Vénus Érotica.

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PDV Victoire Slone.

[...] Je faisais ce qu'elle m'avait dit et prenais la porte.
Je jure haut et fort que cette femme me consumera totalement.
Effectivement je ne pense pas être prête pour ce qu'elle me réserve demain..

Nous sommes demain, je suis surexcitée de savoir ce qu'est la fameuse torture qu'elle compte m'infliger.
Enfin, j'ai hâte mais je suis plutôt anxieuse. Je me doutais bien que c'était le genre de femme joueuse et qu'elle détestait perdre. J'observe les personnes de ma classes pénétrer dans sa salle de classe un par un,  c'était à moi de passer cette satanée porte. Je baissais la tête sans lui adresser un regard et allais m'asseoir à ma place officielle.
Elle nous invitait à ouvrir le livre qui était posé sur notre table. Mon regard n'avait toujours pas croisé le sien et c'était la meilleure des choses. Je n'étais pas prête à croiser ses yeux après y avoir vu leurs pupilles noires prendre totalement possession de l'espace accordé hier. Je fermais les yeux un court instant pour remettre les idées en place, mais, encore une fois, depuis hier, c'était des images de ma professeur qui défilaient, des images plus chaudes les unes que les autres. En rentrant chez moi, hier, je me suis imaginé ce que pouvait donner le sexe avec cette femme, pouvait-elle être bestiale mais tout aussi douce ?
En prenant le livre au coin de la table, j'apercevais que contrairement aux autres jours son bureau était collé au mien, pourquoi ?
Le livre était : Vénus Érotica de Anaïs Nin. Je ne connais pas.

-Bon comme vous le savez le dernier devoir portait sur le désir, beaucoup m'ont parlé de sexe, voir quasiment toute la classe, quelques personnes ont écrit ça de façon plutôt poétique et d'autres c'était clairement une histoire érotique. Les lecteurs du célèbre Journal d'Anaïs Nin savent qu'en 1950, à l'instigation d'un mystérieux collectionneur, Henry Miller et Anaïs Nin écrivirent des « érotiques ». Longtemps, ces textes furent mis en sommeil. Depuis sa publication, ce livre n'a cessé de figurer sur la liste des best-sellers et la critique l'a accueilli avec enthousiasme, le trouvant particulièrement révélateur du talent romanesque d'Anaïs Nin. Certains termes sont crus, pour les plus fragiles mais en vu de vos dissertations je ne pense pas que ce soit le cas, je vous conseil de passer ces passages. Vous allez lire chacun un passage à voix haute. Je sentais son regard se poser sur moi de temps en temps. Je décidais d'affronter celui-ci et relever ma tête.
Je ne sais pas quoi dire ... Elle est juste WAOUH ..
Comment peut-on être aussi sexy mais classe, enfin je veux dire, comme cette femme peut paraître comme ça. N'importe qu'elle femme qui se serait habillé comme ça aurait pu se faire passer pour une belle-de-nuit. Mais elle, non. Elle portait de magnifiques escarpins noires, des collants noirs transparents, une jupe mi cuisse noire également mais en cuir, et le haut était juste presque scandaleux enfin pour moi : un chemisier blanc très fortement ouvert laissant apparaître ouvertement sa poitrine, on aurait presque dit que celle-ci voulait s'exposer au jour, son haut était légèrement transparent pouvant deviner quelques détails de son sous-vêtement. Ses cheveux étaient détaché et tombaient sur ses épaules. Sa bouche était maquillée d'un rouge intense laissant apparaître ses dents blanches. Ses yeux, eux, étaient sombres, plus sombres que d'habitude et ce maquillage faisait ressortir ses yeux vicieux. Elle balayait la salle du regard, me fixait et se retournait vers le tableau pour écrire. Quoi ????? La vue de dos était d'autant plus scandaleuse. Son chemisier comportait un dos nu vertigineux laissant apparaître le dos de sous soutien-gorge en dentelle blanche. Sa peau halé contrastait avec le blanc. Sa jupe lui serrait tellement qu'elle lui faisait une deuxième peau et me laissait tout le loisir d'observer son fessier musclé.
Elle notait les indications du livre au tableau et se retournait, posant son regard sur moi directement.
C'était donc ça sa "douce torture" ? Mais c'était affreusement douloureux de ne pas pouvoir profiter de tout cet espace de peau nue.
Elle s'asseyait à son bureau, juste devant moi.

-Mademoiselle Lukas, commencez s'il vous plaît.

Elle mettait maintenant ses lunettes, et me lançait des regards au dessus de celle-ci de temps en temps. Elle voulait que je brûle totalement ? C'est ce qui allait se passer si elle n'arrêtait pas maintenant.

-Mademoiselle Slone, troisième fois, reveillez-vous a votre tour.

J'avais perdus le fil, depuis le début, je n'avais même pas ouvert le livre.

-Page 23 Slone, allez concentrez-vous ! Comment me concentrer face à cette ce désir si près d'exploser.

Quoi ? Page 23 ? Déjà ? J'avais passé tout ce temps à fantasmer sur cette femme ? Waw...

-"Et tout doucement, très délicatement, les mains de Pierre... Je sentais quelque chose remonter sur mon mollet, une caresse douce mais appuyé, elle n'osait tout de même pas me faire ça, si ? [...] se mirent à parcourir son corps.... Son pied remontait de plus en plus se frayant un chemin sur le haut de ma cuisse [...] comme pour trouver l'endroit où se concentraient ses sensations, ignorant si c'était autour des seins ou bien sous les seins... Elle avait cessé sa seconde torture. Ouf. [..] ou encore sur les hanches ou la chute des reins. Il guettait les réactions de sa chair, attentif au plus léger frémissement. Ses robes, ses draps, sa chemise de nuit, l'eau de son bain, le vent, la chaleur, tout cela avait rendu sa peau sensible... Non, elle avait enlevé son escarpin et glissé entre mes cuisses pour caresser l'intérieur de celle-ci, j'avais terriblement envie de crier qu'elle arrête mais mon corps en demandait plus, beaucoup plus. [...] et maintenant les caresses la comblaient.. Oh oui qu'elles me comblaient. [...] elles ajoutaient une chaleur nouvelle et avaient le pouvoir de pénétrer dans les endroits les plus secrets."

-Stop, David à toi.

J'avais chaud, terriblement chaud, je rêvais d'une seule et d'unique chose et c'était complètement dingue, mais à cet instant j'étais prête à me laisser totalement aller sois l'emprise de ma professeur.
Par fierté je relevais mes yeux vers elle, et lui lançais un regard menaçant. Discrètement, j'attrapais un papier et écrivais : " 1-0, après la sonnerie j'aimerais qu'on discute afin de nous mettre à égalité".
Je lui glissais innocemment sur son bureau, les autres concentrés dans leurs lecture ne faisaient même pas attention.
Je regardais ma montre, 10:34, dans 6 petites minutes les scores seront égaux.

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Bon, j'ai craqué... Vos commentaires m'ont tellement fait plaisir que j'ai décidé de ne pas vous torturer plus que ça et de poster un nouveau chapitre. Cette fois je vous laisse vous torturer l'esprit.. Et je ne craquerais plus ! J'attend vos commentaires sur ce chapitre avec hâte !

D'Amour et de Haine [CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant