Baby Bird [Keigo Takami X reader]

Chapitre 1

Ton alter : blood control

Il te permet de contrôler ton sang à volonté mais aussi celui des autres en les touchant. Tu peux le durcir, le rendre brulant ou encore le geler.

Son défaut : il est extrêmement fatigant et ton corps à du mal à supporter de perdre une partie de ton sang (donc c'est souvent le sang des autres que tu utilises).

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- T/p. Pose cette assiette.

- Tu as mangé mes cookies... TU AS MANGE MES PUTAINS DE COOKIES DABI.

- Je t'ai dit que c'était un accident, je savais pas que c'était à toi.

- Je vais t'exploser la gueule, on dira que c'était un accident aussi.

La porte s'ouvra violemment laissant apparaître Tomura nous jugeant.

- Tomura, Dabi m'a piqué mes cookies. Laisse-moi le tuer.

- T/p... Fait ce que tu veux mais ne l'abime pas.

Je laissai échapper un soupire et je me dirigeai vers la porte.

- Dabi, vient avec moi te promener.

- Comme si j'allais obéir.

Je soupirai une énième fois et sortis du café.

Dehors soufflait un vent frais. Je me dirigeai vers l'un des parcs de la ville. Il était isolé et plutôt calme, en soi, tout ce que j'aimais. Je contemplai chaque personne passante me demandant ce qu'il pouvait se passer dans leur vie et s'ils étaient heureux.

Plusieurs minutes passèrent avant que j'aperçus une petite fille pleurée au loin. Personne ne dénier lui demander ce qui se passer. Je me levai pour m'approcher d'elle.

- Hé petite... Tu es perdue ? Où sont tes parents ?

Elle se tourna vers moi, les yeux versants plus de larmes que pourrait contenir l'océan Pacifique.

- Je les ai perdus... Madame, aidez-moi...

J'eus un pincement au cœur pour cet enfant. Je me mis à sa hauteur pour essuyer ses larmes. Je lui pris la main et on se dirigea vers l'une des grandes rues. Sa petite main chaude dans la mienne me réchauffait le cœur mais une question abriter mes pensées : Comment réagira-t-elle quand elle saura que la main qu'elle tient est couverte de sang de personnes innocentes ?

- Tu saurais me décrire tes parents microbe ?

Elle me fit une parfaite description de leurs visages et de leurs vêtements et on se mit à leur recherche sans plus attendre. On avait beau cherché partout, il n'y avait aucune trace de ses parents, moi-même je commençais à perdre espoirs pour elle. Heureusement pour cette petite, il restait la carte "super-héros" à jouer pour les retrouver. Je suis sûre qu'il devait avoir dans les parages un super-héros qui l'aiderait mieux que moi. Je commençai alors à chercher un héros.

"Que dirai Dabi en me voyant comme ça, une vilaine qui aide un enfant. Je suis sûre qu'il m'aurait déjà fait bruler."

On marcha pendant quelques secondes avant de voir Hawks, le héros ailé, de l'autre côté de la rue.

- Petite, tu le vois lui ? Va le voir et demande-lui de l'aide. Il pourra mieux t'aider que moi.

- Vous ne venez pas avec moi ?

- Hé hé, va juste le voir et ne t'occupe pas de moi.

Elle hocha la tête et se précipita pour traverser mais une voiture arriva au même moment. Sans savoir pourquoi, mon corps s'était élancé pour essayer de la sauver. Sachant que je n'y arriverai pas, j'activai mon alter et j'utilisai mon propre sang pour créer un mur entre elle et la voiture. La voiture s'écrasa contre mon mur de sang dans un bruit sourd et je me mis à courir jusqu'à la petite fille. Elle se jeta dans mes bras et je lui rendis son étreinte. Je récupérai mon sang et du coin de l'œil je pouvais voir Hawks s'envoler dans notre direction. Si je ne bougeai pas très vite, il y avait de fortes chances pour qu'il me reconnaisse et que je sois arrêtée. Je lâchai le microbe et lui chuchota :

- Tu t'appelles comment ? Ce monsieur va t'aider à retrouver tes parents.

- Je m'appelle Iris...

- Bien Iris, lâche moi et va le voir.

- Pourquoi tu ne viens pas avec moi ? On pourra lui montrer que tu m'a aidé et tu pourras rencontrer mes parents.

Je soupirai devant tant d'innocence. Le temps me manquait, si je ne bougeais pas dans les secondes qui arrivaient, il allait reconnaitre mon visage et j'étais foutue. J'essayai de me défaire de son étreinte sans lui faire de mal mais c'était impossible, j'avais l'impression d'être devenue un ours en peluche. J'entendis le son de ses ailes puis ses chaussures foulant le sol. J'étais dans la merde.