Point de vu : Yuho
~ Devant le lycée. Vendredi matin. 2020. Heure : 7h45 ~
J'embrassais tendrement Komori alors qu'il venait de me déposer devant le lycée. Nous n'avions enfin plus à nous cacher. Pour la première fois il était sorti de sa voiture. M'avait attrapé le bras et m'avait embrassé devant tout mon lycée. J'étais gêné mais tellement heureux qui officialise notre relation aux yeux de tous, je savais que pour lui c'était un grand pas en avant.
- Passe une bonne journée et à ce soir mon coeur. Me chuchotait il a l'oreille avant de re partir dans sa voiture.
J'étais sur mon petit nuage. J'avais l'impression d'être le plus heureux des hommes.
Je me tournais pour entrer au lycée et je voyais Deshiku me fixer. Depuis la dernière fois ou il était au tel avec sa soeur, j'essayais de faire des efforts avec lui, mais une partie de moi refusait de le croire innocent. Trop de choses étaient contre lui et malgré tout ce qui pouvait aller en sa faveur, rien n'y faisait j'étais toujours mal à l'aise en sa présence. Mais, comme j'essayais de me convaincre, ça devait juste être mon imagination..
- Et bien. Ça c'est du baisé.
Je rougissais et tournais la tête vers lui en lui tirant la langue.
- C'est mon bisous afin de supporter ta tête et celle des profs !
- Pas gentil ça ! Dit-il en me donnant une légère tape sur le haut de la tête.
Je rigolais en le laissant prendre un peu d'avance le temps de refaire mes lacets. Je regardais tomber devant mes yeux un petit porte clés que je ramassais et me précipitais vers Deshi en lui redonnant. C'était un porte clés "meilleur ami" que je lui avait offert il y a 2 ans je crois ou il y avait nos deux prénom écrit dessus. J'étais étonné qu'il le porte toujours, surtout que c'est un truc de gosses et que je ne l'avais même pas remarqué !
- Deshi ! Attend tu l'as fait tomber !
Il se tournait et le récupérait en le raccrochant à son sac doucement.
- C'est le fermoir qui est cassé.. Un jour je vais vraiment finir par le perdre..
- Passe voir un bijoutier se weekend pour qu'il te le bloque ? Même si c'est juste un truc de gamin.
- De quoi tu parle ? C'est le premier cadeau que tu m'as fait ! Il est super important pour moi ! Dit-il en s'exclamant et en vérifiant tend bien que mal qu'il tenait bien.
- Et puis d'ailleurs comment ça se fait que tu ne sois pas au travaille ? Enchainait-il.
- Le patron ma donné ma matinée pour me remercier de l'avoir aidé certains jours ou je ne devait pas travailler !
- Oh je vois..
Un sentiment de malaise me remontait du ventre jusqu'au crâne.
- J'ai du manger un truc qui passe pas.. Prend moi les cours s'il te plait.. Dis-je en courant à l'infirmerie.
J'avais trouvé une excuse pour vite partir. Cette sensation m'était devenu insupportable. Dès que je la sentais je ressentais par la même occasion une forte envie de vomir.
Je me postais devant l'infirmerie et attendais monsieur FONTANSKI. D'ailleurs, depuis hier j'avais mal aux fesses.. Mais ça c'est tout autre chose.Monsieur FONTANSKI arrivait quelques minutes après et fut lui aussi surpris de me voir et m'ouvrait l'infirmerie en me laissant entrer en premier. J'allais directement m'asseoir sur mon fauteuil habituelle en le regardant faire sa routine. Mise de la blouse. Ouverture des armoires à médicaments. Se servire le café et un chocolat pour moi. S'asseoir en face. Ouvrir ses dossiers puis, me regarder en souriant.
- Alors dit moi Yuho, qu'est-ce qui t'amène se matin. Physique ou psychologique ?
- Les deux ! Dis-je en souriant.
- Oh non me dit pas que tu t'es mis à te scarifier suite aux soucis qu'il y a eu ? Dit-il en commençant à s'agiter sur son fauteuil.
- Hein ? Quoi ? Bien sur que non !
- Ouf tu m'as fait peur ! J'ai cru devoir sortir avec le scalpel trouver le coupable pour le découper !
Je rigolais et buvais un peu de mon chocolat chaud ou je voyais flotter au dessus deux petits chamallows qui se battaient en duel pour savoir qui aller être mangé en premier.
- Alors commençons par le physique ?
- J'ai mal aux fesses depuis hier et sa passe pas même en prenant des dolipranes..
Je le regardais sortir mon dossier et griffonner quelques trucs.
- Je vois, tu t'es cogné, tombé sur les fesses ? Des bleus ?
- Des bleus oui.. Mais aucun de ses deux là..
Il se stoppait net et levait lentement la tête vers moi avec un air meurtrier sur le visage.
- Qu'est-ce que tu as fait avec ton arrière train ? Me ment pas si j'inspecte je le saurais !
- J'ai fait des trucs avec mon copain .. Dis-je doucement en rougissant jusqu'à la pointe des cheveux.
- Oh alors lui je vais le.. Hum.. Déformations personnelle.. Attend un peu et si vous le refaite dit lui de bien lubrifier et d'être plus doux surtout s'il te laisse des bleus ! Mon dieu tes parents m'ont dit de veiller sur toi et c'est comme ça que je le fais.. Ils doivent se retourner dans leurs tombent à cause de moi..
Je ricanais en buvant mon chocolat et en mangeant le chamallow rose car il avait une bonne tête. Duel terminé pour eux deux.
- Mais non ! Ils seraient fièrent de vous ! Et d'ailleurs par rapport à mon petit ami.. C'est pas le type que vous avez vu la dernière fois ..
- Hein ? C'est qui alors ? Pourquoi tu m'as menti ? Je suis pas un bon tuteur de secours ! Dit-il en faisant mine de faire une attaque.
- C'est le père de Deshiku.. Vous l'avez déjà vu aux réunions parents profs..
- Ah ! Celui toujours en costard qui semble en dépression dès que sa femme ouvre la bouche ? Mais il est marié !
- Divorcé !
- Yuho !
- Pas moi !
- Bêtise !
- Plus bêtise !
Il me regardait en fronçant les sourcils avant de se renfoncer dans son siège en vidant sa tasse de café dans sa bouche.
- Raconte moi tout.. Sinon tu ne sortira pas d'ici en un seul morceau !
Je ricanais et lui racontais toute mon histoire avec Komori en même temps de boire le chocolat chaud. C'était marrant car plus je racontais plus j'avais l'impression qu'il implorait mes parents de ne pas le tuer sur place pour avoir aussi mal veiller sur moi.
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Tromperie et amour.
RomanceKomori, un homme d'affaire de 37 ans, marié à sa femme Satomé, deux enfants de chacun 15 et 17 ans, s'ennuis de sa vie avec sa femme qui est de plus en plus désastreuse. Mais, depuis quelques temps, Komori est distant de son travail pourtant, person...