Chapitre 8

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- Meurt sale porc.


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On s'élança l'un sur l'autre prêt à s'entre tuer. J'avais choisi mon camp et lui le sien. Ce qui nous lier avant, était maintenant occupé de mourir à petit feu. Nos chemins et nos ambitions étaient à présent opposés. Ainsi la vie est faite.

Il me donna des coups que j'évitai rapidement. 

Je passai derrière lui et lui envoyai un coup de poing dans la tête. Il l'encaissa et riposta sans attendre avec ses flammes. Le sang bouillonna dans mes veines et l'adrénaline coulait à flots. Grâce à mon alter, je créai une sorte d'épée reliée à mon bras pour empêcher mon corps d'être en manque de sang. Quel génie je suis.

- Tiens donc, tu me l'avais caché celle-là. 

- Elle ne t'était pas destinée à la base. 

En vérité, tout était inventé sur un coup de tête. Je ne savais même pas que j'étais capable d'une telle chose. Je n'ai pas réfléchi en le faisant, c'était naturel à mes yeux. Je n'avais jamais vraiment su jusqu'où mon alter me permettait d'aller. 

Autre chose occupa mon esprit. Je savais qu'à tout moment je pouvais le faire exploser car je l'avais touché mais je ne voulais pas détruire les roses qui se trouvaient autour. Je devais garder mon sang-froid et me contrôler. C'est con, les roses sont des fleurs magnifiques, je ne voulais pas les abimer avec du sang aussi dégoutant que le sien. Puis Tomura m'en voudra surement si je tue un élément aussi important que lui. J'avais vraiment pas envie de l'avoir sur le dos lui.

On continua notre combat pendant des longues minutes. On était tous les deux épuisé mais aucun de nous ne voulait déclarer forfait. On avait tous les deux notre fierté en jeu. 

- Ca fait longtemps que je ne mettais pas donner autant à fond, merci T/p. Ca sera un honneur de te tuer. 

- Arrête de m'enterrer si tôt. C'est moi qui vais te fumer la torche.  

Ma vue se brouilla mais je ne pouvais pas abandonner si facilement. On s'apprêta à repartir se battre mais de puissantes mains m'attrapèrent par la taille. La voix rauque du poulet sonna au coin de mon oreille et je faillis mourir d'une crise cardiaque. 

- Ca suffit, j'ai été patient jusqu'à maintenant mais votre combat va s'arrêter ici petite. 

Je levai les yeux vers Dabi qui était à bout de forces. Kai avait posé sa main sur son épaule pour lui faire comprendre que c'était tout pour ce soir. Dabi m'adressa un dernier mot. 

- La prochaine fois, je serai plus fort alors fais-en de même. Je ne veux pas être déçu.  

- Un jour, un grand homme a dit : " La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugement".  Alors évite de me surestimer ou de me sous-estimer le mec insociable.

Ce grand homme, que j'ai cité plus tôt, était mon père. Va savoir ce qu'il a vécu pour me sortir ça quand j'étais encore môme. 

Dabi ainsi que Kai nous tournèrent le dos et partirent sans rien ajouter d'autre. Un silence fit place et je me rendis compte que l'oiseau n'avait toujours pas bougé ses mains de mes hanches. 

- Pas que se soit désagréable mais reprends tes mains sale pigeon. 

- Tu es si froide d'un coup, ça me brise mon cœur d'artichaud... 

Je me tournai et rapprochai mon visage du sien. Je mis mes bras sur ses épaules et le regardai dans les yeux. Je pouvais sentir son odeur, une odeur de sapin ce qui m'étonna. Il me rapprocha de lui de sorte à ce que nos corps se touchaient. C'était clicher mais j'avoue que je me sentais bien, je lui offris un sourire timide qu'il me rendit sans attendre. 

- Hé ma vilaine préférée... J'ai comme une impression. J'ai l'impression de t'avoir toujours connu, c'est bizarre hein ? 

- Idiot. Je l'ai aussi... 

Il posa sa tête dans le creux de mon cou. Son souffle chaud sur ma peau me donna des frissons. Il en profita pour me poser une question à laquelle je n'avais pas pensé.

- Tu vas faire quoi maintenant ? Tu les as en quelque sorte trahis donc ils viendront surement s'en prendre à toi... 

- Ah, je ne pense pas mais c'est une possibilité à prendre en compte. Surtout qu'ils savent où j'habite... 

- J'ai une idée !

- Toi ? Une idée ? Je le sens pas là... 

Il releva la tête pour me regarder dans les yeux. Ses yeux avaient une lueur de détermination et d'amusement. J'avais un très mauvais présentiment... 


Baby Bird [Keigo Takami X reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant