Discussion.

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PDV Victoire.

-Victoire, tu es soûles et je ne veux pas que cela se passe sous les effets de l'alcool. Elle fronçait ses magnifiques sourcils, d'un air sérieux.

-Je ne suis pas soûle, j'ai bu quelques verres c'est vrai, mais je suis totalement consciente de ce que je fais. Embrasse-moi. Ma demande était presque une supplication.

-Je ne peux pas, j'en ai envie, ô seulement si tu savais comme j'en ai envie, mais je ne peux pas, pas ce soir. Elle se levait et partait d'un pas pressé vers la baie vitrée. Elle l'ouvrait et allumait une... une cigarette ?

Je me levais à mon tour étonné que la professeure fume.

-Vous fumez ?

-Ça vous surprend tant que ça Miss Slone ? Elle recrachais la totalité de sa fumée aspiré sur moi.
Je rigolais face à ça. Qu'est ce qui vous fait rire Slone ?

-Savez-vous ce que cela signifie chez les jeunes quand quelqu'un recrache la fumée sur vous ?

-Chez les jeunes ? Insinuez-vous que je suis vieille ? Mais non je ne sais pas, poursuivez.

-Que vous avez envie de cette personne. Alors dites-moi c'est une bonne signification ou non Madame Lord ? Son regard s'assombrit, sa mâchoire se contractait et sa bouche s'ouvrait légèrement.

-Cela vous ferais plaisir que je vous dise que là maintenant ma seule envie était de vous coincer sur cette baie vitrée et de vous faire subir un supplice auquel vous n'auriez même pas pensé dans vos rêves les plus fous ?

Comment cette femme faisait-elle pour chauffer mon corps avec une seule phrase ?
Elle écrasait sa cigarette dans le cendrier, et retournait à l'intérieur, sur le canapé pour tremper ses magnifiques lèvres dans son verre de vin.
Et moi je restais là ahuris.

-Vous comptez rester dehors pour le reste de la nuit ? Vous allez avoir froid rentrez.

Comme un robot télécommandé, je faisais ce qu'elle m'avait dit, je reprenais ma place initiale et l'observais attentivement. Elle pianotait sur son téléphone.

-Robin vous envois des messages pour vous dire à quel point il vous aime ? Ou bien non, il vous envoie des sextos ? C'est ça ? J'ai raison ?

Un rire franc sortait de sa bouche, elle éteignait son téléphone et me regardait fixement.

-Robin et moi nous ne discutons presque jamais par téléphone, pour les sextos, oui, vous avez raison mais ce n'est pas Robin.

Quoi ? Attend ? Elle envoie des sextos à je ne sais qui pendant que je suis assise dans son fauteuil à 1 mètre d'elle ? Cette femme est le diable incarnée ma parole.

-Qui est l'heureux ou l'heureuse élue ? J'avais répondu avec un sourire essayant de ne pas faire ressortir cette pointe de jalousie que je sentais au fond de moi.

-Madame Delgado.

-Vous vous foutez moi ? Cette vieille frustrée qui ne sait pas aligner trois mots sans begayer ? Ne me dites pas que vous et elle... Elle sourit. Oh non non non, quelle horreur même après 10 ans d'abstinence je n'irais pas ! En plus vous faites vos préliminaires vicieux sous mon nez ? Comment osez-vous ?

-Ne soyez pas jalouse Miss Slone, vous savez quelle n'a pas la fougue de votre jeunesse. Elle rigolait devant mon air dégouté.

-La fougue de ma jeunesse ? Vous ne savez pas ce que je pourrais vous faire grâce à cette fougue puisque vous préférez répondre à des sextos remplit sûrement de fautes connaissant cette femme que de m'emmener dans votre chambre. Je mettais maintenant levé et faisait les 100 pas devant elle, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle s'installe convenablement dans le canapé et me regardait avec un air satisfait.
Il est sur qu'après ce cinéma l'alcool que j'avais ingurgité s'était évaporé.
Arrêtez d'avoir cet air satisfait sur votre visage Lord, vous m'agaçais.

-Vous avez finit ? Parce que si vous me laissez parler peut-être que je pourrais vous expliquer. Elle se levait et s'approchait doucement, de sa démarche féline habituelle vers moi, plus elle avançait, plus je reculait, jusqu'à être entièrement colle à la porte séparant le salon de la cuisine. Son visage se rapprochait de moi, je pouvais sentir son souffle chaud. Il vous faut si peu pour vous énerver. Il ne se passe absolument rien entre elle et moi, et je ne parlais à personne, je cherchais juste une solution pour faire descendre votre taux d'alcoolémie et apparemment quand on titille un point sensible chez une personne l'adrénaline remplace le taux d'alcoolémie, et il s'avère que c'est vrai.

-Pourquoi ça ? Un sourire carnassier prit place, et je comprenais rapidement ce qu'elle voulait en faisant cela.

-Je ne vais pas vous montrer ma chambre, en tout cas pas maintenant, parce que je n'arriverais pas à attendre que vous soyez en haut pour vous déshabiller Miss Slone. En disant cela sa main faisait le contour de mes lèvres, de mon menton, de mon cou, mes clavicules et venait de positionner sur ma nuque.
Cette femme était extrêmement belle, la totalité de son visage, de son corps, de tout ce qui lui appartenait été magnifiquement beau.

-Vous êtes tellement belle Grace. Je me surprend moi même par sa réflexion.
Son sourire s'agrandissait et enfin ses lèvres se collaient aux miennes. Sa langue cherchais l'intrusion que je lui autorisais, elle comme moi nous luttons dans un rapport de force pour gagner la domination, de sa main libre elle passait ses mains sous mon tee shirt et griffait légèrement mon ventre qui se contractait à ces gestes. Dans un élan, j'échangeais nos positions, d'une main je remontais une de ses jambes autour de mes hanches et de l'autre j'attrapais son visage en coupe, tout en continuant de l'embrasser. De légers gémissements se firent entendre de sa part. Elle cherchait plus elle glissait ses mains on niveau de mon jean en cherchant le bouton et la fermeture. Malheureusement pour elle je lui saisissais ses deux mains et lui claquais au dessus de sa tête. Manquant d'air nos bouches se séparaient. Gardant nos positions.

-Je ne vous pensais pas aussi dominante Miss Slone.

-Je ne vous pensais pas aussi soumise Madame Lord.

Je n'aurais peut-être pas dû dire ça, parce qu'en une seconde je me retrouvais allongé sur le canapé, la professeure à califourchon sur moi, s'attaquant à mon cou. Un gémissement sortit de ma bouche quand une de ses mains caressait ma poitrine fortement. Ses baisers descendaient rapidement vers la source de mon plaisir. Rapidement nous nous retrouvons nues toutes les deux, autant haletante l'une que l'autre.

-Sois patiente Victoire, ouvre tes yeux et regarde moi.

     ____________Lendemain_____________

J'étais dans un lit, confortable, nue et soudain je me rappelais de la nuit que j'avais passé à découvrir le corps de ma professeure, je me retournais et observais attentivement la magnifique créature à mes côtés.

-Arrêtez de me regarder ainsi Slone, où vous allez le regretter.

Je rigolais.

-Cesse ton vouvoiement après la nuit que je viens de te faire passer. Je bougeais afin de me redresser et tout mes membres criaient de douleurs, l'horloge indiquait 9:32 et j'avais cours dans 1h.

-Victoire il faut qu'on parle. Sa voix était douce mais quelque chose clochait, elle était presque triste. Regrettait-elle ?

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Bonjour Bonjour ! Je suis à fond là deux chapitres en l'espace de quelques heures pfffiou.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Alors enfin nos deux personnages ont évacués leurs frustrations.
Mais de quoi veut parler Grace a votre avis ?
J'attend vos commentaires avec hâte grrr.

D'Amour et de Haine [CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant