieu de yeux rougit... des lèvres pulpeuses rose tirant sur le rouge et des lèvres fendues.

Ma mère quant à elle scrutait comme moi, le paysage.... Dakar était tellement belle. Comme toutes ville, elle avait son côté sombre mais bon... elle était vraiment belle.

Nous arrivime 30 min plus tard dans un quartier classe très classe, les maisons avait une architecture américaine. Seule le soleil ardant me rappelait que je n'étais plus en France tant ce quartier n'avait rien à envier à nos quartiers européens.

Cependant, j'eus la gorge nouée.. je me demanda comment ma rencontre avec Idriss se fera et Aissa ...? Aurais je le courage nécessaire pour accepter de vouer ma vie, du moins ce qu'il en reste à une vengeance?

- Ça y est... nous sommes arrivés! Dit Amara

Je sortis de la voiture et jeta un coup d'oeil à la maison. C'était un duplex blanc vert, avec les porte en aciers peints en noirs. Il y avait petit jardin fleurie à l'avant de la maison, une petite voie en rocher gris menait au super balcon lui-même peint en divers couleurs grisonnantes avec de petits dessins. Par-delà les rideaux qui couvraient la baie vitrée servant de porte, il y avait le salon un vaste salon... couleur blanche, seule le mur où était la télé plasma dernier cris était peint en vert gazon. Les meubles marrons pure donnait de l'allure aux carreaux blancs cristallins. Deux petites marche d'escaliers séparaient le salon de la salle à manger. Elle aussi vase et principalement occupé par la grande table à manger en accord avec les fauteuils. Un autre rideau couvrait la fenêtre de taille moyenne donnant sur l'arrière cour, elle aussi très belle et parsemée de gazon, il y avait une petite table de jardin et une parasol.

- Tu vois ma fille.... cette maison est superbe... dit ma mère avant de me prendre dans ses bras.

- Et ce n'est que le début, une infime partie de tout ce que nous méritons... dit elle en posant sa tête sur mon dos.

Je ne dis rien, je ne voyais pas cette situation comme ma mère la voyait... c'était un supplice pour moi, je ne me sentais pas heureuse... je me sentais étouffé... j'avais beau faire semblant... je n'étais pas si forte. Je n'avais pas ce plus qui me rendrais comme ma mère... je suis faible et malheureuse.

- Pourquoi tu ne dis rien ma puce? Dit elle en me retournant... tu pleures? Oh mon bébé, me lança t'elle en me prenant dans ses bras.

- je suis désolé...

Ce fut les seuls mots que je pu dire... j'aurais tellement aimé avoir cette force... cette force de caractère, j'aurais tellement aimé être aussi dure... Mais je n'y arrivemais pas, j'avais mal, je me sentais détruite, j'avais peur et en plus ce bébé me dégoûtait. J'étais mauvaise en tout .... en tout.

- Non, ne pleure pas... ce sont les hormones... tu sais, dit ma mère en me demandant de m'asseoir dans une chaise.

- Non... je ...

- Ne dis rien, ma perle... c'est l'émotion... je sais que tu as toujours voulu qu'on soit aisé... qu'on est plus à penser au lendemain... Et notre rêve est en phase de se réaliser mon amour!!! Nous serons bientôt riches... très riches... attends moi ici je vais te chercher de l'eau.

Je me sens si incomprise cependant, je ne suis pas autorisé à faiblir... ma vie ne peut pas être détruite pour rien, j'ai été violée, je porte un enfant de cet énergumène... Charlie s'est foutu de moi en me mariant avec Émeraude... sa mère m'a traité de tout les noms. De quoi devrais je avoir besoin de plus pour avoir ce désir de vengeance? De quoi? Suis je si faible... aussi faible pour ne pas pouvoir avoir le cran nécessaire pour haïr assez une personne? Telles étaient mes pensées en ce triste moment.

- Voilà, regarde.. dit elle en me tendant un verre de jus d'orange je présume au vu de la couleur.

Je goutte un peu le jus, j'avais tord c'est un jus de mangue... je souris partiellement.

- voilà souris ma belle... tu es si belle quand tu souris... me murmure t'elle avant de faire de grand geste

- que...

- Je te présente Kadidjatou... notre servante.

Je vis alors une jeune femme ebène mais pas trop, environ 1m70, maigre de corpulence, habillée dans les tenues des femmes de ménage bleue ciel, les cheveux natté en quatre.

Elle vint devant moi et se baissa pour me saluer. Je fus surprise, je ne me sentis pas à l'aise... Cette fille de mon âge était à mon service, oui c'était cool mais je sentais qu'elle était malheureuse.

- bonjour Madame dit elle

- Salut, tu peux m'appeler Zara, lui dis je en souriant

Elle me le rendit lorsque ma mère s'écria,

- Bah non, elle s'est la servante et toi tu es la maîtresse de maison... Comporte toi comme tels et arrête de te frotter aux va nu pied...

- Maman!!!.... (souffle) Kadidja tu peux disposer.

- merci maman, dit elle en baissant la tête.

Je lança mon regard le plus mauvais à ma mère, tu me regarda signe "quoiii". Je secoua la tête et décida de monter dans ma chambre me coucher. Pendant que je montais les escaliers en acier peints en loir et longais le couloir vert .... je ressentis tellement d'amertume vu mon état actuel, je me sentais tellement mal... puis un événement me fis sursauter.

C'était *************

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#Dolce❣