Chapitre 6

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Point de vue de Molly : 

Ils ne sont même pas rendu compte que j'étais là. J'ai entendu toute leurs conversation et ce qu'a dit mon père m'a fait beaucoup d'effet. J'en pleurerais presque tellement je suis contente qu'il pense à moi comme ça. 

J'étais en train de nettoyer les armes du club quand ils sont arrivés. Je fait ça quand je m'ennuis et un peu pour les remercier de l'hospitalité. J'ai regardé une bonne demi-douzaine d'arme depuis une heure et j'en ai encore quatre ou cinq à faire et je déteste laisser mon travail en plan. Surtout quand je dois laisser une arme à feu démonter sur une table. Il suffit qu'un ton touche au mauvais truc et c'est la cata, parfois l'arme peu exploser dans les mains. Quand mon père m'a prit sur son épaule, j'ai préféré descendre déjà parce que je ne savais pas où il allait m'emmener et ensuite parce que j'avais un beretta démonté sur la table. 

Je me suis réinstallé et je continue a nettoyer l'arme sous le regard insistant des autres Bikers. 

"T'es là depuis combien de temps ? Finit par demander le président. 

- Depuis avant que vous n'entriez dans le club-house. J'ai entendu toute la conversation si c'est ce que vous voulez savoir. 

- On peut discuter s'il-te-plaît ? Demande finalement mon père. 

- Je t'en prie, assieds-toi."

Il s'installe en face de moi et je me rend compte que sa présence m'avait un peu manqué. C'est surement une des seules personnes à m'avoir jamais montré de l'affection, c'est sûrement pour ça. 

"Rentre au club s'il-te-plaît. "

C'était directe. 

"Désolée mais ça ne va pas être possible. Le fait que vous avez arrêté le commerce avec les Skulls a sûrement attiré leur attention et l'orphelinat les as surement prévenu de la disparition de leur prochaine commande. Si on retourne au club maintenant on se met en danger."

Il soupire. 

"On peut vous protéger Molly. On est des bikers pas des peluches. 

- Quand j'avais treize ans, un biker a réussis à trouver la planque où je montais les armes pour Sanchez. Tu sais ce qui s'est passé après ça ? Il s'est fait buter d'une balle dans la tête avec une des armes que j'ai construite. Je me doute que vous n'êtes pas des anges, mais vous n'êtes pas non plus invulnérables."

Il me regarde avec des yeux exorbités. Comme s'il ne se doutais pas que bosser pour Sanchez équivaut à voir des gens mourir. J'ai perdu beaucoup trop dans cette fabrique, à commencer par ma meilleure-amie de l'époque. 

"Est-ce qu'il portait un cuir à l'effigie du club ? Demande le président. 

- Je n'ai pas vu. Je sais juste qu'il avait la barbe au niveau du sternum et un tatouage avec la faucheuse dans le cou. 

- Putain pop's."

Attendez quoi ? Je le regarde étonnée. 

"Le type qui est entré dans la fabrique c'était mon père.

- Et vous faites encore affaire avec les Skulls après ça ? Je demande sincèrement. 

- C'est quoi le rapport ? Demande...Boots je crois. 

- C'est Runner, leurs président, qui a buté ce type. 

- Putain. Soupire Death. 

- Je ne te le fais pas dire. Il a aussi buté ma meilleure-amie sous mes yeux parce qu'elle ne travaillais pas assez vite et qu'il était de mauvaise humeur. Pour une fois que je m'attachais à un non-régulier, ça m'apprendra.

Thanatos Brothers and the squirrelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant