Une bière ?

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PDV Victoire Slone.

20:50, j'étais devant chez elle. Mon corps me tirait vers sa grande et immense maison et mon cerveau me disait de m'enfuir le plus loin possible. Sa demeure était grande, élégante et luxueuse. Elle représentait parfaitement la personne qu'était Grace.
J'étais légèrement stressé de cette entrevue qui allait arriver d'une minute à l'autre. Je ne sais pas comment me comporter, je ne sais pas ce qu'elle allait me faire, imaginez trente secondes que cette femme est une horrible psychopathe cherchant à m'enterrer vivante après m'avoir fait souffrir pendant des heures.
Pour une fois je n'étais pas en retard j'avais bien suivis ses instructions, j'avais garé ma voiture un peu plus loin afin de ne pas être repéré par les voisins vicieux. Une trentaine de minutes séparaient sa demeure de mon appartement, sur la route j'avais enchaîné cigarette sur cigarette cherchant à dissimuler mon anxiété.
20:55, je prenais mon courage à deux mains et frappais doucement contre l'énorme porte blanche. J'attendais une minute, deux minutes, trois minutes, rien. Pourtant une jolie mercedes noire était garé dans l'allée ne pouvant être que la sienne. Peut-être avait-elle changé d'avis et qu'elle s'était rendue compte que le fait que son élève se retrouve chez elle était quelque chose de dangereux autant pour elle que pour moi. N'ayant plus la patience d'attendre je tournais les talons et reprenais le chemin inverse vers ma voiture. Arrivé près du portail j'entendais une voix que je reconnaîtrais entre mille s'élever au milieu de la nuit.

-Miss Slone, attendait. Ce n'était pas une question, plutôt un ordre, elle ne me laissait pas le choix.
Je me tournais vers elle, arborant un sourire narquois.

-Vous n'aimez pas que les gens soient en retard mais vous, vous vous permettez d'y être. Je marchais vers elle lentement lui laissant l'occasion de m'observer entièrement de son regard sombre.

-Vous êtes là depuis 10 minutes Slone, vous m'avez fais patienter, je ne suis pas une femme facile il fallait bien que je vous rende la pareille.

Elle m'agaçait déjà c'était irritant à quel point cette femme pouvait être autant, autant, autant elle quoi. Mais cette façon de se comporter me faisait de jour en jour tombé ses filets.
J'étais face à elle, légèrement plus grande que moi grâce à la marche sur laquelle ses magnifiques escarpins rouge trônaient. Je n'avais pas eu le loisir d'observer ce qu'elle portait de près, je prenais donc la peine à observer ses formes harmonieuses camouflées par une robe noire étrangement serrante lui faisant une deuxième peau. Cette robe lui arrivait mi-cuisse et était définitivement plus courte que celle qu'elle portait en cours. Un trou en forme de triangle était au milieu de sa poitrine laissant apparaître celle-ci comprimée dans sa robe. Dans cette robe il était impossible de porter un soutien-gorge, ses seins étaient tellement serrés dedans que si par "erreur" elle retirait sa robe ils sortiraient et seraient enfin libres. Ses cheveux étaient lâchés et légèrement ondulés, ils avaient l'air tellement doux, tellement soyeux. Sa bouche était maquillée de son éternel rouge à lèvres couleur sang. Son teint était parfait, comme à son habitude. Ses yeux maquillés simplement d'un far sombre faisait ressortir ses orbes marrons clairs, ses yeux pétillants me fixaient intensément et sa bouche s'ouvrait dans un sourire parfait laissant apercevoir ses dents blanches correctement alignés.

-Vous comptez rester là Miss Slone ? Entrez.
Elle se décalait de la porte pour me laisser avancer, une fois cela fait, j'entendais celle-ci se fermait à clefs.
J'attendais qu'elle me devance pour pouvoir découvrir la maison. Elle passait devant moi, se déhanchant exagérément, mon regard tombait vers le sud de son anatomie et j'appréciais parfaitement ce que je voyais, son fessier bombé était mît en valeur dans cette robe. En faite, cette robe était magnifique. Elle n'égalait pas ses somptueux tailleurs lui donnant une classe indémodable mais elle était tout de même très sympathique pour mes yeux.
Le hall d'entré était juste immense, trois escaliers menés vers d'autres pièces, nous nous dirigeons vers la cuisine.

-Installez-vous Slone, je vous sers quelque chose ? Son ton était doux et posé ce qui me surprenait. J'étais totalement stressé, j'étais chez ma professeur, avec qui j'avais installé un jeu de séduction, et j'avais peur, peur de détruire une nouvelle fois ce que j'essayais préalablement de construire.

-Une bière, si vous avez s'il vous plaît. Un rire franc sortait de sa bouche, elle me regardait, un sourcil levé.

-Avez-vous l'impression que je suis le genre de femme a boire de la bière ou bien même à en posséder chez moi ? C'est un alcool qui ne me correspond pas du tout.

-Je sais pas peut-être pas vous, votre mari en boit peut-être, je n'en sais rien ? J'avais décidé d'en savoir plus je ne savais absolument pas dans quoi je me lançais mais j'espérais tout de même qu'elle allait me dire la vérité. Je n'avais pas envie de me retrouver dans le lit d'une femme mariée, avec des enfants. Déjà bonne nouvelle, pas de chien dans cette maison, sa vie n'est pas si "parfaite" que ça.
Elle me regardait stupéfaite de ma question on ne peut plus directe. Étant assise de l'autre côté du comptoir, face à elle qui sortait un verre sur pied. Elle faisait le tour de celui-ci, faisais tourner le tabouret, je me retrouver face à elle, à quelques centimètres d'elle, une tension chaude et électrique était présente et j'adorais ça. Ses mains dégageaient un côté de mon cou, laissant retombé mes longs cheveux dans mon dos. Un doigt glissait de mon cou à entre mes seins, la chemise blanche légèrement transparente que je portais avait quelques boutons d'ouvert et lui laissait un accès restreint à ma poitrine. Elle s'arrêtait quelques millimètres avant la brassière en dentelle noire et regardait son doigt, puis mes lèvres, puis mes yeux, enfin !
Son visage se rapprochait peu à peu du mien, je pouvais sentir son souffle chaud s'abattre contre ma joue. Sa lèvre inférieur touchait légèrement la lèvre supérieure, et au moment où je voulais l'embrasser elle tournait la tête et s'approchait de mon oreille.

-Pensez-vous réellement que si j'étais marié, je vous aurez invité chez moi à une heure tardive Miss Slone ? L'intonation de sa voix était provoquant, intense, séducteur.
J'avais chaud, extrêmement chaud, je rêvais d'une seule chose, que l'on fasse ça maintenant, là maintenant sur son comptoir et que mes ardeurs soient enfin calmés. J'étais prête à la supplier pour ça, mais ma fierté ne serait pas du même avis.
Elle se reculait de moi, prenant une distance correcte, elle observait mes réactions à chaque fois qu'elle faisait quelque chose de ce genre.
Retournant vers sa place initiale elle arborait un sourire satisfait. Garce....

-Puis sans plaisanter Slone, pour la suite des évènements il est préférable que l'on est personne toutes les deux. Un verre de mon meilleur rosé vous tenterez peut-être ?

Le moment était arrivé, elle l'a dit.

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Bonsoir vous !
Voici un nouveau chapitre comme promis, je ne faiblis à aucune de mes promesses :)
J'espère que l'histoire vous plaît toujours, n'ayant plus énormément de retour ... :(
En tout cas je vous souhaite une excellente semaine et à très vite :)

PS : je suis sur que vous attendiez une scène torride, mais pas cette fois ;)

D'Amour et de Haine [CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant