Livaï Ackerman [Shingeki No Kyojin]

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Nous nous trouvons dans l'Univers Alternatif qu'est le nôtre

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Nous nous trouvons dans l'Univers Alternatif qu'est le nôtre.

Le mariage est un acte désiré. Le mariage est voulu des deux côtés et il peut se fragiliser ou au contraire se renforcer. Le mariage connaît des bas moments comme lorsque la nuit tombe et que les étoiles se déploient dans le ciel. Les mariés s'énervent et laisse éclater leur colère comme la vapeur d'une tasse fumante de thé. Il connaît bien souvent dans les plus heureux des hauts comme lorsque le soleil se lève, et que l'aurore cri aux oiseaux de chanter.

Aujourd'hui, le soleil s'était levé il y a quelques heures. En ce temps d'hiver, les sifflements d'oiseaux passaient inaperçus et les branches d'arbres s'agitant au dehors tapaient contre la fenêtre du jeune couple Ackerman. L'amour et l'ambiance des festivités flottaient dans l'air tout comme l'énervement de l'homme aux cheveux ébènes.


-          Décale-toi, dit-il de sa voix rauque du matin.

-          Livaï, s'il te plaît, dit-elle d'une voix plaintive.

-          J'ai dit, bouge-toi de là que je puisse me doucher.

-          Pas avant que tu m'aies embrassé, affirma-t-elle.

-          Pas avant que tu te sois brossé les dents (T/P), rétorqua-t-il.


En effet, la jeune femme se tenait à califourchon sur son époux, réclamant un baiser, en cette journée qu'elle disait fraîche, pour réchauffer comme elle aimait l'appeler, son corps remplit d'amour et de bonnes intentions.


-          On est marié, ça ne devrait pas de déranger, dit-elle.

-          J'en ai rien à foutre, maintenant dégage gamine, je veux prendre ma douche.

-          D'abord, je te ferais remarquer que je n'ai pas les attributs d'une gamine, dit-elle dans un temps, deuxièmement, je ne bougerai pas tant que je n'aurais pas eu ce que je demande Ackerman.


Le jeune homme souffla son désarroi et après quelques minutes à se regarder dans les yeux, (T/P) se leva et se dirigea dans la salle de bain.


-          Tu vois quand tu veux, dit-il avec un léger sourire au coin de la bouche.

-          Ferme-la, puis comme ta femme est si gentille, elle ne te fera pas ton thé par peur de mettre ses microbes dans ton petit-déjeuner, dit-elle en fermant la porte.


Il sourit franchement en sachant qu'il avait réussi à énerver la jeune femme. Lorsqu'il termina à son tour sa toilette, il se dirigea vers la cuisine où il trouva son épouse préparant du thé et mettant les biscuits qu'ils avaient fait la veille dans une assiette. Il se mit derrière elle et commença à relever ses cheveux de sorte que sa nuque soit apparente, il se mit alors à lui lâcher quelques baisers en remontant tout doucement et au moment où il allait lui embrasser la commissure des lèvres, la (C/C) se tourna de l'autre côté, prit son plateau et s'assit sur leur canapé en se couvrant d'un plaid. 

Livaï souffla d'agacement, se prépara aussi un thé, noir comme il les aimait et s'assit à son tour à côté de/d'(T/P).


-          Tu ne veux plus de mes baisers maintenant, lui dit-il en prenant sa tasse.


Seul le silence lui répondit. Il souffla. Combien de fois avait-il soufflé depuis qu'il s'était réveillé ? Un bon nombre de fois, alors, pour éviter de gâcher cette journée, il se leva, se rapprocha de sa femme et la prit dans ses bras. Il était rare que ce soit lui qui fasse le premier pas alors ne voulant pas manquer cette intention, la jeune femme l'encercla de ses bras.


-          Désolée de t'avoir énervé ce matin, lui dit-elle en passant une main dans ses doux cheveux. Ces cheveux qu'elle aimait plus que tout toucher et sentir.


Il claqua sa langue contre son palet.


-          La prochaine fois que tu veux m'embrasser, tâche de te brosser les dents avant, lui dit-il.

-          Ce n'est pas croyable ça Livaï, tu recommences, rigola-t-elle.


Après avoir mangé et fait la vaisselle, le couple décida de sortir faire un tour dans le parc se situant à côté de chez eux. Ils s'habillèrent chaudement et lorsqu'ils sortirent, le froid leur fouetta le visage.

La balade commença alors, ils passèrent par les vieux sapins leurs aînés, ces sapins aux longues branches langoureuses. Ils passèrent à travers la brume, voyant naître l'étoile dans l'azur. Ils passèrent sur les neiges monotones où il y a encore quelques mois vivaient les fleurs. Marchant mains dans la main, ils espérèrent être encore ensemble pour rêver des horizons bleuâtres, des baisers, des oiseaux chantant matin et soir.

Lorsqu'ils s'arrêtèrent, ils levèrent les yeux au ciel et un flocon vint se poser sur le bout de leur nez. Ils tournèrent leur tête dans un mouvement synchronisé et la jeune femme se mit à rire. Juste à rire. Le jeune homme à la coupe en undercut ne semblait pas choqué de cette vision. Ce n'était pas la première fois qu'elle riait ainsi et lui aimait voir ce si éclatant sourire. C'est une des raisons pour lesquelles, il l'avait épousé.


-          Ce n'est pas parce que tu puais de la gueule que je ne t'ai pas embrassé ce matin, je voulais juste te taquiner, lui confia-t-il.

-          Je sais, dit-elle en souriant, se rappelant leur petite engueulade de ce matin, je voulais vraiment mon bisou, dit-elle d'une voix enfantine.


Lorsqu'il entendit la fin de sa phrase, il lâcha sa main et prit son visage en coupe, et l'embrassa. Il l'embrasa, encore, encore et encore.


-          Livaï, dit-elle en essayant de reprendre son souffle, nous sommes en pleine rue.

-          J'ai le droit d'embrasser ma femme non ?

-          Encore heureux, dit-elle en riant à gorge déployée.


Leur amour résiste aux intempéries, il résiste aux sautes d'humeur de la jeune femme et au caractère compliqué du jeune homme. Il peut résister à tous les regards qu'on peut leur adresser et au thé mal infusé. Alors rien ni personne ne peut les séparer et leur amour restera intact jusqu'à ce que la mort les sépare. N'est-ce pas ce qu'ils se sont promis ?

***

Une partie du paragraphe retraçant leur balade est tiré de quelques vers des poètes Charles Baudelaire et Guillaume Apollinaire.

[NDA] : Bonsoir petits et grands lecteurs, en espérant que vous vous portez bien !

Joyeux anniversaire au caporal-chef Livaï Ackerman ! J'avais dit hier que l'OS sur Livaï ne sortirai peut-être pas aujourd'hui mais votre bien-aimée Liseuse l'a écrit hier soir en regardant Grey's Anatomy. Enfin bref, passons aux informations :

Première information : Pouvez-vous me dire si le comportement de Livaï est relatif à sa véritable personnalité, j'ai peur que ça ne corresponde pas. Si vous avez des remarques, n'hésitez pas, c'est toujours un bienfait pour moi lorsque je lis vos retours. J'aime beaucoup Livaï parce que c'est un personnage avec un passé tumultueux qui malgré les épreuves à réussit à se sortir des bas-fonds. Il faut réellement avoir une énorme force pour pouvoir garder la tête froide tandis que toutes les morts qu'il a vécus s'affaissent au fur et à mesure sur ses épaules. Après Drago Malefoy voici Livaï, à croire que j'aime les personnages au passé difficile comme avec Itachi...

Deuxième information : J'écrirai un OS spécialement pour le nouvel an, donc si vous avez des idées de personnage, je suis toute ouï.

Soyons heureux, le Recueil de Reader-Chan est arrivé 32ème dans la catégorie recueil et c'est aussi grâce à vous chers lecteurs !

En espérant que tu aies aimé Reader-Chan !

Le Recueil de Reader-ChanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant