D'Amour et de Haine [CORRECTION]

Lettre

BONSOIR !!! Oui, je sais... J'ai mis pas mal de temps à sortir un chapitre mais comme certains d'entre vous savent j'ai eu quelques problèmes. Enfin bref me revoilà avec un nouveau chapitre, je vous invite à relire les 2 chapitres précédents afin de vous remettre dans le bain (moi même je l'ai fait). On se retrouve en bas !

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PDV Victoire.

Dos à la porte de la salle de bain je me répétais sans cesse que je ne devais pas flancher une nouvelle fois face à cette diablesse terriblement sexy. Encore une fois sa tenue était des plus hot possible.
Un jean en cuir noir, des escarpins rouges, un haut blanc simple et une veste en cuir noire également. Même dans cette tenue pour nous, basique, cette femme paraissait tellement belle et séduisante, je me promet qu'un jour je lui demanderais son secret.

-Miss Slone vous voulez de l'aide peut-être ou vous vous êtes noyé dans le lavabo ?
Cette femme pouvait me faire passer par tout mes états en très peu de temps.

-De l'aide, je m'habille Grace pas besoin, je sais que vous, vous préférez déshabiller. J'arrive faites comme chez vous il y a du café de fait. Servez-vous.

Boutonnant mon jean je marchais jusque ma cuisine afin de retrouvé Madame Lord.
Quelle fut ma surprise quand mon regard croisait la douceur de sa peau hâlée.

-Quand je disais "faites comme chez vous" je ne vous disais pas de vous asseoir à moitié nue sur mon comptoir.

En effet il ne restait que ses sous-vêtements rouges en dentelles ainsi que ses escarpins de la même couleur. Ses jambes étaient croisé, ses épaules en arrière et ses bras légèrement inclinés tendus derrière elle. Cette vision de ma professeur restera à tout jamais gravé dans mon cerveau. De où j'étais je pouvais apercevoir qu'elle avait la chaire de poule, d'excitation ?
Inconsciemment mon corps se dirigeait vers elle, j'étais comme dans un état second mon cerveau ne répondait plus de rien et mes mains s'amusaient à dessiner de léger cercles sur ses cuisses découvertes.
Puis, soudain, je sentais la fraîcheur me transpercer les habits, mes yeux trouvaient les siens et elle souriait fièrement. Dans sa main droite la bouteille d'eau renversée quelques secondes plus tôt sur moi.

-Quel dommage on va devoir se retrouver à égalité, vos habits sont trempés enlevez donc moi ça.

Je détestais cette femme autant que je la désirais, elle allumait la mèche en peu de temps et c'était ma plus grande faiblesse, j'avais ce besoin vital de la posséder, de la marquer.

-Vos désirs sont des ordres majesté.

Rapidement j'enlevais mes vêtements et me retrouvais en sous vêtements noirs face à son regard remplis de désir.
Quand je l'ai vu à ma porte d'entrée je ne m'attendais pas à ce que ça se finisse comme ça mais l'une comme l'autre je savais qu'à force d'enfouir notre désir au fond de nous l'une d'entre nous aller craquer. Ses mains touchées avidement toutes les parcelles de ma peau mise à nue. Toujours assises sur le comptoir je l'a pris par la taille, ses jambes enlaçaient ma taille, ses mains s'accrochaient à mon cou.

-Si vous ne voulez pas que je vous tue avant de rejoindre le septième ciel reposez moi au sol maintenant Slone.

Elle me faisait rire, elle qui dominait chacun de nos moments se retrouvait maintenant dans mes bras, accroché fermement.
Arrivée dans ma chambre je la j'étais presque fortement sur mon lit, ses yeux me suppliaient d'arrêter ce feu dans son bas ventre rapidement. Le mien étant trop brûlant je ne mis pas longtemps à fondre sur elle, dominant chacune de nos actions.

____Ellipse____

Sentant le froid du lit m'enveloppait je sortais peu à peu des bras de Morphée, touchant la place près de moi je me rendais compte que Grace n'était plus là.
Je me levais doucement enfilant un peignoir afin de voir où était passé cette diablesse, douée de son corps.
Arrivé près de mon comptoir je pouvais voir un papier plié que je m'empressais d'ouvrir et de lire.

"Miss Slone, vous écrire  ça n'est pas facile pour moi. Mais je pense que vous devez comprendre certaines choses, même si je pense que vous en aurez pas la capacité actuellement. Peut-être étiez vous trop jeune, peut-être trop passionnée.

Au tout début lorsque l'on a commencé à se fréquenter, je ne voulais pas en arriver là avec vous, vous étiez une femme très désirable, mais vous étiez aussi très jeune, trop sans doute... Votre tempérament bien trempé et vos mimiques insupportables m'ont très rapidement fait dériver. J'ai fait le maximum pour vous séduire, puis m'effacer, puis revenir, il est vrai que j'ai souvent été indécise à votre propos. Je vous ai volontairement jeté au visage que j'étais bientôt marié à un homme saint et bon. Mais je voulais vous éloigner de moi justement à cause de l'attirance que j'avais, je pensais ne pas avoir le droit de coucher avec vous, que c'était moralement condamnable.
Je ne savais pas en venant toute à l'heure ce qui allait se passer mais vous voir à réveiller en moi ce que je m'étais promise après notre nuit d'oublier.

J'ai mis le temps avant de vous laisser une chance de me toucher et de m'embrasser.  Plusieurs fois j'ai voulu arrêter, mais je ne l'ai pas fait. Vous comblez ce manque en moi qui me rend si pessimiste, si cynique, si méchante. Et croyez moi que ça me coute de vous le dire, mais je me dois d'être clair et sincère.

Je ne pense pas que je pourrai revenir vers vous... même si je sais que votre présence fut courte et rassurante. Encore l'Ange et la Démone...

Malgré que vous m'ayez offert ce qu'il y a de plus beau... et laissé ce qu'il y a de plus sombre, malgré tout, merci de tout mon être d'être passé dans ma vie.

Chacune de nous a traversé, pendant un temps, l'histoire de l'autre. Je sais que le temps adoucira ma peine.

On se revoit en cours, la semaine prochaine en espérant que nos désirs restent enfouis et interdits."

Je me sentais sale, comme étant utilisé comme un vulgaire jouet sexuel, mais bizarrement je sentais dans ses mots qu'elle était peinée de la situation, que son cerveau lui dictait le sens contraire que ce que son cœur voulait. Je me sentais extrêmement mal, mais je ne sais pas pourquoi, une larme s'échappait et glissait lentement le monde de ma pommette. Tout ce que je m'étais interdit de ressentir pour quelqu'un arrivait à grand pas et je ne l'avais pas vu venir.

Je fus arrêté dans mes pensées quand mon téléphone émettait un bruit signalant un message reçus.

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J'espère que je suis un peu pardonné pour ma longue absence et j'espère aussi que ce chapitre vous a intéressé.

Alors que pensez-vous de la lettre "d'adieu" de Grace ?

J'attend vos retours avec impatience. :)