PDV Victoire.
-Voyez-vous Miss Slone, je n'ai pas forcément envie que ceci s'ébruite dans les couloirs du lycée, ayant déjà une réputation de sorcière ils vont sûrement penser que je vous ai jeté un sort, enfin bref la n'est pas le problème. J'ai vraiment adoré ça, elle mimait un geste d'elle à moi, mais je suis bientôt marié, à un homme bon en plus, je ne veux pas le faire souffrir... Je sais qu'à cet instant vous me détestez plus que vous ne détestez quelqu'un mais je ne peux pas continuer à faire ça avec...
-C'était une erreur, j'ai compris, très bien Madame Lord. Je ramassais mes affaires le plus vite possible afin de me rhabiller rapidement.
-Je n'ai pas dis que c'était une erreur Victoire...Sa voix était un peu cassé. J'ai vraiment vraiment vraiment adoré cette nuit mais j'ai un mariage en jeu, un homme que je ne peux pas faire souffrir, et un métier de rêve que je ne veux pas perdre.
-J'avais raison, je n'étais qu'un simple jeu, une simple proie que vous avez dégusté et que vous jetez maintenant. Vous fatiguez pas Grace, j'ai bien compris que cela n'arriverait plus. Notre entente restera cordiale soyez rassuré.
Je lui faisais un léger sourire, et partait vers la porte d'entrée dévalant les escaliers à une vitesse inimaginable. Une fois celle-ci passée et quelques mètres avancé, je me laissais lentement glisser sur le sol. Une larme, deux, trois, et je ne les comptais plus. Pourquoi ? Quelque chose clochait, ce n'est pas comme ça que ça devait se passer. Je devais éteindre ce feu brûlant mes entrailles simplement, et après ça tout ce serait terminé, plus aucun désir, plus aucune parole, plus aucun geste. Et au final, je me retrouvais là les yeux embrumés de larmes, sentant mon coeur de contracter au fil de celles-ci.
Avec le peu de courage et de fierté qu'il me restait j'avais réussis à me retrouver dans mon canapé devant un film à l'eau de rose.
Un bruit de sonnette me tirait de mon magnifique rêve, un rêve ou je me retrouvais sur une plage chaude entouré de palmiers, un cocktail à la main et le soleil chaud caressant ma peau.
D'un pas nonchalant j'allais ouvrir cette porte priant tout les dieux que ce ne soit pas Grace.-Victoire Slone ? Un coursier avec un énorme bouquet de Lys Blancs se tenait devant moi.
-Oui, c'est moi. Ma voix était très peu rassuré.
-Ce bouquet pour vous, pouvez-vous signer s'il vous plaît. Juste ici. Il me montrait ou signer et me prêtait son stylo.
Après ça je refermais la porte, posais le bouquet sur mon comptoir et cherchais désespérément une carte.
La voilà :Bonjour ma fille,
Comme tu peux le voir je n'ai pas oublié ton amour pour les Lys Blancs. A l'occasion des 30 ans de mariage avec ta mère nous faisons une grande réception dans notre maison. Il serait important pour ta mère et moi que tu sois là. Celle-ci se déroulera dans deux jours à 20:00.
Néanmoins, nous avons quelqu'un de très important à te faire rencontrer. Nous comptons sur toi pour nous époustoufler, -comme d'habitude-, avec une jolie robe, pour ceci tu pourras aller la chercher à cette boutique ou la vendeuse Madame Chantillon est déjà prévenu de ta visite aucune somme te sera demandé.
Un chauffeur te guidera à l'aéroport demain afin que tu sois chez nous la vieille.
Nous t'embrassons, tes parents.Je relisais cette carte assez longue encore et encore essayant de me persuader que c'était qu'une simple blague. Malheureusement non, je reconnaissais très nettement l'écriture fine et légère de mon père. Je n'avais pas le choix, je devais impérativement y aller puisque cette fois ce sera une belle occasion de leurs montrer que leurs fille : Victoire Wood avait changée.
Je ne pensais même plus à ce matin, tout ce que j'avais en tête c'était retrouver un peu de confort de mon ancienne vie, acheter une tenue sans déverser, un chauffeur, ma maison.Je marchais dans les rues de la ville me dirigeant vers la boutique de Madame Chantillon, elle tenait une boutique très luxueuse.
Arrive devant celle-ci, une robe à l'intérieur de la vitrine attirait mon attention. Sans me présenter j'accédais directement à la robe, touchant son tissu soyeux rouge.-Excusez-moi Mademoiselle, vous êtes ?
Sans doute qu'avec un jean craqué, des baskets et un sweat, elle pensait certainement que je n'étais pas digne d'acheter cette robe. Et elle avait raison, sauf si elle connaissait mes parents.-Excusez-moi j'ai vraiment craqué sur cette robe, Victoire Wood, mon père m'a dit que vous étiez au courant de ma venue. Je lui tendais ma main, qui a l'attente de mon nom, serrait vivement.
-Bien sur que je suis au courant de votre venue allez-y Mademoiselle Wood toutes les robes vous attendent pour être essayé, n'hésitez pas à me solliciter pour un conseil ou une aide, certaines sont compliquées à refermer.
Je la remerciais d'un signe de tête et rejetais mon attention sur cette robe. Avec une détermination absolue je me dirigeais vers les cabines -plus grandes que mon salon- . Une fois la robe enfilait je me regardais dans le miroir. Rouge, rouge comme le sang, rouge comme une pomme mûre, rouge comme les lèvres de ma sublime professeure... Je chassais cet exemple de ma tête et l'observais attentivement.
Le devant de la robe était ouvert dans un décolleté somptueux, de fines bretelles dentelés, j'avais l'impression qu'elle me faisait une deuxième peau tellement elle collait au corps, légèrement entrouverte sur le devant, laissant apparaître une jambe.-Laissez-moi voir comment cette robe vous habille Mademoiselle.
Je sortais de la cabine et la femme devant moi m'examinait sous toutes les coutures. Elle semblait réfléchir.
-Chaussez-vous de ces talons.
Je le faisais sans hésiter, je gagnais effectivement 5-6 cm de plus, affinant mes jambes.
-Je la prend. Ainsi que les escarpins. Ils étaient d'un noir brillant simple mais élégant. Ceux-ci me faisait encore une fois penser à Grace, que dirait-elle si elle me voyait dans cette robe.
Elle hochait la tête, une fois sortis de la cabine je lui tendais la robe et les talons.
Elle emballait la robe dans une boîte rouge vive, et les escarpins également. En me tendant le sac elle se permettait un commentaire.-Vous allez faire tomber tout les hommes à cette soirée, je n'en doute pas vous êtes magnifiquement belle Mademoiselle.
Je riais légèrement, si seulement elle savait.
-J'espère bien faire tomber mais j'espère que ce sera les femmes de ces hommes. Bonne fin de journée Madame Chantillon.
Elle était déconcerté, fière de moi je marchais vers mon appartement quand mon téléphone sonnait m'indiquant un message d'un numéro non enregistré.
J'espère pour vous Miss Lord que vous avez une bonne excuse pour ne pas être là à mon cours, nos rapports devaient rester courtois. Pourquoi n'êtes-vous pas là ? Vous avez trouvé des bras dans lesquels vous consoler ?
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Bien le bonsoir !
Bon je sais vous ne vous attendiez certainement pas à une suite telle qu'elle j'en suis navrée mais la suite va être très prometteuse, c'est promis.J'ai reçus quelques messages négatifs comme le fait que mon histoire ne tenait pas debout et que les personnages étaient pas intéressants... et j'en passe.
Je me suis donc posé beaucoup de question à ce sujet, c'est pourquoi j'ai hésité à publier ce chapitre mais après tout certains n'y sont pour rien donc pourquoi les priver ?En espérant que pour ceux qui suivent, ce chapitre vous a satisfait. A votre avis qui les Woods veulent présenter à leurs fille ?
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D'Amour et de Haine [CORRECTION]
RomanceOn ne peut désirer que ce que l'on ne possède pas, donc ce qui n'est pas en notre possession, il y a donc un sentiment de privation qui peut devenir une souffrance, et satisfaire à ce désir c'est y mettre fin.