CHAPITRE XIII

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Ce fut après un énième rendez-vous chez le psychologue. La doctoresse qui me suivait, m'avait fait une piqûre qui avait pour but d'apaiser mon sommeil agité et d'ouvrir mon appétit selon elle.

Après avoir dormir des heures sur mon lit soyeux, des cris m'arrachèrent des bras de Morphée. J'ouvris mes paupières avec difficulté, je sentais dans tout mon corps que la piqûre faisait effet.

J'essaya de rejoindre le salon; mais je ne pu faire deux pas, m'affalant directement sur la moquette fait de poils soyeux qui amortirent ma chute. Ma chambre était si sombre, que je ne pouvais même pas aller de moi même à la porte menant au couloir.

Je repris un peu de force, avant de tirer sur le bout de tissus qui pendait à ma droite, je voulu l'utiliser pour me lever mais celui ci céda sous mon poids et ainsi laissa pénétrer des rayons de soleil qui aggréssèrent brusquement mes yeux. Cette lumière me pénétra comme si c'était la première fois depuis longtemps que je l'observais, je me tenis débout grâce à une commode blanche étant à proximité du lit.

Je fis face à la fenêtre vitrée, je regarda le soleil.. le paysage, le beau spectacle, des maisons tous plus classes les unes que les autres sublimé par des couches épaisses ou non de neige... une envie soudaine m'envahit, celle de sentir le vent. Pris d'adrénaline je voulu ouvrir la vitre cependant, je ne pu pas. Je parcouris alors la pièce d'un regard vif, recherchant un moyen de sentir le vent.

Toutefois, même si la pièce restait relativement sombre, je finis par apercevoir de fin rayon s'échappant d'un rideau en face du lit, j'ôta sans moindre mal le grand rideau marron et je vis la délivrance, je souris en ouvrant la baie vitrée qui séparait la chambre du balcon.

Chose faite, je resta calme un moment pendant que l'air glacial s'aventurait dans chaque millimètre de mon corps. Je me sentais revivre et pour la première fois depuis des mois, je semblais consciente de ce qui se passait autour de moi.

Je ressens une joie, je ne sais pourquoi... je sentis que c'était une bonne chose. De
Par le calme de la cité, j'entendis des voix, dont l'une celle de ma mère... j'écourta alors ma sublimation des habitats alentours, visiblement intrigué par ces cris semblant provenir d'une dispute.

Je parcouris la chambre dans laquelle je me reposais d'un regard bref mais je ne pu m'empêcher de remarquer la forte présence de la lumière qui donnait encore plus de poigne à cette pièce blanche et marron claire.

Je finis par atteindre le couloir qui était en même temps un balcon ayant pour vu, un salon noir blanc. L'architecture de cette maison était tellement belle et bien faite, que seule la conversation houleuse que ma mère entretenait avec cet inconnu eut arraché mon attention.

- Elle va plutôt mieux! Ça fait bientôt 5 mois Marianne, entendis je pendant que je longeais le balcon

- Vous ne voyez pas qu'elle va mal? Elle ne peut dire mots, oui ça fait presque 5 mois que ma fille a été séquestrée, droguée et violée!!! N'êtes vous pas une mère comme moi? Répliqua ma mère la voix tremblotante avant de poursuivre, ah j'avais oublié vous êtes la mère d'un animal.

J'entendis le bruit d'une claque, immédiatement, les escaliers grincèrent sous la force et la vitesse de mes assauts..  je trouva ma mère se tenant la joue gauche tout en lançant un regard noir à Mama Barakissa, dans la salle à manger je présume.

Les deux bonnes femmes sursautèrent à ma vu. Mama prit gracieusement son sac Céline noir posé sur la grande table à manger de la même couleur et dépassa ma mère tétanisée par la colère pour se mettre en face de moi, esquisser son plus grand sourire et me dire  à quel point elle était heureuse de me voir.

- Ma petite puce, je suis tellement contente que tu ailles bien, dit elle en me pinçant légèrement les joues, mais tu es trop pâle là... Marianne, tu devrais mieux t'occuper d'elle, regarde comment elle est pâle, ajoute t'elle en se tounant vers ma mère, bon je vais y aller s'il y'a quelque chose prévient moi mais bon à demain 10h pour la cérémonie.

Sur ce elle tourna les talons, je fus impressionné par cette femme voluptueuse et en plus si grande de taille. Ses yeux noisette, ses immenses bijoux scintillant son boubou en bazin riche violet me marqua... son élan, son accent... tous me faisaient penser que cette dame avait un sang sénégalais seul bémol, son teint relativement clair.

Après sa sortie de la pièce, ma maman me regarda le regard remplit de tristesse. On se fixa une minute, je pus remarquer ces cernes, son visage un peu plus ridée... la beauté de sa robe volante fleurie ne pu, cacher la fatigue et le désespoir qu'elle éprouvait.

Elle vint vers moi, me fit asseoir sur une chaise et me regarda dans les yeux..

- Zara? Ça va? Le docteur avait dit 5 h de sommeil minimum... il te reste encore 2 h! Alors pourquoi t'es tu levé? Tu as faim? De l'eau? Envie d'uriner

Elle s'agitait de toute part cherchant à savoir qu'est-ce qui n'allait pas, j'aurais du parler et lui dire de ne pas s'inquiéter mais j'en avais pas envie, je ne sais pas mais c'est comme si elle si je ne pouvais pas, je ne réfléchissais pas à ça... j'étais limité. Je passa tout le reste du temps à contempler la déco, les meubles, le plafond, le sol fait de carreaux blancs ornésde brisures grises, la télé plasma dernier cris accroché au mur, le jardin fleuri par delà la baie vitrée de la cuisine à forte tenance marron; la couleur de la maison en globalité était noir et blanc

J'essaya de questionner ma mère mais je ne pu pas, tout ce que je pu faire, c'était attendre le lendemain avec impatience et me questionner intérieurement de savoir ce que cette femme avait à voir avec ma mère ou moi.

Mon état était peut-être mieux mais cependant, j'étais encore loin d'être guéri.

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#Dolce🌹

LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant