Chapitre 23-La bataille de Deirosis-Thaomios

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La grande et imposante porte d'entrée de mon château s'ouvrit lentement, nous laissant voir l'armée gigantesque du seigneur Tyrsonos. Nous envoyâmes un messager à dos de cheval tenté notre ultime chance de mettre fin à la bataille. Nous la refermâmes directement derrière nous. Je l'observais ensuite à travers le trou dans celle-ci. Il avançait au trot mais le cheval semblait anxieux, autant d'hommes au même endroit devait avoir un effet négatif sur lui, tout comme nous en somme.

Quand il fut à portée des tirs des premiers archers ennemis, ils n'attendèrent pas ne serait-ce que une seule seconde avant d'abattre leur flèche sur notre pauvre messager. Malheureusement, lors de sa fuite, il fut touché à la poitrine et s'écroula sur le sol pendant que son cheval s'éloignait vers les plaines, loin du futur champ de bataille.

Nous étions maintenant sûr et certains que la bataille aurait lieu et que rien ne pourrait l'empêcher. Cette veine tentative me fit comprendre que la rancœur de notre ennemi était profonde et que rien ne pourrait l'en défaire à part notre défaite et ma torture. L'idée de me livrer pour sauver mes sujets et les souvenirs de mon père me traversa l'esprit mais l'envahisseur Januarka ne pourrait être repousser sans moi. Sans cela, je pensais que je l'aurais fait pour le bien de mes proches. Mais nos nouveaux ennemis non-humains changeaient totalement la donne.

Nous attendîmes qu'ils approchent suffisamment pour être à portée de nos archers pour sonner l'assaut grâce à la corne de brûme. Quand elle résona fort dans la plaine, on nous ouvra les portes et nous courûmes vers nos ennemis accompagnés d'une nuée de flèche. Je vis en même temps au loin un nuage de fumée soulevé par notre cavalerie. Je dégainais mon épée et la brandit dans leur direction en criant.

Le choc entre nos deux armées fut terrible mais amoindri grâce à notre stratégie : les prenant par surprise, ils n'étaient pas prêts et leur armé n'était pas organisé. C'est pourquoi, nous arrivâmes à leur niveau sans se faire empaler par une lance. Nous dûmes dans un premier temps affronter de simples fantassins qui ne résistait pas à mes assauts. J'utilisais mon épée et ma lame de combat pour les tuer un par un. J'esquivais la plus part des assauts et n'en bloquais que très peu. Les ennemis arrivaient de tous les côtés sans nous laisser de répit, on en tuait un, deux nous attaquaient. Je commençais à m'épuiser rapidement à cause des attaques incessantes. Je commençais à marcher sur des cadavres pour certains de notre camps. Mais je renonçais tout de même pas, je mourrais s'il le fallait dans cette bataille.

Pendant que nous nous battions sans relâche comme des bêtes, des flèches continuaient à s'abattre sur les soldats en face de nous. La catapulte avait aussi était mis en place, les premières pierres s'écrasent sur les soldats et roulaient quelques secondes en tuant d'autres fantassins ennemis. Je me rendis compte à ce moment là que c'est deux armes à distance auraient un rôle indispensable dans cette bataille sanglante.

Malgré tous mes espoirs, malgré que je tuais des hommes les uns après les autres, je ne voyais pas le moindre signe du seigneur Tyrsonos dont je voulais sa mort pour avoir trahi la mémoire de mon père et d'avoir prémédité et préparé la perte de ma main. Si je mourrais aujourd'hui, j'espérais qu'il m'accompagnerait lors du chemin vers le paradis ou les enfers.

À un moment donné de la bataille, je fis face à un colosse armé d'une lourde massue, protégé de fonte en comble et faisant deux têtes de plus que moi. Bizarrement, à ce moment là, les fantassins s'éloignaient pour la plupart de nous deux. Seul certains s'aventurèrent vers moi mais ils comprirent vite leur erreur. Nous nous ruâmes l'un vers l'autre en brandissant nos armes. Il assaina le premier coup sur le sol d'une force incroyable. J'esquivais encore d'autres attaques en cherchant son point faible
mais je ne trouvis rien. Donc je continuais mais sentais mes forces s'amenuire et que bientôt, je ferais une erreur.

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant