Chapitre 18-De retour chez soit-Thaomios

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Le pont-levis s'abaissa face à nous pour que nous traversons les douves séparant le château des Deirosis et la terre ferme. Quand il fut complètement ouvert, le capitaine de la garde, Padrius et mes cousins, mes tantes et mes oncles nous accueillir, Kiarina, Gaoliussan, Phoïbée et moi. Padrius qui était en l'absence de mon père, gouverneur du château déclara :

- Thaomios, fils du grand et défunt Garnasos Deirosis et maintenant seigneur de la famille Deirosis, je vous accueille chez vous, à Deirosis !

- Merci Padrius, je suis heureux que mon père vous est confié ce château en son absence, je sais qu'il vous faisait une confiance aveugle alors je ferais de même. Dis-je submergé par l'émotion d'être de retour chez moi.

- Merci mon seigneur, ce château est maintenant à vous et je suis quant à votre service. Demandez ce que vous voulez, je le ferai.

- Je le sais. Sinon comment vont tous les habitants ? Est-ce que les survivants du château de notre ancien roi sont arrivés jusqu'ici ? Des sujets du seigneur Tyrsonos sont-ils venus ici pour vous menacer ou déclarer la guerre ? Avez-vous vu des Januarkas ?... Dis-je en échainant de nombreuses questions sans que Padrius ne puisse répondre.

- Vous avez de nombreuses questions à ce que je vois. Mais rentrons d'abord à l'intérieur pour vous reposer, pendant ce temps, je préparerai un banquet en votre honneur. Tous les deux, vous devrez aussi venir. Dit-il à Kiarina et à Gaoliussan.

- Un grand merci, nous sommes exténués après ces difficiles derniers jours.

- J'en convient, je vous prierai aussi de me conter votre périple dans les moindres détails. Je veux tout savoir.

- Bien sûr, nous le ferons.

- Merci Thaomios. Me dit-il. Gardes ! Hurla-t-il aux gardes à proximité de lui.

- Oui mon capitaine !

- Emmenez ce blessé jusqu'à l'infirmerie, je veux qu'elle reçoive les meilleurs soins possibles.

- Elle en a bien besoin, c'est tout de même un ours qui lui a fait cela, ne l'oublions pas.

- C'est vrai ! C'est terrible mais en même temps, j'ai encore plus envie d'entendre le récit de vos aventures.

- Allons y, nous avons besoin de repos.

Les deux gardes qu'avaient appelés Padrius prirent le brancard où était inconsciente Phoïbée pendant que nous autres suivirent Padrius jusqu'à mes appartements. Je connaissais très bien le chemin, je le connaissais comme ma poche. Aucun recoin ne m'étais inconnu. Nous arrivâmes rapidement jusqu'à mes logis, mon château était beaucoup plus petit que celui du seigneur Tyrsonos.

Arrivée à l'intérieur, nous nous séparâmes entre Padrius qui allait donner ses directives pour le banquet de ce soir en l'honneur de notre retour et moi qui allait conduire Kiarina et Gaoliussan jusqu'à leur chambre. Il méritait de se reposer dans le confort de chez moi, même selon moi, il méritait davantage. Quand ils furent installés, ce fut à mon tour de rentrer dans ma chambre. Elle était comme quand je l'ai laissé au moment où nous sommes partis avec mon père jusqu'à la forteresse de la faille d’Azinurd. Je retrouvais bien mon armoire avec mes tenues adaptées pour certaines aux banquets et fêtes et d'autres pour le combat. Ma collection d'épée ornait toujours le mur à gauche de mon lit en chêne. J'y rajoutais l'épée du roi qui avait traversé de nombreux périples. Elle devait avoir une histoire formidable a raconté.

J'étais très heureux d'enfin d'être enfin chez moi avec Kiarina, Gaoliussan, Phoïbée, les survivants que j'avais guidé et tous mes sujets. Mais à tout ce bonheur venait se rajouter le seigneur Tyrsonos : la guerre arrivait à grand pas, ils seraient sûrement plus nombreux, même beaucoup plus. Je m'inquiétais pour notre futur et me disais : pourquoi nous battons nous alors qu'un ennemi surpuissant arrive à nos portes. Je ferais tout pour arrêter les Januarkas et reprendre nos terres mais nous devions déjà survivre à notre ennemi qui arrive avec la rage et la vengeance aux lèvres. Mais je ferais le maximum pour préserver mon peuple quoi qu'il en coûte. Je ne réussi pas m'endormir entre notre installation et le repas à cause de toutes ces pensées troublantes et terrifiantes qui me frappaient.

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant