XVII : Incertitude et Confiance.

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Point de vu : Yuho.

~ A côté du lycée. Dans la voiture de Komori. Lundi 2020. Heure : 7h45 ~

C'était déjà lundi matin. Le weekend est passé si vite. J'ai eu le temps de bien prendre mes marques dans la maison ou je vivais maintenant avec Komori et Junk. En parlant de lui, il nous a râlé dessus Dimanche matin par rapport à Samedi soir, j'avais fini rouge comme une tomate et Komori était mort de rire en disant qu'il ferait mieux de vite s'habituer car il avait 3 mois de sexe à rattraper. Depuis que nous avions enfin fait l'amour Komori et moi, on était encore plus proche que avant. On ne se lâchait plus. Rien que pour donner un exemple, dimanche matin je suis allé  au marché qui se trouve sur la place et j'avais laissé un petit mot à mon amour en lui disant que j'étais parti mais que je revenais vite. Vingt minutes après je me faisais harcelé de message de panique et de coeur avec des smileys pleure. C'est vraiment trop mignon.

Je regardais Komori conduire pour m'amener au lycée. Sa main sur ma cuisse il regardait la route. Il est si parfait.. Il se préoccupe tout le temps de moi et ne laisse personne dire du mal de moi. 
Quand il se garait je tournais la tête pour regarder le lycée. 
- Et voilà mon ange, on est arrivé.
- Veux pas y aller.. Veux rester avec toi..
Il se penchait en caressant ma joue et en m'embrassant le plus tendrement du monde.
- Ne tend fais pas.. Moi non plus je n'ai pas envie de te laisser mais malheureusement avant que tu ne vienne travailler avec moi en tend que secrétaire personnel, tu vas devoir continuer à aller au lycée.
- Commet ça secrétaire ? Dis-je en rougissant en comprenant très bien de quoi il parlait.
- Une idée comme ça qui m'est venu à l'esprit se matin .. 
Il avait un petit sourire en coin et était déjà parti très loin dans ses pensées obscènes. Bon. Je n'étais pas mal non plus.. Depuis samedi soir, je ne fais que penser à ce que on à fait et je revoit la scène plusieurs fois dans une journée parfois même.. Il m'arrivais même de m'imaginer le faire avec Komori à d'autre endroit de la maison.. Je me suis fait contaminé par sa perversité !
- Bon.. Peut-être un jour .. 
- Vraiment ? 
Je le regardais, surpris que ça le rende si heureux et rougissais en regardant sur le côté.
- Oui..
- Maintenant j'ai encore moins envie de te laisser partir..
- Je croyais que je devais aller au lycée pour avoir mes diplômes ? 
- Gnegnegne.. Aller file avant que je ne te ramène au travaille..
Je l'embrassais tendrement avant de prendre mon sac et d'entrer au lycée.
Je regardais sa voiture s'éloigner puis, j'entrais dans le bâtiment, je me dirigeais vers ma classe quand je vis Deshiku déjà assis en classe. Je me figeais et faisais un demi tour rapide.
- Yuho attend ! 
Je sursautais au son de sa voix et me tournais vers lui en me reculant de trois pas quand il s'approchait trop près.
- Yuho..? Qu'est-ce qui te prend..?
- Ce serait plutôt à moi de te poser la question..
- Yuho.. Je ne vois pas de quoi tu parle..? C'est car je n'ai pas répondu au téléphone ? C'était si important que ça ..? Désolé.. Tu as bien reçu mes messages..? 
Je le regardais de haut en bas, de bas en haut, de droite à gauche. Essayant de voir la moindre fissure sur son expression faciale qui pourrait le trahir et me confirmer le fait que c'était bien lui, j'en avais marre de toujours avoir peur de tout et au moindre bruit.
- Je les ai reçu..
- Pourquoi tu ne m'as pas répondu ? Je suis allé à ton appartement mais ton proprio ma dit que tu avait déménagé.. Pourquoi tu ne me dit plus rien..?
- Qu'est-ce que tu faisais chez moi vendredi soir ?
- De quoi tu parle ? Je n'étais pas chez toi ! Je t'ai dit par message ce que je faisais..
Je le regardais et avalais ma salive, en faisant mine d'envoyer un message je l'appelais et c'était une sonnerie de Hunger Games qui sonnait. Je le regardais alors qu'il sortait son téléphone de sa poche en levant un sourcils tout en me regardant.
- Tu m'appel alors que je suis juste en face de toi ?
J'étais surpris que ce ne soit pas la sonnerie de one pièce. si ça avait été elle, j'aurais été fixé au moins et j'aurais vraiment pus prendre des décisions. Le doutes et l'incompréhension se bousculaient dans ma tête. Et si il l'avait changé juste après ? Et si ce n'était pas lui ? Et si je m'étais trompé depuis le début en faite ? Mais qui se serait ? 
- Je.. Je dois y aller ! Dis-je en partant en courant dans les couloirs de l'école avant de dériver près de l'infirmerie.
Je restais devant jusqu'à la sonnerie de 8 heure. Monsieur FONTANSKI n'arrivait pas avant ni après. Il a toujours été là quand j'avais besoin de lui parler, j'espère que cette fois-ci encore il sera d'accord pour m'écouter lui parler..
Je posais ma tête dans mes bras en attendant. Je suis sur que c'est lui , mais je n'ai plus aucune preuve à part la sonnerie de téléphone, mais même elle à changer alors comment je peux faire ? Je ne vais rien dire à Komori car ça le touche déjà assez comme ça.. Je lui en re parlerais que lorsque je serais sur de qui est la personne qui s'amuse à me faire peur et à me suivre. C'est vrai que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu cette impression d'être suivi.. Enfin.. Faut pas parler trop vite non plus..
- Yuho ? Tu te sens mal mon petit ?
Je levais la tête en regardant monsieur FONTANSKI.
- Non.. Enfin.. Pas physiquement..
Il me souriait tout en ouvrant la porte.
- Allez vient, pour toi, je traite les deux. Dit-il en se poussant du passage pour me laisser entrer.
Je souriais légèrement et entrais dans l'infirmerie et allais m'asseoir sur un des fauteuils en face du bureau. Je le regardais mettre sa veste et s'asseoir en face de moi sur son siège en me donnant une tasse de chocolat pendant que lui se servait une tasse de café.
- Allez, raconte moi tout. D'abord le principal et après on partira sur d'autre sujet d'accord ?
- Oui.. alors voilà, vous savez, depuis la dernière fois ou il y a eu les incidents et que on a du aller voir la CPE, il ne sait rien passé de bizarre jusqu'a vendredi soir.. Enfaite, j'ai quitté les cours et je suis rentré chez moi, mais avant d'entrer chez moi, j'ai vu la poignée de ma porte bouger et j'ai appelé mon petit ami pour savoir si c'était lui mais ce n'étais pas lui et.. J'ai appelé Deshiku, vous savez le garçon de mon âge qui était là quand j'ai fait la syncope ? Et ça a sonné derrière la porte.. C'était sa sonnerie.. Et aujourd'hui quand je suis allé le voir, j'ai appelé sur son portable en étant face à lui et ce n'était plus la même sonnerie que d'habitude.. Mais entre temps, vendredi soir, il m'a envoyé des messages me demandant ce qui se passait et pourquoi je l'appelais.. Et ce matin quand je lui ai demandé ce qu'il faisait chez moi il m'a dit qu'il n'y avait été  et que il m'avait dit par SMS ce qu'il faisait et pourquoi il ne répondait pas.. Je ne sais plus quoi penser.. Je dois le croire ou pas..?
- Hum.. C'est vrai que ça peut-être étrange.. Mais sa sonnerie est si reconnaissable que ça ?
J'hochais doucement la tête.
- Tu en as parlé avec ton petit ami ? Il t'a dit ce qu'il en pensé ?
- O-Oui.. Il espère que je me trompe mais ne me traite pas de menteur non plus et que si c'est vraiment Deshiku, il ne le lui pardonnera jamais..
- Je vois.. il y a des choses qui t'on était volé ?
- Non.. Si ! Un de mes couteaux de cuisine..
- Il voulait te cuisiner ?
- Monsieur !
- Pardon pardon. Et bien je ne sais pas quoi te dire, méfis toi, mais, si tu te sens à nouveau menacé, n'appel pas ton copain mais appel le lui pour voir d'accord ? 
- D'accord.. Mais.. Pourquoi ?
- Si tu l'appel et que ça sonne et qu'il décroche tu saura que c'est bien lui car tu entendra sa voix et en plus lui, ça va le perturber. Bien. Tu veux me raconter d'autres choses ?
Je rougissais et secouais doucement la tête.
- D'accord, tu vis toujours à ton appartement ?
- Non j'ai emménagé avec mon petit ami car il voulait pas me laisser chez moi avec ce qui c'est passé.
- Normal. Bon, je suppose que tu vas rester ici jusqu'à aller travailler ?
- Je peux ?
- Bien sur, allez, installe toi sur un lit et repose toi.
Je souriais et envoyais un message à Komori en lui expliquant que j'allais à l'infirmerie car je ne me sentais pas très bien et que je travaillais de 13 heures à 19 heures. M'allongeais dans le lit en retirant mes chaussures et ma veste que je posais juste à côté. Un peut de repos n'est jamais de refus. Je fermais les yeux en m'endormant lentement.

Tromperie et amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant