Baby Bird [Keigo Takami X reader]

Chapitre 5

J'espère ne plus jamais le croiser. 

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Comme je n'avais pas beaucoup dormi, mon corps commençait à tomber dans le sommeil. Je me dirigeai vers ma chambre et sombrai dans un long sommeil sans rêves. 

Plusieurs semaines plus tard j'étais de retour à ma petite vie paisible et solitaire mais bon, toute bonne chose à une fin. 

C'était un matin quand on toqua à ma porte. Je me levai de ma chaise, arrangeai mes cheveux et partie ouvrir la porte. Derrière celle-ci, il y avait Toga. Elle me regarda de haut en bas.

- Toi, t'as pas regardé ce que Dabi t'as envoyé... 

- Hein ? Il a envoyé un truc lui ? Tu vas me dire qu'il peut être sociable ?

Elle hocha la tête enthousiaste et commença à m'expliquer. 

- On doit aller chercher des informations à une soirée de Yakuza. On est 3 a être envoyé. Toi, moi et Dabi. C'est des infos sur... Tu sais là, le mec chelou... KAI c'est ça. Kai Chisaki.

Je soupirai. 

- Sérieux... Je suppose que l'on doit être habillé pour l'occasion ? 

- Ouiii ! Justement je venais te chercher pour ça ! Aujourd'hui c'est shopping avec ta super amie !

Je levai les yeux au ciel et parti prendre une douche pour sortir. 

10 minutes plus tard, j'étais prête. Accompagné de Toga, je quittai mon "chez-moi" pour faire du shopping. 

- T/p ! Regarde cette robe ! Je suis sur qu'elle serait magnifique sur toi ! 

- Toga... A chaque robe tu sors la même chose... Je peux pas me ramener avec un jeans et un sweat ?

- Non, tu dois être jolie pour l'occasion.

- Je suis jolie tous les jours en jeans, pas besoin de cette chose qu'on appelle robe.

Je soupirai en entrant dans la énième boutique de robe. Celle-ci était grande et il y avait des dizaines de rayons avec des robes pour toutes occasions. Pendant que Toga partie faire chaque rayon, je me dirigeai vers une robe noire parfaite pour ce genre de choses. Je l'effleurai des doigts en souriant. J'avais enfin ma robe. Elle était simple mais élégante.

Toga se dirigea vers moi tenant une robe blanche entre les mains. On dirigea vers le comptoir pour payer toutes les deux et on sortit sans attendre. 

On se sépara après un câlin forcé et sans consentement pour rentrer chacune chez soi pour se préparer. Selon Toga, Dabi allait venir me chercher directement chez moi pour qu'on aille à la fête ensemble. Tout cela était bien rapide à mon gout.

Le soir venu, Je me coiffai pour l'occasion et mis une légère touche de maquillage. J'enfilai la robe et me regardai dans le miroir. J'eus un sourire satisfait en voyant mon reflet. Je n'eus pas à attendre longtemps avant que la sonnette retentit. J'ouvris et laissai entrer Dabi. Il me regarda de haut en bas et je pus voir ses joues devenir rosé pendant quelques instants. 

- Bah alors, ça t'en bouche un coin l'insociable? 

- Ouais, ouais, Toga nous attend dans la voiture. Dépêche toi, on est déjà en retard. 

On sortit de chez moi pour se diriger vers une voiture de sport garée juste devant. 

- Qui a fait chauffer la carte bleue pour ce bijou ? 

- Ca t'intéresse tant que ça ? 

- Je voulais juste savoir si je pouvais en faire mon sugar daddy et ainsi finir ma vie en beauté dans l'argent et la bonne humeur.

- T/p... C'est la mienne... 

Je faillis m'étouffer avec ma salive. J'entrai sur la place passager pour éviter son regard. 

"MERDE, depuis quand il est riche celui-là ? Tu vas me dire qu'un mec aussi chiant que lui a pu s'acheter ça ?" 

Je bouclai ma ceinture et Dabi démarra sans plus tarder. Toga était à l'arrière de la voiture et chantonner tandis que moi et Dabi étions à l'avant dans un silence malaisant. 

Après seulement 30 minutes, Dabi se gara et arrêta le moteur. Tel les scènes de film stylé, on sortit tous de la voiture accompagné de nos meilleurs regards froids. On se dirigea vers le bâtiment où été censé se tenir la fête. Pour être plus crédible, je pris l'un des bras de Dabi et Toga prit l'autre. On passa facilement la porte gardé par des hommes sacrément musclé pour le coup. 

A l'intérieur, c'était une énorme salle de bal rempli de personne bien au delà de la classe moyenne. Dès qu'on posa un pied dans cette salle rempli d'hypocrites, tous les regards se tournèrent vers nous. Certains étaient curieux, d'autre dégouté. Je pris une grande inspiration et j'attrapai un verre de champagne sur l'un des plateaux que tenait un serveur. Dabi grogna pour donner le signal que l'opération débuta. On se sépara sans plus attendre pour récolter des informations...