« La loi du plus fort est toujours la meilleure. Mais la loi de cette femme est nettement supérieure »
Quand les yeux parlent, ils ne mentent pas. Quand ils regardent, ils respirent. Ils sont le moyen de communication le plus fiable du cerveau et du cœur. Le seul organe neutre, qui ne suit ni la passion, ni la raison. C'est l'organe le plus sincère. Dans ce sens, la voix est mensongère.
Quand ils s'observent, une communication s'établit. Regarde-moi et je te regarderai. Regarde-moi et par cette lente attraction je me retournerai vers toi.
Elle le regardait de loin. Visage droit, cheveux noirs, couronne sur la tête, signe d'impuissance, aucun sourire n'ornant son visage hormis ce rictus condescendant.
Qui es-tu véritablement ? Qui penses-tu être ?Qui penses-tu devenir ? Qui aimes-tu ? Et il se retourna vers elle, comme appelé par sa douce voix intérieure.
Il se retourna vers elle, jaugeant de son regard la personne devant lui. Il se retourna vers elle comme si elle avait les réponses des questions les plus insolubles. Il se retourna vers elle comme un enfant cherchant la permission de sa mère. Il se retourna vers elle, comme l'amant de Madame aux portes du désespoir. Il se retourna vers elle.
Elle soutint son regard. Elle le soutint sans force. Elle le regardait juste la regarder. Elle regarda ensuite sa queue se balancer. Elle le regarda de la tête aux pieds. Puis revint sur ses yeux. Je t'observe, tu me contemples, pourquoi ?
Il ne détourna pas le regard mais y répondit. C'est toi qui me contemples. Je ne fais que te donner un peu d'importance. Tu profites de ma bonté. Tu es un être misérable et je te suis supérieur. Pourtant, par extrême gentillesse je te regardes me contempler.
Elle ne leva qu'un sourcil lui signalant de se calmer. Elle le regarda comme un lion regarderait sa proie. Elle le regarda comme un humain regarderait un insecte. De haut. Du plus haut sommet du monde. Son être. Reste à ta place petit singe avant que je ne m'énerve. Reste a ta place et ne me manque pas de respect. Personne n'est supérieur aux autres et je te serais gré de choisir avec soin tes propos.
Ses pupilles se rétrécirent imperceptiblement. Il ne la regardait plus comme une chose mais comme un sujet. Comment oses-tu me parler ainsi lui faisais-t-il comprendre par son regard. Bien sûr que je te suis supérieur. Je possède du sang royal. Tu dois au maximum être une sang-mêlée. Et tu te permets de porter ce regard sur moi. Calme-toi et protège tes arrières sujette.
Aurait-il choisit la mauvaise direction ? Sans aucun doute vu le changement d'œillade. Mon petit prince. Mon pauvre petit prince. Mon misérable petit prince ne reçoit pas d'attention de la part de cet arbre le Roi. Il n'en reçoit aucunement alors il en donne. Mais pas des bonnes. Il en donne des inutiles. Il en donne des humiliations. Alors mon petit prince, sur qui vas-tu jeter ton dévolu ?
Cette fois-ci, ces pupilles s'agrandirent. Comment le savait-elle. De quelles manières l'avait-elle appris. Qui est-elle. Cette magnifique femme a la langue bien pendue. Qui es-tu ? S'était-il entendu dire.
Elle le regardait finalement avec amour. Je suis la voix des vents. Celle qui entendu tout. Je suis les yeux de la Terre, celle qui voit tout. Je suis les oreilles du feu, celle qui entend les plus dangereuses paroles. Puis je suis le touché de l'eau, aussi douce et brutale que ce qui coule au dehors. Je suis moi. Un être normal. Qui fais juste attention à ce qui l'entoure.
Je te déteste, lui faisait-il comprendre.
Et moi je t'aime, lui dit-elle en retour.
Le regard est un signe de faiblesse. Il est la porte pour accéder aux tréfonds de notre âme. Il est la porte qui indique la direction de l'amour, celle de la souffrance ou celle de la cupidité. Il est cette petite clé imperceptible, capable d'ouvrir le coffre de notre esprit.
Dans leurs dernières secondes d'échanges silencieux, ils se contemplèrent mutuellement. Ne détourne pas le regard, disent-ils tous deux. Mais c'est à l'unisson qui le firent. A la prochaine Prince Cardan. A bientôt.
***
La fin de la citation à été inventée.
[ NDA] : Bonjour à tous, jeunes observateurs ! J'espère que vous vous portez bien !
Je viens juste d'écrire cet OS et je vous le poste dans la foulée. Je voulais avant tout vous présenter mes excuses pour ne pas avoir posté il y a deux semaines. L'OS est tombé vraiment courant contrôles donc je n'ai pas eu assez de temps pour l'écrire. J'en ai commencé un autre en réalité mais il était assez complexe et je ne voulais pas le poster tant qu'il n'était pas finit. Ne vous inquiétez pas. Je vais essayer de m'avancer sur l'écriture !
Sinon, comment avez-vous trouvé cet OS ? J'ai vraiment beaucoup aimé écrire cet échange silencieux !
D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai changé la couverture que je trouvais un peu impersonnel pour une une peu plus rêveuse !
« Ma seule liberté est de rêver » Benoît Granger.
A bientôt Reader-Chan !
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Le Recueil de Reader-Chan
FanfictionAvez-vous déjà rêver de vous marier avec Livaï, de tenir tête à Drago Malefoy ou même d'être l'âme-sœur d'Azriel ? N'imaginez plus, lisez... Vivez une traversée à travers les eaux des rêves. Recueil de xReader • 1er dans la catégorie Recueil : 03...