X : Une soiree désastreuse

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Point de vu : Komori

~ Chez Satomé et moi. Mardi. Heure : 19 heures 30 ~

Je me garais chez moi après avoir quitté le boulot. C'était la première fois que je quittais le travaille et que je rentrais directement chez moi depuis un long moment. J'ai quand même manqué de me garer devant chez Yuho pour quand même aller lui faire le bisous. J'ai pas eu mon cota de bisous moi. Je restais un petit moment assis dans la voiture en repensant à la journée. Il m'a quand même fait une bonne peur aujourd'hui Yuho avec Junk.. Je n'ai jamais été jaloux quand j'étais avec Satomé, enfin, je suis toujours avec elle mais, plus pour longtemps. 5 jours.
Je sortais de la voiture et la fermais puis poussais la porte de la maison et directement une bonne odeur de lasagne se faisait sentir depuis l'entrée. Je posais ma veste et ma sacoche de travaille et allais dans la cuisine. Deux assiettes était posées en face à face, la table était décorée avec des pétales de rose et des bougies de chaque côtés. Satomé était de dos entrain de cuisiner. Elle avait mis une longue robe orange comme le crépuscule et avait attaché ses cheveux en chinions a moitié défet. À une époque je lui aurais sauté dessus à la voir dans cette accoutrement mais plus maintenant.
- Les enfants ne sont pas là ? Dis-je en m'approchant d'elle.
Elle se tournait en me souriant, elle s'était légèrement maquillée avec un rose à lèvre et un peut de far à joue.
- Non, je les ai envoyés chez ma soeur pour ce soir.. Pour que ma surprise soit vraiment complète.
Je regardais le plat de lasagne dans ses mains. Je ne coucherais pas avec elle, mais je peux faire l'effort ce soir d'être un bon mari. Même si ce n'est plus pour longtemps.
Elle posait le plat sur la table et m'invitais à m'asseoir en face d'elle, ce que je faisais tranquillement en nous servant un verre de vin rouge avec la bouteille qu'elle avait posée sur la table et ouverte.
- Tu es content de la surprise ? Ça fait longtemps qu'on ne sait pas retrouvé que tout les deux en plus..
Je lui souriais doucement. D'un côté j'étais triste, pas pour moi, mais pour elle. Elle croit visiblement encore à notre mariage alors que, même moi je n'y crois plus depuis bien longtemps. Pour moi notre amour est mort il y a déjà bien une bonne année si ce n'est plus.
- Oui c'est vrai.
On commençait à manger. Elle me regardait et ouvrait et refermais la bouche plusieurs fois avant d'enfin dire quelques choses.
- Tu as fais quoi aujourd'hui ?
- J'ai travaillé sur un gros projet de vente pour un centre commerciale à la place de l'ancienne patine-noir. Puis ensuite j'ai mangé dans mon bureau et après, j'ai à nouveau travaillé et je suis directement rentré, comme je te l'avais promis, pas grand chose quoi. Et toi ? Dis-je en même temps d'enfourner une bouchée de lasagne dans ma bouche.
- Et bien quant à moi, j'ai fais le ménage dans la maison et dans ton bureau car c'était vraiment le bazar. Ensuite j'ai fais le linge, je suis allée acheter quelques vêtements d'hiver pour les enfants et moi et je les ai rangés dans leurs penderies et puis après je me suis mis à la cuisine pour ta surprise.
J'eus un petit moment de stop au moment ou elle dit qu'elle avait regardée dans mon bureau. C'est là que j'y avais caché les papiers du divorce. Mais elle ne semblait pas les avoir vu alors c'était bon.
- Je vois, tu as fais une bonne journée alors ?
- Elle est encore meilleure quand tu es là..
Je la regardais et soupirais légèrement tout en mangeant. Nous mangions quelques instants dans le silence, le temps de finir nos verres et nos assiettes. Je la regardais, et plus je la regardais, plus je me disais que j'aimerais vraiment que ce soit Yuho en face de moi. On s'est vu à peine une heure aujourd'hui et ce n'est largement pas assez pour moi.

Quand Satomé fini son assiette, je la prenais avec la mienne et débarrassais pour ne pas lui faire trop de vaisselle, elle avait tout fait, je peux bien faire ça. Je remontais mes manches et commençais à faire la vaisselle jusqu'à ce que je sente ses mains caresser le contour de mes hanches puis, s'agripper contre mon torse. Elle appuyait sa poitrine contre mon dos en essayant de déboutonner ma chemise et ma cravate. Je la laisser faire alors que je finissais la vaisselle. Je posais la vaisselles entre les grilles pour la faire sécher et me tournais vers Satomé, quand elle me voyait me tourner, elle me souriait et commençait à se mettre à genoux devant moi. Je mis quelques secondes à capter ce qu'elle attendais et je me décalais en allant dans le salon.
- Pas ce soir Satomé.
Juste à avoir senti ses mains sur moi, j'ai eu l'impression de tromper Yuho. D'un côté c'est le cas puisque pour le moment je suis encore avec ma femme, mais, je ne veux que ses mains sur moi. Sa bouche sur mon entre jambes. Je ne veux que lui.
- Pas ce soir ? Mais tout les soirs c'est ce soir ! S'il y a bien un soir ou on peux faire l'amour c'est bien ce soir !
Je la regardais.
- Et pourquoi ? Je n'en ai pas envie. Tu compte me forcer ?
- Car pour une fois, une fois depuis je ne sais combiens de temps, tu es rentré directement après le travaille sans faire d'heures supplémentaire et en plus, les enfants ne sont pas là ! Est-ce que tu comprend qu'après je ne sais combiens de temps, j'ai envie de mon mari ?
- Oui je le comprend, et tu comprend que moi je puisse ne pas en avoir envie ?
- Je ne sais même pas pourquoi tu n'en à pas envie ! Si tu m'expliquais on pourrait essayer de nouvelle chose ! Je ne sais pas moi ! La sodomie par exemple ou, dans la douche ou je ne sais quoi ! Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais notre mariage et aussi bancale qu'une chaise de grand mère ! Dit-elle en agitant ses bras et en commençant à s'énerver.
Plus je la regardais plus ça me paraissais clair. C'était ce soir. Aujourd'hui. Je veux plus jamais l'avoir dans mon intimité.
J'inspirais et expirais doucement et la regardais dans les yeux en mettant une main dans ma poche de smoking.
- Je l'ai bien remarqué. Très bien même ne t'en fais pas. Notre mariage ne marche plus. Que ce soit sur le plan intime ou juste au niveau des sentiments. Satomé, je ne t'aime plus. Je ne suis plus amoureux de toi. On a vécu de très belles années ensemble, mais toi et moi, c'est fini. Je ne veux plus avoir à me forcer, à rentrer le soir à la maison et à devoir supporter tes crises incessante.
Je la regardais se décomposer pendant un instant , et pendant l'espace d'une seconde j'ai cru que j'allais la voir pleurer devant moi, mais à la place, elle se mettait encore plus en colère et levais sa main pour me gifler. J'attrapais son poignet et la jetais sur le canapé. Allais dans le bureau et ouvrais un des tiroirs et en sorti un contrat de divorce, le jetais sur la table basse en revenant dans le salon.
- Je demande le divorce Satomé. Pour moi, à partir d'aujourd'hui, nous ne sommes plus ensemble, nous ne sommes plus marié. Pour moi, tu es la mère de nos enfants et c'est tout. Tu peux rester ici. Je vais me faire une valise pour le moment et aller à l'hôtel. Je viendrais chercher le reste de mes affaires ensuite. Je te laisse la maison. Mais tu devra travailler car je ne la payerais plus après le mois de décembre. Dans deux mois. Ça te laisse du temps.

Je me tournais et allait dans la chambre. Prenais une valise et mettais dedans en premier mes affaires de boulot, puis, quelques vêtements ainsi que de l'argent liquide que j'avais mis de côté depuis que j'étais avec Yuho.
Je fermais ensuite la valise et regardais ma main avec la bague de mariage. Je la retirais et la posais sur la table de chevet de Satomé. Je suis enfin libre. Libre de ne plus devoir revenir ici et de devoir la supporter. Libre de passer le temps que je veux avec Yuho. Je suis, tout simplement, libre.
Je prenais la valise et en sortant de la chambre, je voyais Satomé assise sur le canape, entrain de fixer les papiers du divorce.
- Je te laisse l'annoncer aux enfants. Dit leurs ce que tu souhaite.
- Je suis sur que tu me trompe.. J'en suis sur.. C'est si clair maintenant..
Elle levait la tête vers moi, des larmes de rage coulaient sur ses joues. Elle se levait doucement et s'approchait de moi.
- Comment elle s'appelle ? Hein ? Comment s'appelle cette pouffe avec qui tu t'envoie en l'air et pour qui tu me quitte hein ? Elle doit être sacrément forte pour qu'elle arrive à te retourner la tête aussi facilement ! Et Junk ? Il est au courant ? Forcément qu'il l'est.. Mais tu vas répondre oui ! Tu me crois conne à ce point là ?! Tout tes retards à la maison, toute tes absences.. Tu me trompe et j'en suis sur ! Je ne te laisserais pas t'en sortir aussi facilement ! Je refuse de signer tend que tu n'avouera pas que tu me trompe ! Je vais te vider ! Tu vas tout perdre ! Ta boîte, ta maison, ta voiture, ton argent, et même les enfants ! Ils viendront vivre avec moi !
Je la regardais avec pitié, jamais cette femme auparavant si belle et fière, ne m'avait semblait si laide et repoussante. Je la découvrait sous un nouveau jour, sous une nouvelle vision.
- Satomé. Toi et moi, c'est fini. Je ne t'aime plus. Et pas besoin qu'il y est une autre femme pour ça. Tu es repoussante. Je t'exècre. Prend moi tout si ça te chante, mais moi il me reste quelque chose que toi tu viens de perdre. De la dignité.
Je sortais ensuite de la maison. Mettais ma valise à côté de moi dans la voiture et parti.
Je regardais la maison dans le rétroviseur devenir de plus en plus petite au fur et à mesure que je m'éloignais. Jamais elle ne m'avait paru si hostile. La prochaine fois que j'y retournerais, se sera pour déménager toute mes affaires.
J'appelais Yuho, il était 20 heure , presque 21 heure, mais il ne doit pas encore dormir normalement.
En entendant le "Bip" de décrochage, je souriais.
- Mon petit chéri ?
" Oui mon n'amour ? Tout va bien ? C'est rare que tu m'appelle en étant chez toi. Tout se passe bien ? "
- Tout se passe à merveille. Et en faite, la soirée à été un désastre. Satomé et moi nous sommes encore plus engueulée que d'habitude et, je lui ai jetais les papiers du divorce à la figure. Il y a assez de place chez toi pour une personne en plus ?
Il y avait un silence à l'autre bout du fil, jusqu'à ce que je l'entende pleurer un oui.
" Oui ! Oui il y a largement assez de place ! "
Je raccrochais en souriant. J'appelais ensuite Junk pour l'informer de la soirée puis, je raccrochais en lui laissant un message sur sa messagerie puisqu'il n'avait pas répondu.

Je me garais sur le parking d'un hôtel et marchais jusqu'à chez Yuho. En toquant, je fus pris d'un doute. Et si, maintenant que je ne suis plus avec ma femme, il me lâchais car il n'y avait plus l'excitation de se cacher ? D'être discret ? Non, je vais m'enlever ça de la tête tout de suite.
Il ouvrait la porte à la volais et me sautais dans les bras comme un petit koala. Je le serrais fort contre moi en entrant chez lui. Je fermant la porte avec une main rapidement puis lâchais ma valise dans l'entrée et je nous laissais tomber sur son lit en le mettant sur moi. Je le sentais pleurer. Il avait les épaules qui tremblaient. Et les mains chaudes. Et surtout je sentais ses larmes sur mon épaules. Je caressais sa tête en l'enfouissant encore plus dedans.
- C'est des larmes de joie j'espère ?
Il hochait vivement la tête en me serrant encore plus fort contre lui. Je passais ma main dans ses cheveux et les décalait de son cou avant de l'embrasser dans le cou tendrement et doucement. Il portait déjà sa robe de chambre longue blanche. Tout en embrassant son cou, je caressais ses hanches en descendant doucement ma main sur ses fesses. Je regardais son corps frissonner à chacun de mes mouvements. Je nous retournais doucement en me mettant sur lui.
Je regardais ses yeux humides et séchais ses larmes en souriant.
- A partir de maintenant, nous sommes vraiment ensemble.. Juste.. Pour mes enfants.. Peut-être le temps que je leurs explique.. Surtout pour Deshiku..?
- Ne t'en fais pas je comprend ! Je comptais te le demander en plus si tu souhaitais que l'on reste encore un minimum discret. Dit-il en rougissant.
Je caressais sa joue. Il était si doux , si patient, et si compréhensif, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je serais toujours certainement encore entrain d'essayer de réparer les morceaux d'un mariage déjà voué à l'échec.
Je m'allongeais à ses côtés après mettre mis en boxeur Calvin Klein et le serrait dans mes bras alors qu'il était déjà entrain de s'endormir, je n'eus même pas le temps de lui demander comme c'était passé sa journée. Je le lui demanderais demain.
Je caressais ses cheveux doucement alors qu'il commençait déjà à s'endormir contre moi. A partir d'aujourd'hui, cette vie devient mon quotidien..

Tromperie et amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant