CHAPITRE XV

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Je regarda ma mère ébahis, incapable de bouger. Elle me faisait subitement si peur, elle si avide d'argent, je ne pu imaginer ce qu'elle me ferais si je gachais ses plans. Serais je en train de plier? Peut-être mais a ce moment là j'avais tt sauf les armes pour tenir tête à ma mère. Tout ce que je voulais savoir c'était LA VÉRITÉ!

- Tout cela était ton plan, n'est-ce pas? Lui disais je avant que petit grincement du cuir sous mon corps qui se redressait doucement se fit entendre.

Ma mère me dévisagea quelque seconde avant de rejoindre le fauteuil en face du mien.

- Tu dois comprendre qu'on a là, une chance inouïe de récupérer tout ce qu'on a perdu, dit elle d'une voix froide et calculatrice.

- Tu n'as pas répondu à la question, renchérissais je, d'un ton déterminé.

- Je ne savais pas qu'il allait te violer je te le jure, je devais juste t'emmener là-bas pour qu'il te séduise et qu'Aissata prenne des photos de vous proches, afin de les montrer à Charlie.... je suis vraiment désolé Zara, m'avoua t'elle

Je la regardis sans dire mot, une maman est sensé protéger sa fille, n'est-ce pas? Mais non la mienne, elle m'envoie direct dans les bras d'un violeur, tout cela pour des billets, Chic famille!!!

Des larmes s'affalait sur mes joues, un vent glacial venant de nul part, me frappa. Je leva les yeux vers le plafond, je fixa pendant deux minutes le chandelier en verre accroché au plafond.

- Pardonne moi ma fille mais le mal est déjà fait, il faudrait qu'on prenne le bon côté des choses, me lança t'elle.

Le bon côté?

Mes yeux revenèrent brusquement sur l'image de ma mère, bien installé dans son fauteuil, la main droite dans ses cheveux  marron clair. Ses yeux marron sombre perçants, son sourire éclatant, ne laissa paraître une once de remords ou de compassion. Au contraire elle semblait heureuse.

- Dieu m'a bien punit de m'avoir donné une mère comme toi, tu es pire d'un handicap.

À l'entente de mes mots, je la vis se raidir, effacé son sourire narquois pour laisser place à ses lèvres roses pulpeuses.

- Comment ose tu me parler ainsi? Je suis ta mère et tu me dois respect! N'oublie pas que la parole condamne.

Sur ses mots, elle se leva et me lança de du haut de son mètre 82 sans compter ses talons compensés noirs.

- Moi au moins, je suis là avec toi!! Quand est il de tes amis? Ou de ton soit disant amoureux, ce Charlie.

Ah oui Charlie, je l'avais littéralement oublié comme si mon cerveau avait bloqué son souvenir, je n'eus le temps de bien interrogé ma mémoire que ma mère surenchérissait.

- Ton beau gosse ta simplement abandonné, lui et ta Lydia se sont bien moqués de toi!!!

- NON TU MENS!!! Cria je en me dressant face à elle

- Tu es si naïve!! Interroge ta mémoire, Zara souviens toi!! Il t'a juste abandonné ... rappelle toi!! C'était un mercredi matin....

Je m'en rappella, c'était un mercredi matin, le soleil battait de son plein, ma mère vint m'annoncer une bonne nouvelle.

- Ma princesse, ta 3ème années à été validé même si tu n'as pas terminé les cours, regarde regarde, voilà ta licence!! Touche ma fille. Dit elle en agitant mon diplôme devant moi.

Elle prit ma main et me fis toucher, je ne pu dire mot, je la dévisagea, ses yeux cernés et un brin rouge, son visage fatiguée mais toujours maquillée, son sourire forcé... qui laissa vite place a une petite grimace.

- Ne t'inquiète pas, ma puce... on surmontera tout ça ensemble. Dit elle avant de me prendre doucement dans ses bras.

Toujours aucune réaction de ma part, je passa mon temps à regarder la perfusion, le mur blanc, des affaires mal rangés posées sur l'un des deux canapé de cette chambre.

- Bon, je vais voir le médecin, je reviens tout à l'heure, dit elle en me faisant un bisou.

Elle se dépêcha de sortir de la chambre en courant malgré ses compensés marron haut d'environ 12 cm, faisant falser sa robe volante de couleur bleu fleurie.

Je tourna ma tête vers la fenêtre vitrée située à ma gauche. J'observais le paysage, ma circulation presque inexistante lorsque le grincement de la porte marron huilé se fit entendre. Une blonde de la promotion de ma mère entra en compagnie d'une jeune fille, portant un costume d'infirmière.

- C'est elle? Demanda la blonde

- Oui madame LANGSTER.

- ok, vous pouvez disposer.

L'infirmière fit ok de la tête et partie, me laissant seule avec la dame. Elle me dévisagea une minute avec un air de pitié, tandis que moi malgré mon regard inerte, je fis que la scruter de ses ta talons aiguilles façon sandale noire à sa touffe longue et élégamment apprêtée... ses yeux marron clair sublimé par un mascara et des fards à paupières couleur soft. Son visage ovale et ses lèvres pulpeuse rose semblait inoffensifs. Elle me dévisageait tout en longeant la pièce, du mur orange, de la tête du lit au mur blanc du reste des murs de cette chambre.

Toujours dans un calme olympiens, elle finit par poser sa bécase noire et ensuite s'assit,  tout en prenant soin d'arranger les volant qui servaient de décoration au devant de son haut blanc à  première vue en dentelle. Ce haut était accompagné de simple jeans bleu pure.

- bah tu es malaisante à me regarder pareillement. Dit elle.

Je crois qu'elle s'adressait à moi, je ne lui repondis pas.

- ah bim se ne semble pas si bavarde hunn.

Toujours rien.

- Ok c'est bon, je me tais! Se résigna t'elle avant que ma mère entre dans la pièce.

Dès que ma mère, l'eu vu, la dame se leva pour se mettre à la hauteur de ma mère. Vu qu'elles avaient la même longueur de talons, je dirais que ma mère depassait la dame de 5 cm par là.

- Qui êtes-vous? Et que faites vous dans la chambre de ma fille? La questionna ma mère méfiante.

- je suis Lindsay LANGSTER, la mère de Charle Éric ou Charlie, bof comme vous le voulez.

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#Dolce🌹

LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant