Chapitre 16-Une aide inattendue-Thaomios

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Nous nous rentrâmes les uns contre les autres, le combat était devenu un chaos sans nom. Je frappais avec mon épée mais ne sachant à peine pourquoi. Je voyais des hommes s'écroulaient tour à tour, surtout ceux de mon camp. Nous reculions de plus en plus et serions bientôt pris au piège entre nos ennemis et une des maisons du village.

Nous étions condamné, j'abattais mon épée contre mes ennemis mais il semblait insensible à tous mes assauts grâce à leur armure. Je voyais en même nos rangs se réduire, Kiarina et Hector était encore en vie mais semblait en grande difficulté. Nous ne pouvions rien faire pour les contrer, notre sort était scellé.

Au moment où nous fûmes plaqués contre la façade d'une maison, nos ennemis se reculèrent et je pus découvrir conterné qu'ils étaient encore huit alors que nous n'étions plus que cinq encore debout. Le chef de nos adversaires, assuré de sa victoire déclara :

- Lâchez vos armes et mettez à genoux ou nous violeront vos femmes avant de les tuer.

Les quatre survivants de notre camp, c'est-à-dire Kiarina, Hector et deux autres hommes me regardèrent pour savoir si nous déclarions forfait. J'étais partagé, ou nous lâchions nos armes et Kiarina, Phoïbée et moi subirions des tortures diverses et insoutenable, ou nous combattions jusqu'à notre dernier souffle mais se serait les femmes et les enfants du village qui en pâliraient. Ayant pris ma décision, je déclarai :

- Écoutez les, lâchez vos armes.

- Vous faites enfin le choix de la raison. Dit leur chef d'un ton moqueur. Mais c'est un trop tard car vous allez tous mourir villageois de... De quoi au juste ?

- Nous sommes les nobles villageois de...

- En fait j'en ai rien à faire ! Coupa-t-il Hector en éclatant de rire en amenant aussi ses guerriers à faire comme lui.

- Bon fini de rire, les villageois, vous vous alignez d'un côté pendant que la fille et notre noble seigneur font de même de l'autre côté.

Nous obtempérâmes et quand nous dûmes à genoux à l'endroit qu'il nous obligeait à être, un guerrier nous mis à chacun une épée sur la gorge prêt à nous tuer au moindre faux pas. Leur chef que je haïssais profondément repris la parole en gardant toujours son ton moqueur et arrogant :

- J'ai une question pour toi mon noble seigneur, où est ce traître de Gaoliussan que je me fasse le plaisir de lui trancher la tête ?

- Je ne sais pas.

- Tue le villageois.

Le guerrier tenant en joue un des villageois de Chegbury fit glisser sa lame sur sa gorge puis lâcha. Le laissant agoniser sur le sol déjà jonché de cadavres. Je réagis tout de suite pour éviter la mort d'un autre :

- Arrêtez, arrêtez. Hier, Gaoliussan et moi avons eu une altercation quant à vous combattre dans ce village et finalement, il est parti et nous a abandonné. Je vous promet, je ne sais rien de plus. Le suppliai-je.

- Je savais que Gaoliussan était un traître mais pas un lâche. Hein les gars !

- Oui c'est vrai, il ne mérite pas qu'on ait combattu pour lui. Réagit un guerrier.

- Si je le trouve, je lui fais sa peau sans hésiter. Dit un autre.

- Je t'en attend alors. Dit soudainement Gaoliussan sorti de je ne sais où.

- Puis-je général.

- Je t'en prie, fais toi plaisir.

Le guerrier désirant la mort de son ancien chef brandit son épée pour entamer le duel et son adversaire fit de même. Ils se ruèrent l'un vers l'autre et commencèrent à se battre. Il parait les attaques les uns de l'autre mais notre allié avait clairement l'avantage, il jouait presque avec son ennemi. Celui-ci encaissait des assauts violents et faibli sait de plus en plus. Son adversaire continua encore et encore jusqu'à ce qu'il perde son arme et que le dernier entama sa chair et fut mortel. Gaoliussan le laissa raide mort à ses pieds.

Voyant qu'il était très doué au corps à corps, le chef de nos ennemis usa de la lâcheté et pris avec lui tous ses guerriers nous tenant pas en joue pour l'affronter. Donc il était quatre contre un, il n'avait aucune chance de les vaincre seul à moins qu'il soit aussi fort son père quand il était encore en vie.

Je décidais donc d'agir en frappant avec mon coude le guerrier qui me retenait, me retourna en prenant son couteau à sa ceinture et le lança entre ses deux yeux. Heureusement qu'à ce moment là, j'étais à proximité car si j'étais au contraire éloignées, je n'aurais jamais réussi à le toucher à cause de ma main perdue. Tout de suite après l'avoir tué, je me relevais et sautais sur celui qui retenait Kiarina. Je le fis tomber par terre mais m'entraîna avec lui. Nous nous échangeâmes des coups de poing mais grâce à l'avantage d'être au dessus de lui, je pus le tuer en prenant son épée qu'il avait laissé tomber et l'épauler avec.

Pendant ce temps là, Hector et l'autre villageois survivant se libèrent aussi des guerriers qui les tenaient en joue et prirent leur épée pour aider Gaoliussan à combattre nos quatre derniers ennemis. Je fis de même en reprenant l'épée qui m'avait servi à tuer le guerrier et Kiarina prit une fourche au cadavre d'un villageois. Nous nous regroupèrent tous les cinq face à nos quatre ennemis restants. Gaoliussan et moi leurs firent signe de rester en retrait pendant que nous occuperions des derniers ennemis.

Deux d'entre eux nous attaquèrent mais j'esquivais son coup et contre-attaquais rapidement pour ne lui laisser aucune chance de survie. Quant à Gaoliussan, il esquiva comme moi l'attaque de son adversaire mais ne le tua pas ensuite, il le poussa plutôt au sol. Je devais maintenant combattre celui que je voulais par dessus tout tuer, leur chef.

Nous entamâmes les hostilités. Il se défendait très bien, mieux que les guerriers à ses ordres : il parait toute mes attaques et contre-attaquait mais nous restions au même niveau et aucun de nous deux prenaient l'avantage. Voyant son niveau, je savais qu'avec mes deux mains, je l'aurais mais je devais m'adapter à mon handicap qui m'empêchait de bloquer les assauts lourds de mon adversaire. Je décidais donc de servir de l'espace autour de moi en esquivant plutôt qu'en bloquant.

Pendant ce temps là, Gaoliussan s'en sortait très bien face à ses deux ennemis, il paraît les attaques pendant qu'il esquivait un autre. Il était très fort au combat rapproché, sans doute plus que moi maintenant. Il réussit à en tuer un dans le dos après avoir esquivé une de ses attaques. Puis il s'acharna sur l'autre avec tel violence à chaque coup que je sentais la peur chez son adversaire. Quand il perdit son épée, il partit en courant pour échapper à la mort mais la rattrapa tout de même : Gaoliussan l'acheva en lui lassant son épée dans le dos.

Alors que mon allié avait tué ses deux adversaires, je combattait toujours le mien qui se fatiguait tout de même. À force de bouger autour de lui avec vitesse et vivacité, il faiblissait. Je le voyais aux insultes qu'il me lançait lors de notre duel et la façon de se battre : ses attaques avaient moins de vitesse et de puissance. Au fond de moi, je me faisais un malin plaisir à le fatiguer de la sorte. Mais l'ayant assez fatigué et devant tout de même le tuer avant de faire une erreur, j'utilisais le bord de la fenêtre d'une maison pour me propulser et l'empalais avec mon épée grâce à l'énergie que m'avait donné cette action. Il s'écroula au sol sous le coup de cet assaut final.

Je m'approchais ensuite pour vérifier qu'il était bien mort mais surtout pour lui dire :

- Cette épée m'a été offerte par le roi que ton seigneur a trahi, elle n'est pas la tienne et ne le sera jamais. Dis-je même s'il était déjà mort.

Je me relevais ensuite et rangeais mon épée dans son fourreau. Toutes les femmes et les enfants restaient dans leur logement lors de la bataille sortir nous féliciter, aller voir Hector et l'autre villageois pour savoir s'ils allaient bien ou se recueillir auprès de ceux qui y étaient mort. Quant à Kiarina et moi, nous nous dirigeâmes vers pour nous excuser et remercier Gaoliussan de son aide :

- Merci Gaoliussan, sans je ne sais pas ce qu'il serait advenu de nous.

- Merci à toi, je me suis trompé sur ton compte, je m'excuse sincèrement.

- J'accepte tes excuses : malgré que ce que tu as dis été dure à entendre, tes paroles m'ont fait réfléchir et je me suis dit que je devais construire mon avenir et non le laissait vivre une sans intérêt. Je pense que pourrait servir l'intérêt commun auprès de toi Thaomios, je veux défendre quoi qu'il en coûte notre royaume des envahisseurs Januarkas.

- J'y compte bien, si nous ne faisons rien, les Januarkas, vu leur nombre vont nous écraser sans qu'on ne puisse rien faire. Mais nous devons tout d'abord survivre jusqu'à mon château et nous débarrasser du seigneur Tyrsonos une bonne fois pour toute.






Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant