Chapitre 4

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Maddie ouvrait la porte à son frère.

- Tu es sûre Madds ? Ton petit-ami ne va rien dire si je reste chez toi ? Je peux aller chez moi, tu as dit que j'avais un nouvel appartement.
- Non. Ne t'en fais pas. Chimney préfère que tu restes ici. En plus, j'aimerai que tu trouves un nouvel appartement.
- Pourquoi ?
- Les escaliers que tu as sont dangereux. Je ne veux plus que... Tu ne dois pas... Te voir...

Son frère la prit dans ses bras.

- J'ai compris. Si ça te rassure que je déménage, je le ferai.
- Merci Evan.

Même si elle savait que l'alcool avait joué un grand rôle dans l'accident de son frère, s'il n'y avait pas eu ces escaliers, il aurait atteint son lit et il se rappellerait de ces dernières années.

¤¤¤*****

Evan regardait la télé. Sa sœur était au travail. Elle voulait rester avec lui, mais il allait bien. Il lui avait promis de rester tranquille pour la rassurer et il l'a presque poussé dehors. Cela l'amusait, car cela lui rappelait leur enfance. Il n'y avait que sa sœur qui s'occupait et s'inquiétait pour lui.

Il zappait de chaîne quand on frappa à la porte. Il se leva pour aller ouvrir.

- Capitaine.
- Bonjour Buck. Je t'ai déjà dit que tu pouvais m'appeler Bobby.
- J'ai un peu du mal encore. Entrez.
- Merci. Comment vas-tu ? Tu as eu un contrôle hier, il me semble.
- Je vais bien. Un peu mal à mon épaule, dû à la chute, mais c'est supportable. Les médecins disent que d'ici quelques semaines, après des séances de kinésithérapie, ça ira.
- Bien. Tant mieux.
- Vous voulez quelque chose à boire ?
- Non merci. Au fait, tiens. J'ai préparé ton plat préféré. Enfin, tu adorais quand j'en faisais, alors j'ai pensé...
- C'est très gentil. Merci. Je vais le poser à la cuisine. Asseyez-vous.

Il appréciait énormément le capitaine Nash. Ce dernier était venu souvent le voir à l'hôpital. Il lui avait même amené des biscuits fait maison aussi. Il cuisinait divinement bien.

Il revint au salon avec une tasse de thé.

- Je sais que vous l'aimez. Je vous ai entendu avec ma sœur.
- Merci.
- Capi... Bobby. Se reprot-il. En allant à mon appartement pour prendre des affaires, j'ai trouvé une lettre de la commission. Je sais ce que je vous ai fait, à vous et la caserne. Je... Peut-être que... Je ne pense pas que...

¤¤¤¤¤

Bobby compris où Buck voulait aller. Il avait peur de l'entendre. Il devait l'arrêter.

- Buck. Je ne t'en veux plus. Je te considère toujours comme un membre important de la 118. Et ...

Devait-il lui dire combien il l'appréciait ? Oui. Il le devait. Il avait dit qu'il le ferait quand Buck se réveillerait, mais avec son amnésie, il ne l'avait pas fait. À présent, c'était le moment idéal.

- Je te considère comme un fils. Un fils de cœur. Du jour où tu es entré à la caserne, je t'ai apprécié plus que les autres. Je t'ai pris sous mon aile. J'ai toujours été plus dur avec toi, mais car je sais que tu peux faire mieux. Que tu dois croire plus en toi.
- Vous devez alors m'en vouloir terriblement d'avoir fait ce que j'ai fait.
- Au départ oui. Je ne vais pas te mentir. Mais je te jure que j'ai oublié ma rancœur. Quand tu seras remis, saches que nous t'attendons a la 118.
- Merci.

Il l'attira à lui pour une étreinte. Il était hors de question que Buck ne reste pas à la 118. Il avait besoin de l'avoir sous ses yeux.

¤¤¤¤¤

Eddie passa ses mains dans ses cheveux. Il venait d'engueuler son fils car ce dernier lui demandait une nouvelle fois d'aller voir Buck. Il s'en voulait terriblement. Mais il n'était pas prêt à voir son collègue. Il ne savait pas comment agir face à lui. Il ne savait même pas ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre.

Un nouveau débutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant