D'Amour et de Haine [CORRECTION]

Tu es à moi.

PDV VICTOIRE.

5:40, j'étais là devant chez elle n'ayant pas dormie de la nuit, dans un état second ne me rendant même pas compte de ce que je m'apprétais à faire, à voir ou bien même à entendre.
Trois léger coups sur sa porte imposante me sortaient de cet état. Merde, qu'est ce que j'allais lui dire ? "désolé d'avoir embrassé Juliette sous tes yeux après t'avoir dit que je ne voulais plus te voir, que c'était fini, alors que tu étais venu pour me demander de te laisser du temps ?" Non, je ne pouvais tout simplement pas dire ça après ce que j'ai fait ..

- Miss Slone que fais-tu ici à cette heure ? Elle était simplement vêtue d'un peignoir en satin bleu, elle n'avait pas l'air de dormir, était-elle seule ?

- Tu es toute seule ?

- Bien sur tu veux que je sois avec qui, rentre. Qu'est ce que tu fais là ?

Mes larmes recommençaient à couler à flot sur mes joues, fatigué, triste, désemparé, je me mis à genoux dans un dernier espoir de tout arranger. À cet instant même je ne le savais pas encore mais le peu de fierté et d'égo que j'avais c'étaient envolés.

- Je suis désolé, je ne veux pas que ça s'arrête s'il te plaît, je suis amoureuse de toi Grace, je suis folle amoureuse de toi et je ne peux pas me résoudre à avancer sans toi, je sais ça peut paraître fou mais je ne peux pas, laisse moi une chance de tout arranger, de changer la donne, on trouvera une solution, j'aurais pas dû agir comme ça hier je suis désolé, mais s'il te plaît écoute moi, toi et moi il y a quelque chose d'intense, je veux pas que tu sois avec quelqu'un d'autre que moi.

- Viens monte, tu as besoin de dormir. Elle me prenait dans ses bras dans un câlin rassurant, son odeur, ses bras autour de moi, sa voix, son souffle, tout, étrangement me rassuraient.

Je la suivais à l'étage, dans sa chambre, aucun bruit autre que nos pas se faisait entendre, elle était donc seule. Allongé près d'elle dans le lit, elle fermait les yeux et posait sa tête contre mon épaule, son souffle ralentissait et elle trouvait les bras de Morphée à une vitesse incroyable. Moi, j'étais là, les larmes glissaient sur mon visage, qu'est ce que cela signifie ? Peu à peu, la fatigue, l'angoisse et la tristesse diminuaient pour être emporté moi aussi dans un sommeil profond.

- Grace ? Grace ? Il fallait que je lui parle, je ne pouvais pas perdre du temps à dormir en sachant que c'était du temps de perdu pour arranger les choses.

- Oui ? Qu'est ce qui a ?

- On peut pas être loin l'une de l'autre, tu le sais, enfin je sais pas, je n'ai pas rêvé tout ce qu'on a vécu ? Tu peux pas me laisser comme ça, pour des paroles que je ne pensais même pas. Je me demandais intérieurement comment les larmes pouvaient encore couler.

- Je veux plus de toi Victoire, je veux plus de nous, je veux plus de tes mains, de ton corps, de toi. Laisse-moi dormir s'il te plaît.

Aïe, vous voyez ce moment où tu sens ton coeur se comprimer. Avoir le cœur brisé n'est pas juste une expression et à cet instant précis je peux vous l'affirmer. Cette douleur déchirante, créant une stupeur énorme, des tremblements, une envie irrépressible de vomir.

- Me dis pas ça Grâce, regarde moi. Ses magnifiques yeux rencontraient les miens et je pouvais y voir de la tristesse mais aussi de l'amour. Je t'aime, je t'aime d'un amour dont je savais même pas être capable de porter a quelqu'un, je peux pas te laisser, je peux pas t'entendre dire ça parce que tu es blessé, parce que je t'ai fait du mal alors que je sais pertinemment que tu ne le penses pas. Je m'asseyais à califourchon sur son corps allongé, je prenais une de ses mains et là portait à mon coeur. Tu sens ça ? Mon rythme cardiaque qui s'accélère ? Regarde mes yeux, je suis prête à te parier que mes pupilles sont dilatées. Je peux pas me résoudre à être sans toi, sans tes mains, ton odeur, ton corps, ton fichu caractère, ton sourire narquois, non je ne veux pas, alors maintenant écoute moi bien, on va se sortir de là à deux et peu importe ce que les gens pensent, on a besoin de temps, alors prend le de ton côté et je le prend du mien. Mais c'est hors de question que tu ailles voir ailleurs, ou que tu sois même juste ambiguë avec quelqu'un d'autre c'est compris Lord ? J'avais pris mon ton le plus sérieux possible.

- Ouh c'est qu'elle peut se montrer impressionnante Miss Slone, et si par hasard je viendrais à regarder une autre femme que toi, qu'est ce qu'il pourrait m'arriver ? Son sourire en coin, son air taquin, elle s'était relevé sur ses coudes en rigolant.
J'enlevais mon sweat, ou juste un sous-vêtement transparent couvrait à peu près ma poitrine. Je détachais mes cheveux qui étaient dans un chignon désordonné, m'approchais de son oreille doucement.

- Qu'est ce qu'il pourrait t'arriver ? Tu vois ça ? Bah attend toi à ce que ce soit la dernière fois que tu vois mon corps. Je sentais des frissons lui parcourir le cou, ce qui attirait mes lèvres à celui-ci afin de lui déposer des baisers chauds et mouillés.
Son rire résonnait dans sa gorge.

- Et si pour le bien de mon arrangement je devrais par hasard, coller, embrasser, toucher Robin ? Ce serait pas vraiment de ma faute....

Un sentiment contradictoire mêlant excitation et colère s'emparait de moi. Je voulais juste que tout le monde soit au courant que cette femme était à moi, que c'était moi qui avait réussis à briser cette façade de tyran, que c'était moi qui parcourais son corps, que c'était moi celle qu'elle désirait.

- Et ce serait pas vraiment de la mienne non plus si je marquais ton corps...

- Miss Slone... N'essayez même pas de... me... marquer.... Je retourne au lycée demain... Trop tard l'excitation avait prit le dessus sur la colère, ma bouche aspirait son cou tout en balançant mes hanches au rythme de ses respirations.

Le retour du vouvoiement et le fait que je sois celle qui domine.. pour une fois.. m'avais fait tourner la tête et rentrer dans une spirale où la luxure était dominante.

Une main remontait sur sa cuisse, dégageant une partie du peignoir qui me cachait ce corps mystique. Sa respiration se fût plus saccadée quand ma main touchait le tissus humide de son sous vêtement trahissant son excitation.

- Bah alors Madame Lord, le fait d'être dominée vous fait tant d'effet que ça ?

- Tais-toi et fais ce que tu dois faire Slone.

- Demande le moi, gentiment Grace.

Tout en disant cela je continuais de taquiner son cou de ma bouche et frôlais de mes doigts son sous vêtement bientôt trempé.
Un combat intérieur lui était livré à cet instant, et je le savais pertinemment.

- S'il te plaît Victoire, arrête de jouer. Je pensais même qu'elle allait pleurer tellement sa supplication fut désespérée.

- T'es à moi Grace, totalement à moi...

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Ehhh oui je suis ENFIN de retour !!! J'ai adoré écrire ce chapitre qui je dois l'avouer m'a fait beaucoup beaucoup de bien en imaginant vos réactions quand la notification d'un nouveau chapitre sera publié.

Bon j'espère que ce chapitre vous a plu quand même aha, et ne vous inquiétez pas le prochain chapitre sera excellent voir même très très détaillé ... comme vous me l'avez demandé 😉

Encore merci pour les nombreux messages que j'ai reçu ça me donne vraiment l'envie de continuer cette histoire.

Je vous souhaite une bonne après-midi à tous, et à très vite ❤️