Tome 1-La naissance d'un héros

Chapitre 13-La fuite-Thaomios

Il faisait nuit, la plus part des guerriers nous retenant captif était endormi. Seulement six était encore éveillés : quatre pour surveiller les alentours et deux autres pour nous garder l'œil, Kiarina et moi. C'était le moment parfait pour s'échapper sans se faire repérer.

Mais un problème subsistait toujours et m'empêchait d'agir : il y avait deux autour de nous. Je pourrais en prendre un par surprise mais l'autre me verrait et alerterait les autres assoupis. J'attendais donc encore et encore qu'une occasion se présente mais je devais lutter contre la fatigue. Kiarina me tapait de son pied pour me réveiller et je faisais de même à l'inverse mais nous aurions pas tenu très longtemps.

À un moment, un des deux gardes s'éloigna pour se soulager, c'était l'occasion parfaite pour attaquer. Je sautais à la gorge du garde avec mon couteau après avoir au préalable coupé mes liens. Je lui fis une entaille au niveau de la gorge, lâcha rapidement le couteau puis mis ma main sur sa bouche pour qu'il ne crie pas. Cette attaque fut compliquée à réaliser à cause de mon unique main mais elle avait tout de même fonctionné.

Je devais maintenant me dépêcher, je devais libérer Kiarina et que nous nous mettions à couvert avant que le second garde arrive. Je ramassais donc le couteau, ouvris notre cage avec et coupa les cordes qui retenait prisonnier Kiarina. Elle sortit et je lui donnais le couteau, elle réussirait mieux que moi à entailler la gorge des ennemis et de bloquer le moindre gémissement grâce à ses deux mains. Quant à moi, je pris l'épée du garde que je venais d'assassiner.

Nous nous postâmes ensuite derrière des caisses de nourriture en attendant que le second garde tombe dans notre piège. Je laissais Kiarina devant car c'est elle qui porterait le coup fatal au garde. Il arriva et nous dépassa avant qu'il s'arrête net en voyant la cage vide et le cadavre. Mais avant qu'il crie, Kiarina l'assassinat sans un bruit et traîna le corps à l'abri des regards.

Nous devions maintenant trouver Phoïbée, elle était dans une des trois tentes mais laquelles ? Nous en éliminâmes car c'était celle de leur chef avec qui j'avais parlé. Mais il en restait deux et nous avions aucune idée de laquelles c'était. Je m'en voulais de ne pas avoir analyser vers quelle tente les gardes se dirigeaient-ils. Nous nous approchâmes donc de l'entrée de celle au milieu des trois, je l'ouvris très légèrement pour voir à l'intérieur. Ce n'était pas la bonne, il y avait de nombreux guerriers à l'intérieur mais pas Phoïbée.

Nous nous dirigâmes donc vers la dernière, celle se trouvant la plus à droite. Je regardais à l'intérieur comme avec celle juste avant et vis Phoïbée entouré de matériels de soin, c'était la tente pour soigner les blessés. Heureusement, il n'y avait personne hormis celle qu'on cherchait. Nous entrâmes donc tranquillement à l'intérieur et se ruèrent vers Phoïbée. Elle était très faible mais vivait encore. Nous lui parlâmes et elle émit un "oui" presque incompréhensible mais nous étions soulagé de la savoir en vie.

Soudain, une derrière nous que je reconnu étant celle du garde s'exclama :

- Alors, vous tentez de vous enfuir.

Il était accompagné d'un autre garde donc cela empêché tout tentative de s'enfuir discrètement.

- J'étais vos armes à terre. Continua-t-il

- Je vous en prie, laissez-nous partir. Dis-je en posant mon épée et Kiarina son couteau

- Tu rêves mon garçon. Dit l'autre guerrier

- Mais le seigneur Tyrsonos va nous torturer à mort.

- J'espère bien qu'il le fera. Continua celui qui accompagné le chef

- Récupère leur arme. Lui dit son supérieur

Le guerrier s'avança et soudain, le chef dégaina et l'abattit sur son soldat qui péri sur le coup. Nous fûmes tous les deux abasourdis par ce qu'il venait de se passer : le chef des guerriers nous ayant capturés les avait trahi, il avait trahi le seigneur Tyrsonos pour nous sauver la vie. Nous restâmes plantés là jusqu'à ce qu'il dit :