Komori, un homme d'affaire de 37 ans, marié à sa femme Satomé, deux enfants de chacun 15 et 17 ans, s'ennuis de sa vie avec sa femme qui est de plus en plus désastreuse. Mais, depuis quelques temps, Komori est distant de son travail pourtant, person...
Je m'étais réveillé en retard et je devais donc courir pour arriver à l'heure au lycée, mon réveil n'avait pas sonné. J'avais du oublier de le mettre hier soir. J'envoyais un message rapide à Deshiku comme quoi j'allais peut-être arriver un peux en retard. Il me répondait qu'il s'en doutait puisque je n'étais pas encore là et qu'il m'attendait devant la grille du lycée et que donc je n'avais pas intérêt à arriver en retard car sinon je nous mettais tout les deux en retard. Je tapais mon meilleur sprint et toussais en m'étalant contre Deshiku dès que je le voyais au portail. - Dit moi que je suis à l'heure ! Je me redressais et vérifiais que je n'avais rien fait tomber de mon sac durant ma course. - Non, tu es pile à l'heure même ! - Alors pas une minute à perdre ! J'attrapais sa main et le tirais en classe rapidement. Nos places en classe sont côtes à côtes. Même en cours on était à coté. Je tirais ma chaise et m'asseyais en même temps que le professeur entrait en classe. Le lundi matin je commençais toujours avec deux heures de mathématique. C'est ennuyant à mourir mais faut dire que c'est là que la classe met le plus de bazar. - Au fait Yuho ? Ça te dis qu'on mange ensemble pour une fois ? Je regardais Deshi' en souriant. - Avec plaisir ! C'est vrai que ça fait longtemps ! - Ça ne va pas déranger ton copain ? - Je pense que il peux comprendre si c'est toi ! Il me regardait en levant un sourcil et en se penchant vers moi. - Tu lui a parlé de moi ça veux dire ? - Visiblement. Dis-je en tirant la langue. - Alors ça veux dire que je vais bientôt le rencontrer ? - Non ! Dis-je en tirant la langue à nouveau. Je regardais Deshi'. Je me demande comment il va réagir quand il apprendra que je suis avec son père. C'est mon seul ami, ou du moins vrai ami. On se connait depuis quelques années déjà en plus.. - Pas gentil ça ! Je rigolais et mettais la main dans ma trousse pour attraper un stylo. Mais je retirais rapidement ma main et regardais la ligne rouge qui longeait un de mes doigts. - Aie ! Mais qu'est-ce que.. - Qu'est-ce qu'il y a ? Je mettais mon doigt dans un mouchoir pour arrêter le saignement et vidais ma trousse sur ma table après avoir décalé mon cahier. La lame de mon taille crayon été décollé du support en plastique. Je cherchais la visse et la trouvé entre deux stylo. Il s'était cassé. - Tu veux qu'on aille demander des pansements à l'infirmerie ? - On ira demander à la récré ne t'en fais pas.. Tu as des ciseaux ? - Tu sais c'est pas par ce que tu as une coupure sur un doigt qui faut le faire sur les autres doigts.. Dit-il en me tendant son ciseau. - C'est pas pour ça idiot ! Je vais simplement revisser le taille crayon. Je prenais ses ciseaux et commençais mon atelier bricolage et rafistolage de taille crayon. Quelques instants après je l'avais fini et je souriais. - Là je ne me couperais pas ! - C'est sur ! Tu es sûr que tu as bien serré d'ailleurs ? - J'en ai les mains rouge alors oui j'en suis sur ! Je regardais mon téléphone vite fait en espérant voir un petit message de Komori mais rien. Il devait encore être chez lui à cette heure là, le lundi il commence un peux plus tard que les autres jours. Plus que 6 jours..
Nos deux cours du matin finirent assez vite pour une fois et vers 10 heures et quelques, je reçus enfin un message de mon chéri. Je m'asseyais sur un banc en attendant que Deshiku finisse son cours de portugais. Je répondais à Komori avec le sourire au lèvres. Mais, en même temps je reçus un message de Junk me demandant si on pourrait se voir après mes cours et qu'il devait me parler. Je regardais sur le côté et réfléchissais. Ce soir je travaillais il y a donc de forte chance pour que Komori vienne me voir sachant que l'on ne sait pas vu ce matin. Je grattais ma nuque en lui répondant que ce soir je ne pourrais pas mais, que demain je pourrais lors d'un de mes trous dans la journée.
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Quand je levais les yeux de ma conversation avec Junk, je voyais Deshiku me regarder en souriant. - Ton copain ? - Non un .. Euhm, ami si je peux dire ça comme ça .. Il fronçait les sourcils. - Un type qui te cause des soucis ? Tu me le dirais si quelqu'un t'emmerdait ? - Oui ne t'en fais pas ! Promis. tu n'as pas besoin de t'inquiéter autant tu sais ? - Je te connais, tu n'aime pas inquiéter les autres alors tu gardes tout pour toi, mais je suis là moi, je ne suis pas une plante verte dans son pot en argile. - Tu es sûr ? car tu te décrit vachement bien quand même ! Il me donnait une petite tape à l'arrière de la tête tout en avançant vers les escaliers pour aller sur le toit. - On va faire quoi sur le toit ? - Voir des putes. - Eh.. C'est pas gentil de se foutre de moi d'abord ! - Question idiote , réponse idiote, on va se poser, il fait pas trop froid. Dit-il en montant les escaliers en colimaçon en fer. - Pas trop froid.. Pas trop froid, pour toi oui ! - Tu n'auras cas te coller à moi. - Bouillote sur pâtes ! - Totalement. Je lui tirais la langue alors qu'il était dos à moi. Il poussait la porte pour accéder au toit qui était une zone que les élèves ont aménagé avec l'accord des CPE et du directeur il y a quelques années. Ils avaient rendu la surface plate et avait mis des bancs, des grillages pour éviter les suicides et un abris pour s'il pleuvait. On allait vers un des bancs qui était sous l'abri. On posait nos sacs dans un des coins, et nous nous asseyions par terre. Le dos contre le mur. C'est pas comme si le banc était à même pas 1 mètres après tout. Le froid me saisissais immédiatement. Je crois que je doit être une des personnes les plus frileuses au monde. La moindre brise froide de vent me faisais frissonner en plus de me faire tomber malade très facilement. - Donne moi ton doigt. Je regardais Deshiku en prenant un peut de temps avant de comprendre, puis, je lui tendais le doigt ou je m'étais coupé pendant le cours. - C'est une légère coupure, c'est rien.. Il regardait vite fait et reposait ma main avant de sortir une canette de "Monster energy" de son sac et de l'ouvrir en me la tendant. - Tu en veux ? - Avec plaisir ! Dis-je en lui prenant des mains doucement et en la buvant avec mes deux mains. - Yuho? Je le connais ton copain ? Je le regardais en penchant la tête. - Pourquoi tu demande ça ? - Pour savoir. Pourquoi tu me dis pas son prénom en entier ? Il me regardait, il avait une sorte de regard à la fois triste et sérieux en étant légèrement penché vers moi. - Tu es bizarre Deshiku.. Tu me poses beaucoup de questions aujourd'hui sur lui.. Tu es sûr que ça va ..? Dis-je en me reculant doucement alors qu'il attrapait mon poignet d'un coup. - Tu t'en rappelle ? - De quoi ..? Il soupirait et lâchait mon poignet doucement en s'excusant de ce qu'il venait de faire et se levait. Je le suivais du regard alors qu'il ramassait ses affaires et re rentrait dans le bâtiment, me laissant seul sur le toit. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de se passer. Pas du tout même. Me rappeler ? De quoi ? J'ai fais un truc qui fallait pas ? Hors sortir avec son père.. Et s'il était au courant ? Et si Junk en avait parlé à Deshiku ? Comment il aurait pu être sur qu'on se connaissait ? C'est de ça qu'il voulait me parler ? Je commençais à stresser et à me mordiller un doigt en serrant mes genoux contre moi.
Quand l'heure fut venu je descendais du toit sans même avoir mangé du coup et me dirigeais vers mon travail. J'habitais un appartement en haut de la superette au 2ème étage. A même pas 10 minutes à pieds de mon lycée. - Bonjour monsieur SUDORI ! Dis-je en poussant les porte de la superette. - Oh bonjour mon garçon ! Comment tu vas aujourd'hui ? Je souriais et passais derrière me prendre mon tablier et revint le mettre en discutant avec SUDORI. - Très bien et vous ? - Autant la forme qu'un enfant ! Je souriais et commençais à travailler en accueillant les clients qui entraient. J'espère que Komori va bien et que sa journée se passe bien.. Mon dieu, je stresse que Deshiku soit au courant.. Il était si étrange tout à l'heure..
L'histoire avec Deshiku me prenait la tête durant tout mon travail. A un moment vers les 19 heures 10 j'entendais la voix de Komori dans la boutique , elle me faisait directement sourire et j'oubliais immédiatement tout les soucis qu'il y avait eu durant la journée.
