Chapitre 17-Au revoir Chegbury-Thaomios

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Le lendemain de la bataille de Chegbury où beaucoup d'hommes et femmes sont morts pour nous éviter la torture, nous aidions à creuser les tombes, ce serait en quelques sortes, notre remerciement. Nous avions une vingtaine de tombes à creuser à la pelle et donc malheureusement, une vingtaine de villageois de Chegbury. Tous les villageois survivants étaient entourés autour des fossés pour se recueillir pendant que Gaoliussan, Hector et le villageois combattant survivant. Je voulais les aider mais à cause de ma main manquante, cela m'étais impossible de les aider efficacement.

Quand ils eurent fini, ils les déposèrent les défunts chacun à leur tour dans leur fosse à l'aide de deux cordes que quatre personnes tenaient et la faisaient glisser le long de leurs mains pour déposer doucement les cadavres de ceux mort au combat.
Après avoir déposé les défunts villageois dans leur fosse, les survivants leurs jetèrent des bouquets fait de fleurs trouvées dans la prairie voisine. Quant à moi, je mettais sur eux les armes qu'ils avaient utilisés pour défendre leur village et ses habitants. Tous lachèrent des larmes de tristesse après avoir perdu un de leurs proche. Je connaissais ce sentiment, cette douleur qu'ils éprouvant tous, mon père était mort il y a peu et cela m'attristais encore : souvent, je m'isolais quelques minutes pour sangloter à l'abri des regards.

Quand la plupart des villageois furent partis, au moment où ce fut au tour d'Hector, Kiarina, Gaoliussan et moi l'interceptâmes pour annoncer notre départ. En effet, même si ses sbires étaient morts, le seigneur Tyrsonos ne renoncerait pas à sa vengeance. Mais si nous le rencontrons à nouveau, je doute qu'il nous laisse la moindre de nous échapper. Alors je lui dis :

- Hector, nous vous remercions encore pour votre sacrifice et tous ceux des villageois de Chegbury et aimerions rester plus longtemps. Mais le seigneur Tyrsonos nous pourchasse et je pense que la prochaine fois, il enverra beaucoup plus de guerriers. C'est pourquoi, nous avons décidé de partir dès ce matin.

- Je m'en doutais. Je sais que vous le faites pour le bien du village. Nous annonça-t-il.

- Je vous le redis, nous aurions aimé rester ici beaucoup plus temps et par la même occasion, apporter moins de mort.

- Je sais que vous n'aviez pas le choix de venir ici si vous vouliez que votre amie survive. Même vous, il se peut qu'avec la fatigue, vous vous soyez évanoui d'épuisement.

- C'est vrai. Nous étions très faibles.

- Mais ne vous inquiétez point, personne dans ce village ne vous en veux pour tout cela. Dit-il après un long silence.

- Vous me rassurez, j'avais peur que nous soyons partis avec tout le monde qui nous déteste.

- Il y a seulement quelques rancœur mais rien de plus.

- J'espère que ceux qui en on nous pardonnerons un jour.

- J'espère aussi. Dans tous les cas, je suis fier et heureux malgré tous ces morts de t'avoir accueilli, protégé et honoré ton père par la même occasion. Annonça-t-il.

- Merci.

- C'est moi qui vous remercie. Continuez votre chemin, l'avenir est devant vous. Phoïbée va mieux, elle supportera le voyage d'ici à votre château Thaomios.

- Merci encore Hector. Je remercie l'intégralité des habitants de ce village. Au revoir.

- Au revoir. Dirent Kiarina et Gaoliussan en chœur.

- Au revoir mes amis. Revenez quand vous voulez, vous êtes les bienvenus si vous souhaitez revenir. Nous cria-t-il alors que nous nous éloignions.

Nous decendîmes la colline où était enterré les corps de tous les villageois et arrivèrent au village où nous récupérâmes nos affaires et Phoïbée qui était maintenant sur un vrai brancard, pas celui que nous avions fabriqué. En sortant de la maison où Phoïbée avait été soigné, nous vîmes tous les villageois à groupaient au centre du village pour nous dire en revoir avant que nous partions. Nous fîmes de même puis nous éloignâmes en faisant des signes de mains et eux de même. Nous étions plus que reconnaissant envers ces villageois qui avaient parfois même sacrifier leur vie pour sauver la nôtre. Nous avions le devoir de survivre et de les venger. Ils nous avaient accueilli, logé, nourri et protégé.

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant