Chapitre 10-Pourchassés-Thaomios

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Au moment même où je me réveillais avec une douleur intense au niveau de la main droite, Kiarina et l'autre femme m'aperçurent. Elles se ruèrent vers moi pour savoir si j'allais bien et s'agenouillèrent autour de moi. Kiarina me dit folle de joie :

- Thaomios, Thaomios, tu es réveillé.

- J'ai fait un horrible cauchemar où j'ai vu le dieu du feu infernal et du mal et j'ai  parlé avec lui. J'avais l'impression que c'était réel, il m'a demandé de le libérer et qu'il ferait souffrir mon père éternellement si je ne le faisais pas. Leur racontais-je terrifié ce qu'il me semblait avoir vu.

- Ce n'est rien, ne te tourmente pas pour cela, comme tu as dis, ce n'est qu'un mauvais cauchemar. Me réconforta Kiarina.

- Tu as sûrement raison. Mais que faisons ici ? M'ancrai-je à la réalité.

- C'est ce traître de Tyrsonos, il a envoyé son capitaine et ses soldats brûler l'écurie où nous nous trouvions. Six d'entre nous sont mort, dont ma mère. Dit-elle d'un ton vindicatif puis triste lorsque évoqua sa mère.

- Je suis désolé, Je comprends ta douleur. J'ai moi même perdu mon père il y a peu. Lui rendis-je l'appareil en la réconfortant à mon tour.

- Merci Thaomios.

- Et à moi, que m'ait-il arrivé, la dernière chose dont je me souviens est d'être allé dans ma chambre après avoir récupéré une carte pour nous guider jusqu'à mon château ?

- Je ne sais pas trop, tous ceux que je sais, c'est que tu as été attaqué par son frère et quatre de ses guerriers et tu les as tué.

- Ça y ai, je m'en rappelle, je me souviens aussi que... Qu'il m'a coupé la main. Me souvenais après quelques instants de réflexion.

En prenant soudain connaissance de ceux qui m'étaient arrivés, je regardais mon bras et vis qu'il me manquait ma main droite, ma main directrice, celle avec laquelle je me battais. Ce choc fut tel que je faillis m'évanouir. Je me levai sans que je comprenne comment tellement j'étais faible. Je me mis à courir, courir à toute allure et Kiarina et l'autre femme me coururent après. Je les devençais grâce à je ne sais quelle force mais la fatigue finit par me rattraper rapidement et je trébuchai sur une branche et m'effondra sur le sol. Je voulus amortir le choc mais en tombant, je posais ma main gauche sur le sol mais n'ayant plus la droite, je ne pus m'empêcher de m'écraser sur mon épaule droite. Je laissais échapper un cris  à cause de la douleur provoquer par la chute.

Kiarina et l'autre femme me rattrapèrent et vérifièrent mon état. Elles me soulevèrent et me portèrent jusqu'à leur campement de fortune en me balançant légèrement à cause des nombreuses racines sortant de la terre. À nouveau dans leur campement de fortune, elle me déposèrent sur leur brancard. Ils reprirent ensuite leur souffle après cette course et m'avoir porté. Puis ils reprirent la conversation que nous avions entamer :

- Thaomios, tu vas mieux ? Me demanda Kiarina

- Oui, merci de m'avoir ramené à la raison. Mais j'ai oublié de te le demander, quel est ton prénom ? Tournai-je la tête pour m'adresser à l'autre femme

- Je me nomme Phoïbée, je fais partie des survivantes qui t'accompagne. J'ai aidé Kiarina à te sortir des griffes du seigneur Tyrsonos. Répondit-elle

- Merci pour ton aide, tu m'as sauvé la vie et je ne l'oublierai pas.

- De rien, c'est le moins que je puisse faire. Tu nous as permis d'échapper aux Januarkas en passant par le sentier de la falaise et nous a amené jusqu'au château du seigneur Tyrsonos. Tu nous a sauvé la vie et je suis sûr qu'on ne serait jamais allé jusque là sans toi. M'encensa-t-elle.

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant