Chapitre 8

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« Tu n'es rien pour moi ! Je ne t'ai jamais considéré comme un ami ! Tu es fatiguant. Moi. Moi. Moi. Tu ramènes tout à toi ! Je n'en peux plus de toi ! Je te vois matin, midi et soir ! Même pendant mes moments de pause tu es avec mon fils et moi ! Christopher t'aime, mais moi je ne te supporte plus ! »

- Buck. Buck.

Il se réveilla. Il vit Bobby debout à ses côtés.

- Tu faisais un cauchemar.
- Merci de m'avoir réveillé. Il est quelle heure ?
- Cinq-heures-trente.
- C'est bientôt l'heure, je vais me lever. Mais toi, que fais-tu levé si tôt ?
- Je vais préparer le petit-déjeuner.
- Je vais t'aider.

Il se leva puis il alla dans la salle de bain avant de rejoindre son père de cœur à la cuisine.

*****

Bobby était heureux de cuisiner avec Buck. Depuis que ce dernier était sorti de l'hôpital, il lui demandait de lui apprendre à cuisiner. Ces moments, ils les appréciaient énormément. Athena, qui avait cuisiné une fois avec eux, les avait pris en photo. Elle lui avait dit combien à ce moment-là, ils ressemblaient à un père et un fils.

Alors qu'il lui tendait des gousses de vanille, il vit qu'il n'était pas réellement.

- Tu veux en parler ? De ce qui te tracasses ?
- C'est juste mon cauchemar. C'était étrange. Une personne était face à moi. Je ne la voyais pas vraiment, mais j'entendais très bien ce qu'elle me disait. Ses mots étaient des couteaux pour mon cœur. Le pire. C'est que je connais cette voix, mais que je n'arrive pas à savoir qui elle est.
- C'est un homme ou une femme ?
- Un homme.

Il se tendit. Il se doutait de qui il avait rêvé. Il se demandait comment allait réagir Buck quand il reconnaîtrait la voix de Diaz.

¤¤¤

Quand il vit ce dernier arriver quelques temps plus tard dans la cuisine avec Chimney, il se tendit et regarda Buck. Mais avec juste un ''bonjour et merci'', il ne l'avait pas reconnu. Du moins, pour le moment, car le journée commençait juste.

¤¤¤

Lors d'une intervention, il se rendit compte que Buck était encore plus distant avec Diaz qu'il ne l'était depuis son retour. Il comprit qu'il savait à qui était la voix. Il changea donc de place avec Diaz pour qu'il n'y est pas d'incident.

¤¤¤

À la fin de leur garde, il demanda à Buck de rester un peu.

- Tu sais maintenant, n'est-ce pas ?
- Oui. Je comprend pourquoi je ne l'aimais pas ce gars.
- Evan...
- Non, Bobby. Peu importe ce que tu diras, rien ne changera mon avis sur lui. La seule chose que j'apprécie chez lui, c'est son gosse. Mais lui, je ne ferai que le supporter pendant les interventions et seulement là. En dehors, je l'ignorerai, sinon je ferai une connerie. Je le sens.
- D'accord. Comme tu le sens.
- Quand ?
- Pardon ? Quand quoi ?
- Il m'a dit ça quand ? Tu sais de quoi et de qui je parle. Tu savais.
- Je ne pouvais pas te le dire. Je...
- Je ne t'en veux pas. Je comprend que tu étais entre deux membres de ta brigade. Mais réponds-moi, s'il te plaît.
- Pendant le procès dont tu étais l'investigateur. Tu es venu nous parler à la supérette et là, il t'a confronté.
- Nous étions réellement amis ? Je veux dire, moi, je le considérais vraiment comme un ami ?
- Tout ce que je sais, c'est que vous étiez très proches. Vous étiez souvent ensembles, même en dehors de la caserne. Son fils t'adorait et t'adore toujours. Et je pense que c'est réciproque.
- Oui. Répondit le jeune homme avec un sourire.
- Alors penses à lui. Si tu veux le voir, ne sois pas trop froid avec Eddie.

Il le vit soupirer en le regardant.

Il posa sa main sur ses cheveux pour les lui frotter comme le ferait un père à son fils tout en lui souriant. Sourire qu'il lui fut rendu.

Un nouveau débutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant