Ella et les passagers - Tome 1

Chapitre 14

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Quand Quinto ouvrit les yeux, la lumière bleutée qui l'entourait lui agressa la rétine et il referma immédiatement ses paupières.

Quelqu'un avait dû remarquer son réveil, car tout de suite après, il entendit des sifflements et des tintements de carillon.

- Quinto, tu peux ouvrir les yeux maintenant. Lui fit une voix douce à son oreille.

Le dieu ouvrit alors les yeux, et l'incompréhension se déversa sur son visage quand il comprit qu'il ne se trouvait plus là où il avait fermé les yeux. Là où se voile de magie l'avait englobé.

Il fit plusieurs fois le tour de lui-même pour tenter d'apercevoir la source de cette voix, mais il ne vit rien. Tout ce qu'il voyait était la jungle dont les feuilles étaient bleues, à perte de vue.

- Qui est là ? Demanda-t-il.

Pendant plusieurs secondes, il ne se passa rien. Puis une multitude d'étincelles bleutées plus claire que les feuilles des arbres, se rejoignirent pour former des boules d'énergies.

Quinto se surprit à admirer ce spectacle qu'il jugea magnifique.

- Quinto. Le fameux nouveau dieu. Fit une la même voie, provenant des orbes.

- Comment savez-vous qui je suis ? S'étonnât-il.

- Nous avons tout su de toi, au moment même ou tu as posé pieds dans notre monde.

- Qui êtes-vous ? S'enquit-il.

- Nous n'avons pas véritable nom. Il fut un temps, très lointain où nous étions des sorciers de ce monde. Nous vivions sous le joug d'un dieu tout aussi puissant que toi. Mais d'une cruauté qui dépassait encore ça puissance. Nous frôlions l'extinction lorsque nous avons découvert un sortilège capable de défaire un dieu. Malheureusement, cette dernière bataille a couté à beaucoup de nos semblable leurs enveloppes corporelles. Laissant leur âme fusionner avec la quantité astronomique de magie nécessaire à un tel sortilège. C'est ce que nous sommes, les âmes de ces sorciers, vivants à travers la magie.

- Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis pas venu dans votre monde pour en prendre le contrôle.

- Nous le savons bien. Mais jamais plus nous ne permettrons qu'un seul dieu n'use de ses pouvoirs divins chez nous.

- Vous dîtes haïr les dieux mais vous agissez comme tel. Cracha-t-il.

- Vous vous méprenez. Nous n'intervenons jamais dans la vie des sorciers et des humains. Notre seul et unique but est de défendre notre monde des dieux.

- Que comptez-vous faire de moi ?

- Nous savons que vos intentions sont purement pacifiques. C'est pour cela que nous ne vous détruirons pas. En revanche, si vous usez de vos pouvoirs une nouvelle fois, nous n'aurons pas d'autres choix que de vous ramener de force dans votre monde d'origine.

- Et mes amis ?

- Ce ne sont pas des dieux. Ils n'ont absolument rien à craindre de nous.

Quinto voulut continuer à défendre ses positions, mais les orbes d'énergies perdirent de leur clarté pendant quelques secondes.

- Nous allons vous rendre à vos amis. Mais n'oubliez pas. Nous vous surveillons, vous et vos amis et nous ne tolérons pas une nouvelle utilisation de vos pouvoirs divin.

Quinto allait répondre quand le même voile que précédemment l'entoura à nouveau. Quand il rouvrit les yeux, il se trouvait de nouveau dans le monastère. Tous ces amis semblaient inconscients, sauf Pierre qui secouait doucement une jeune femme qu'il ne connaissait pas.

Il s'approcha doucement de Lucifer et entama un sortilège de guérison. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour qu'il ouvre les yeux et recommença son sortilège pour tous ses amis.

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- Ah ! Lucas ! J'imagine que tu m'apportes de merveilleuses nouvelles ! S'exclama Tom en apercevant le sorcier qui venait d'apparaître grâce au portoloin qu'il lui avait fourni.

- Oui, maître. J'ai récupéré les herbes et ingrédients que vous m'avez demandé pour la potion de contrôle, et je les ai déposés dans votre laboratoire.

J'ai par la même trouvé un moyen pour neutraliser la menace que représente Nathan. Ajouta-t-il en montrant la mèche de cheveux qu'il tenait encore fermement.

- Bien. Très bien. Tu as intérêt à annihiler très rapidement cette menace. Quitte à le tuer, purement et simplement.

- Maître, je ne sais pas si...

Le seigneur des Ténèbres ne le laissa pas finir et se leva rageusement du trône du Roi des sorciers.

- Si quoi ? Siffla-t-il rageusement.

As-tu peur de tuer ce Nathan ? Ton soi-disant « amour » t'empêcherai-t-il d'obéir à un seul ordre de ma part ?

- Non. Non maître. Je vais m'y mettre immédiatement.

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- Je n'en reviens pas qu'il ai pu tous nous mettre K.O... En particuliers toi, Quinto. S'exclama Lilith.

- Il ne m'a pas neutralisé. Lui répondit le dieu, encore plongé dans ses pensées.

- Alors que s'est-il passé ? Demanda Pierre.

- Son sortilège ne ma fais subir qu'un léger vertige. Je m'en suis vite remit. Quand j'ai essayé de riposter, une force supérieure m'en à empêcher et j'ai été transporté dans une sorte de dimension différente de celle-ci.

- J'ai déjà vu ce genre de magie quelque part. Lui répondit Pierre. Nous surnommons cette force supérieure « les Îngerii».

- Ça signifie « les anges » ? Lui répondit un Nathan interloqué.

- Oh, peut-être. Mais maintenant que je suis face à de vrais anges. Je pense que nous allons garder les Îngerii. Fit Pierre avec le sourire.

Il y'eut un instant de silence, personne ne savait comment agir après tous ces événements.

- Que voulait-ils ? Demanda Rebekah.

- Ils refusent qu'un dieu se serve de ses pouvoirs divins dans leur monde. Si je m'en sers de nouveau, ils me renverront immédiatement dans notre monde. Et croyez-moi, j'ai beau être extrêmement puissant, je ne pourrai absolument rien faire contre eux.

- Alors qu'allons-nous faire maintenant ? Demanda Nathan.

- Je suis sûre que la menace évoquée par la prophétie du dernier Iraz est ce sorcier et ce                  « seigneur des ténèbres ».

- Donc nous devrions agir dans le sens de cette prophétie ? Demanda Lucifer.

- Exactement. Nous allons donc entrainer Ella et nous allons développer ses pouvoirs aussi haut et aussi vite que nous le pouvons. Lui répondit Pierre.

Tous les regards se dirigèrent vers Ella qui étaient restées aussi discrète que possible. Elle tourna ses yeux au sol pour ne pas montrer à tous son regard encore fatigué.

Daniel posa une de ses mains sur son épaule dans un geste que se voulait rassurant.

Elle se redressa alors, mût par une volonté soudaine de se sortir de se guêpier.