Buck s'en voulait un peu d'avoir cédé à Eddie, mais il avait sû gardé l'esprit clair pour ne pas complètement cédé et se laisser aller à une étreinte.
Il s'habilla d'un pantalon de survêtement gris et d'un tee-shirt noir.
Il retourna dans son coin salon. Il sourit en voyant le brun avec Guizmo contre lui.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Un café.
- Je t'apporte ça.
Il alla dans son coin cuisine. Mais il put à peine approcher de la machine à café avec deux tasses qu'il se fit enlacer par derrière. Il sentit un baiser sur sa nuque, puis Eddie posa sa tête sur son épaule droite.
Il était un peu gêné par cet élan de tendresse. Il devait parler pour essayer de calmer ses battements de cœur.
- Comment va Christopher ? Je ne l'ai pas vu depuis presque quinze jours.
- Il révise. Vous lui manquez Guizmo et toi, mais il doit bien réviser pour les prochains examens.
- Je comprend.
- Si tu veux, vous pouvez venir vendredi soir à la maison. Il sera content de vous voir.
- D'accord. Il m'a énormément manqué. Tu veux que j'apporte quelque chose ? Tu veux que je cuisine ? Bobby m'apprend.
- J'avoue que ça changerai des salades que je prépare, mais...
Il posa un baiser sur sa tempe gauche.
- Alors j'apporterai le repas.
- Merci.
Le brun posa un baiser sur son cou.
- Les cafés sont prêts. Allons dans le salon. Après, il faudra que j'aille sortir mon petit monstre sur pattes.
Le brun recula.
- Je pourrais vous accompagner ?
- Tu n'as rien mieux à faire ?
- Tu veux dire à part être avec l'homme que j'aime et son adorable petit chien ? Non.
Il se mordilla la lèvre inférieure pour ne pas trop sourire. Entendre Eddie dire de lui qu'il était l'homme qu'il aimait lui fit autant d'effets que son ''je t'aime'' de plus tôt.
- Arrête de faire ça, sinon je ne répond plus de rien. Lui dit le brun.
Il fronça les sourcils.
- Faire quoi ?
Sans s'en rendre compte, il se mordilla de nouveau la lèvre inférieure.
- Ça.
En moins de deux secondes, Eddie avait prit son visage entre ses mains et il l'embrassait passionnément.
- D'accord. Pas de mordillements. Mais c'est un tic. Tu ne vas pas réagir ainsi à la caserne quand même ?
- Pourquoi ? Je ne pourrais pas ? Tu veux qu'on cache qu'on est ensemble ?
- Quoi ? Non. Mais si tu me sautes dessus chaque fois que je fais ce geste sans m'en rendre compte, pas sûr que Bobby apprécie. Imagines que je le fasse en intervention ?
Il vit le brun sourire.
- Par contre, ne le prends pas mal, mais on pourrait attendre un peu avant de dire qu'on est ensemble ?
- Pourquoi ?
- La rupture entre Josh et moi est récente. Je ne veux pas qu'on pense que je suis redevenu le connard d'avant.
- Tu n'es plus cet homme.
- Tu ne me connaissais pas à l'époque. Bobby a failli me virer à cause de mon comportement.
- Chimney et Hen m'ont raconté. Et depuis que je t'ai rencontré, tu es un homme bien. Tu étais encore amoureux d'une femme qui t'avait quitté depuis des mois en te disant qu'elle allait revenir. Puis, je pense que le reste de l'équipe attend que nous comprenions nos sentiments.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Je les ai déjà entendu dire que mon fils, toi et moi, étions une famille. Et j'avais aussi ce sentiment avant ton accident.
Il fronça les sourcils pourquoi cette phrase sonnait familière à ses oreilles. Soudain, il se souvint.
- Tu te souviens quand nous avons amené Christopher voir le père-noël ?
- Oui.
- Quand vous vous êtes éloignés avec Chris, un des lutins m'a retenu pour me dire que nous formions une belle famille. J'étais surpris, gêné, mais je n'ai pas pu, ni voulu démentir. Alors j'ai juste répondu merci.
Le sourire du brun le chamboula. Il fit pour la première fois le premier pas en l'embrassant tendrement.
- Finissons nos cafés puis sortons Guizmo.
- D'accord. Souffla Eddie contre ses lèvres avant de poser un chaste baiser sur ses lèvres.
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Un nouveau début
General FictionAprès sa rencontre avec le reste de l'équipe à la supérette pendant le procès, Buck craque.