Point de vu : Yuho
~ A la petite superette. Vendredi. 2020. Heure : 7h 20 ~
Une semaine était passé depuis l'incident de la lettre. Je suis retourné en cour le lendemain et tout allaient très bien. Pas d'oiseaux mort, pas de coeur, pas de couteau, pas de lettre, ou d'insulte. Et ainsi tout le reste de la semaine. Je pourrais dire que c'était une semaine tranquille mais pas vraiment. Samedi soir après que l'on ai tout les deux fêtés mon anniversaire, Komori c'était fait harcelé d'appels toute la soirée et ne voulait pas me dire qui c'était et ne prenait même pas le temps de décrocher. Il était de mauvaise humeur et tendu. Son comportement m'a rappelé quand il trompait Satomé et m'a ensuite fais penser à ce qui était écrit dans la lettre, et ça m'a tellement mis mal que j'ai fini par pleurer et vomir. Inquiet il m'a expliqué ce qui se passait. Qu'il se faisait harceler d'appels et de mails de menaces que ce soit au travaille ou même sur son tel et son mail personnel. Et qu'il n'a rien voulu me dire pour ne pas m'inquiéter. J'ai aussi fini par lui dire ce qui se passait de mon côté ainsi que les impressions que j'ai eu dans la rue, mais, je n'ai rien dit par rapport à Deshiku. Il s'est directement énervé. Mais pas après moi pour ne pas lui avoir dit, mais après lui même car selon lui, c'était de sa faute si je ne lui ai rien dit. Car il n'était pas assez à mon écoute. Je lui ai expliqué aussi mon point de vu du fait que j'avais peur que ça le stress encore plus par rapport à son travaille et à son divorce avec "l'autre frappa-dingue" comme il appelait Satomé quand elle le spammait de message par rapport au divorce et à sa soit disant tromperie avec une autre femme. Il l'a bien trompé c'est sur ça, mais, pas avec une femme en tout cas.. Du coup, il m'a laissé répondre à chaque appel qu'il recevait si ça pouvait bien me convaincre qu'il ne me trompais pas et moi en échange je lui ai montré la lettre et lui ai promis de tout lui dire s'il m'arrivait à nouveau quelques choses.
Se matin , comme chaque Vendredi je faisais l'ouverture de la superette de monsieur SUDORI. J'aimais beaucoup faire l'ouverture et les matins car c'est souvent là que on a l'occasion de parler avec les clients, de les aider à choisir et aussi de voir la ville se réveiller ainsi que de voir les gens se dépêcher d'acheter leurs cafés du matin pour ensuite filer au travaille. C'était l'ambiance et le moment que je préférais.
Je levais le rideaux de fer. Ouvrais la porte principal. Mettais en place le panneau "Ouvert". Sortais le tapis devant la porte. Ainsi que les tables et les chaises en plastique pour ceux qui achète à manger et mange sur place. Allumais la caisse et les caméras. Mettais mon tablier et je me mettais ensuite au travaille. En attendant que les clients entre je passais le ballais dans le magasin. Nettoyais les vitres. Vérifiais les rayons. Rangais les magazines par genre. Jeux. Voiture. Mode. Pornographique. Actualité. Enfant. Mettais à jour les promotions de la journée. Vérifiais la machine à café et rajoutais du café lorsque les clients l'épuisait. Encaissais. Et je recommençais ainsi de suite toute la matinée.
Vers les 9h30 Komori passait m'embrasser et se prendre un petit café avant de partir au travaille. J'étais heureux que notre début de vie à deux se passe aussi bien. Enfin. quand on enlève la ou les personnes qui nous embêtaient.
- Votre petit ami n'est pas un peu plus âgé que vous ?
Je regardais la cliente qui devait avoir dans le trentaine bien entamé. Je lui souriais en même temps de lui répondre et de l'encaisser.
- Effectivement !
- Et vos parents ne disent rien ?
- Du moment que je suis heureux, ça leurs convient !
Elle me souriait et prenait ses articles dans un des petits sacs en plastique que nous vendions pour 0,01 centimes.
- Au revoir et à bientôt !
Je lui répondais les politesses en retour puis continuais à travailler tranquillement.J'étais triste de finir le travaille à midi mais il fallait bien que je mange et qu'ensuite je fonce au lycée. Faudrais d'ailleurs que je demande à Deshiku s'il a bien prit les cours pour moi.
Je me prenais une salade de nouilles avec des morceaux de poulet et de grain de maïs ainsi qu'un ramune limonade / Cassis, en dessert une part de moelleux a la coco, des couverts en bois et une serviette pour les mains. Je mis le tout dans un des petits sac. Paya le surplus de ce que j'avais pris et parti pour le lycée. Pour chacun de mes déjeunés, ou repas, j'avais le droit a tend d'argent, généralement entre 7 et 10 euros. Je pouvais totalement me faire un repas mais comme j'étais assez gourmand, surtout avec le ramune et le moelleux à la coco et bien je dépassais assez souvent de quelques centimes.
En arrivant au lycée, je passais ma carte étudiant sur le petit portillons. Le poussait une fois qu'il eu détecté ma carte et allais rejoindre Deshiku qui, comme à son habitude, se trouvait seul sur une des tables à manger dans la cour.
- Deshi' ! Je suis là. Pardon du retard !
Il levait la tête de son téléphone et me sourit.
- C'est rien ! Je t'attendais pour manger. Dit-il en sortant un panier repas qu'il avait du s'acheter un peu plus tôt.
- Tu me copie !
- Totalement !
- Tu as pris les cours pour moi au faite ? Dis-je en ouvrant ma salade et en mélangeant les deux sauces.
- Voyons, tu me prend pour qui ?
Je le regardais sortir une pochette avec tout les cours de la matinée dedans. Je la mis dans mon sac en souriant.
- Qu'est-ce que je ferais sans toi hein ?
- Tu passerais sous le bureau des professeurs pour avoir les cours ! Dit-il en rigolant tout en mangeant ce qui semblait être des sandwich au jambon et au parmesan.
- Certainement !
On rigolait tout en mangeant.
Je n'avais plus cette impression que j'avais eu la semaine dernière quand il était venu à l'appartement. J'étais soulagé. Je devais vraiment être à bout.
- Ca va ? Tu as l'air ailleurs d'un coup?
Je rigolais et expliquais à Deshiku pourquoi j'étais aussi loin dans mes pensées.
- Tu me pense vraiment capable de ça?
- Bien sur que non ! Pour ça que actuellement je suis avec toi !
- Tu m'as fait peur !
On rigolait quelques instants tout en mangeant puis, quand il fut l'heure de retourner en cour, nous y allions à reculons. Mais bon , quand il le faut, il le faut hein.On finit les cours à 18 heures comme tout les vendredi et une fois aux portails, il parti dans sa direction et moi dans la mienne. Je rentrait directement à mon appartement. En voulant mettre ma clef dans la serrure j'eus la sensation de me faire observer d'à travers ma porte. Comme si, quelqu'un était dans mon appartement et m'observais depuis le hublot de la porte. Je secouais la tête en me disant que je me montais à nouveau la tête tout seul. Je mis la clef dans la serrure et je n'eus pas le temps de la tourner que je vis la poignet de la porte bouger. C'était très léger mais, elle avait belle et bien bougé. Je laissais la clef dans la serrure et appelais Komori.
- Mon coeur ?
" Oui ? Qu'est-ce qui se passe ? "
Je ne répondais pas tout de suite, essayant de voir si la voix de Komori venait de dans l'appartement mais non. J'avalais ma salive et me mis dos à la porte. Si ce n'est pas lui qui est-ce que ça pourrait être? Junk? Il sait ou j'habite mais pas le numéro de l'appartement. Une idée très désagréable me vint à l'esprit pendant un quart de seconde mais je devais la vérifier. Je raccrochais rapidement et appelait Deshiku en suivant. Je priais le ciel pour ne pas entendre de sonnerie de derrière la porte. Je faisais mine de parler encore au téléphone en attendant. La sonnerie de One Piece derrière la porte me fis sursauter net. Je retirais la clef de la serrure. Couru en bas des escaliers. Sortais du bâtiment. Et me tapais mon meilleur sprinte jusqu'au travaille de Komori.Une fois arrivé, je poussais la porte de l'agence avant de m'écrouler à genoux sur le sols. Je sentais tout les regard sur moi, je cherchais Junk ou Komori des yeux. Ma poitrine me brulait. J'avais l'impression que c'était le seul endroit chaud de mon corps. Tout le reste me semblait glacé. Congelé même.
- Yuho ? Qu'est-ce que tu fait là ?! Ça va ?!
Je levais les yeux vers Junk, lui faisant signe que je n'arrivais pas à parler il me portait doucement en essayant de voir si j'étais blessé, puis, m'amenait au bureau de Komori.
- Mon chéri ?!
Dès que Komori me vit, il se levait et avec Junk ils me firent m'asseoir sur le petit canapé qui été dans un coin de la pièce.
- Qu'est-ce qui c'est passé ? Tu te sens bien ? Junk, vas chercher une bouteille d'eau dans la salle des employés s'il te plaît et un désinfectant ainsi qu'une compresse et un ruban coupé en deux.
Je regardais ou il regardait. Je m'étais coupé à la main. Certainement quand je me suis accroché à la porte d'entrée du bâtiment pour tourner.
J'essayais de parler mais aucun son ne sortais de ma bouche. J'avais l'impression que plus je parlais plus mon corps devenait froid et ma poitrine brulante.
Junk revint rapidement avec tout ce qu'il fallait et m'aidait à boire alors que Komori s'occupait de me soigner. Il me fallu ensuite quelques minutes avant de pouvoir leurs expliquer ce qui s'était passé. Komori semblait dubitatif alors que Junk était déterminé à aller casser des gueules comme il dit.
- Mais.. Tu es sur que c'est Deshiku ? Je veux dire, il y a beaucoup de personnes qui peuvent avoir cette sonnerie..
- Et beaucoup aussi sonne pile quand Yuho appel ? Rétorquait Junk.
Il baissait la tête. L'air triste sur le visage. Je le serrais dans mes bras.
Je comprennais ce qu'il devait ressentir. Il devait trouver sa dur à croire que son fils puisse faire ça, surtout que lui, n'était pas là. Mais, même pour moi c'était compliqué.. Surtout que même un peu plus tôt dans la journée, tout semblait normal avec Deshi'.
- Mais du coup, moi je me pose plusieurs questions. Comment il est entré ? Pourquoi ? Quand ? Et aussi, est-ce que c'est lui qui a mis en scène tout ce qui s'est passé au lycée ?
Je secouais la tête pour dire que je n'en savais rien. Komori se levait et s'assayait à côté de moi en me serrant fort dans ses bras. Je sentais des goutes d'eau tomber sur le haut de mon crane. Je serrais fort Komori.Après quelques minutes il se dressait et posait son front contre le mien.
- Tu es vraiment sûr que ça ne peut être que lui..?
J'hochais difficilement la tête. Une partie de moi voulait dire non mais .. Tout était contre lui. Même son téléphone.
- Si c'est vraiment lui, je ne lui pardonnerais jamais tout ce qu'il te fait vivre..
- Si c'est vraiment lui.. Il doit avoir de bonnes raisons..?
- Aucune raisons au monde ne pourrait justifier tout ce qu'il ta fait. En attendant, reste là, je vais aller voir si ma maison est enfin libre et tu vas venir chez moi.
- Hein ? Mais.. C'est pas un peu rapide pour que on vive ensemble ?
- On le fait déjà depuis presque deux semaines.
- C'est pas faux. Dis-je en lui souriant doucement.
- Alors un soucis de réglé. Reste ici avec Junk, moi, je vais m'occuper de voir si tout est bon d'accord ?
J'hochais la tête et l'embrassait tendrement avant qu'il ne sorte de la pièce.
Qu'est-ce que je ferais sans lui ?
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Tromperie et amour.
RomanceKomori, un homme d'affaire de 37 ans, marié à sa femme Satomé, deux enfants de chacun 15 et 17 ans, s'ennuis de sa vie avec sa femme qui est de plus en plus désastreuse. Mais, depuis quelques temps, Komori est distant de son travail pourtant, person...