Chapitre 1

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PDV Externe :

- Tom, qu'est-ce que tu fais ? Demanda le jeune homme sortant du sommeil dans lequel le sorcier l'avait plongé.

- J'essaie de rester en vie, figure-toi. Lui répondit-il. Oh ! Pas la peine d'essayer, tes pouvoirs ne fonctionnent pas ici.

- Libère moi, je t'en prie. Je ferais ce que tu veux. Implora-t-il alors.

- Je n'ai aucune confiance en toi, ou en cette chose qui te sert de copain.

- Nathan ?! Qu'est-ce que tu lui as fait ? S'exclama-t-il.

- Rien, rassure-toi. Il était retenu chez les sorciers, c'est pour ça que tu les as privés de leurs pouvoirs je te rappel. Je crois que j'ai tapé trop fort... Soupira-t-il.

- Qu'est-ce que tu comptes faire de moi ? Demanda-t-il en se rendant compte qu'il était bloqué, allongé sur le dos et retenus par des liens invisibles.

- Je vais faire toi l'arme la plus puissante que j'ai jamais possédé, et j'en ai possédé des armes puissantes...

Le jeune homme n'eut pas le temps de répondre que le sorcier fit d'étranges mouvements avec sa baguette magique tout en récitant une formule en Fourchelangue.

C'est alors que cinq braséros disposés en cercle autour de lui s'enflammèrent d'un seul coup et se renversèrent, libérant un liquide grisâtre, quelques instants plus tard.

- Ne fais pas ça je t'en en supplie !

- J'ai toujours adoré cette phrase !

Le sorcier continua et quand le liquide entra en contact avec le corps du jeune homme il commença à grimper, se dirigeants vers chaque extrémité. Et quand le dernier filament entra en contact avec son front, un vent étrange se leva et le liquide commença à être absorbé par son corps tout en provoquant d'incommensurables cris de douleurs.

Tout s'arrêta quand il ne resta plus de liquide, et quand le jeune homme ouvrit les yeux, ceux-ci étaient devenues gris et sans aucunes expressions.

PDV Externe

- Ella ! Ella réveille toi tu vas être en retard pour aller en cours ! S'exclama sa grand-mère.

- Oui mama. J'y vais. Souffla la jeune fille d'une voie ensommeillée et encore tremblante au souvenir de la nuit qu'elle venait de passer.

Après avoir pris une douche et son petit déjeuner, la jeune fille s'apprêtait à sortir quand sa grand-mère l'interpella à nouveau :

- Au faite ma chérie, que s'est-il passé hier soir ? Tu as fait un de ces bouquant avec tes meubles ! Lui demanda-t-elle gentiment ?

- J'avais vraiment envie de refaire l'agencement de mes meubles ! Tu me connais, je suis assez impulsive ! Mentit-elle.

Elle se retourna vers la sortie mais la voie de sa grand-mère la stoppa de nouveau :

- Tu n'aurais pas oublié quelque chose ? Demanda-t-elle malicieusement.

- Si, mais heureusement quelqu'un d'absolument merveilleux m'a rappelé que je devais t'embrasser. Lui répondit-elle avec joie.

Elle sorti de chez elle et se persuada que ce serait une merveilleuse journée en voyant le soleil qui brillait déjà fort dans le ciel de ce petit village des cinq terres.

C'est alors qu'elle fut parcourue d'une étrange sensation, partant de l'extrémité de ses mains jusque dans les moindres recoins de son corps.

Cela ne dura qu'une fraction de seconde, mais elle sentait que ce n'était pas normal et comme il ne se passa rien d'autre elle se remit à marcher.

Seulement quelques instants plus tard, lorsqu'elle traversait la petite route qui longeait le bord de la falaise, elle ne vit pas le bus s'approcher d'elle, tout comme elle ne le sentit pas lorsqu'il la traversa. Mais ce qu'elle vit en revanche ce sont des rangées de sièges passant à toute allures alors que le conducteur freinait de toutes ses forces.

Prise de panique elle décida de s'enfuir et courra jusqu'à son lycée qui ne se trouvait plus très loin. A seulement quelques mètres du portail, la même sensation la parcourue mais cette fois dans le sens inverse. Elle leva alors les yeux du sol et croisa le regard d'un surveillant qui la regarda avec incompréhension pendant quelques instants. Ce moment fut vite coupé quand son petit ami mis ses mains sur ses paupières :

- Devine qui c'est. Lui demanda Daniel d'une voie pleine de charme et d'amusement.

- Je sais ! C'est madame Schneidermann, la prof d'allemand ! S'exclama-t-elle en se retournant avant de l'embrasser.

Daniel avait les cheveux plutôt cours et blond, et les yeux presque gris, l'exact opposé d'Ella qui elle avait les cheveux aussi sombres que la nuit et les yeux vers. Leurs différences physiques étaient compensées par l'amour qu'ils se portaient mutuellement depuis maintenant 5 ans.

- On devrait aller en cours. Murmura-t-il contre ses lèvres

- Tu finis à quelle heure ? Lui demanda-t-elle.

- 18h, j'aide des secondes en Maths.

- Quelle belle âme ! Tu peux me rejoindre chez moi après les cours ? J'ai quelque chose à te montrer.

- Tes désirs sont des ordres ! Lui répondit-il avant de l'embrasser et de rentrer en cours.

Quand elle rentra chez elle plus tard dans la journée elle se dépêcha de remettre en ordre sa chambre qui portait encore les stigmates de sa nuit agitée.

A peine eut-elle le temps de finir que Daniel sonna à la porte. Elle ouvrit sa fenêtre et répondit :

- Tu ne devais pas finir à 18h ?

- Si mais l'élève a annulé.

- Ok j'arrive.

- Alors qu'est-ce que tu as de si important à me montrer ?

- Ecoute, je vais avoir besoin que tu sois très, très ouvert d'esprit mais surtout que tu reste calme.

- Tu commences à me faire peur là... Lui répondit-il légèrement inquiet.

- Crois-moi, tu n'es pas le seul.

Elle ferma alors les yeux et se concentra de toutes ses forces sur le fait de fermer la porte de sa chambre. Et effectivement, la porte de sa chambre se ferma d'elle-même, comme par magie.

- Mais qu'est-ce que c'est ce bordel ? S'exclama Daniel.

- Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe. Et ce n'est pas tout, ce matin un bus m'est littéralement passé au travers.

- Je... Je ne sais pas vraiment quoi te dire Ella.

- Je sais que c'est dure à entendre mais imagine ce que c'est pour moi. Je suis un monstre Dan.

- Je t'interdis de dire ça. Lui répondit-il sèchement.

- Alors, tu continues de m'aimer ?

- Peut m'importe ce que tu es Ella, c'est de ta personnalité que je suis tombé amoureux. Et tu es née avec ce... don ?

- Tu te souviens de ce soir-là au bords la falaise, quand nous regardions le couché de soleil près de la nouvelle villa et qu'il y'a eu ce flash de lumière verte ? C'est ce soir-là que tout a commencé. Et je ne crois pas que ce soit un don mais plutôt une malédiction.

- Tu rigoles ? Tu sais ce que tu pourrais en faire ? Tu pourrais sauver des vies tout comme tu as sauvé la tienne ce matin ! S'exclama le jeune homme.

- Je ne maitrise rien !

- Pour l'instant ! Il faut juste que tu prennes le temps et la motivation d'apprendre. Lui répondit-il plus calmement.

En attendant, je veux que tu saches que je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive et quoi qu'il puisse se passer.

Il prit alors la jeune femme dans ses bras et le couple s'endormit dans les bras l'un de l'autre.

Ella et les passagers - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant