Chapitre 26-Duel contre l'Aigle frappeur-Thaomios

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Après une nuit enchaînée à une colonne, je me réveillais le ventre vide alors que j'allais bientôt entamé un duel face à un ennemi redoutable. On m'avait informé la veille qu'il aurait lieu juste avant le déjeuner afin que après la victoire de son champion, le seigneur Tyrsonos puisse la fêter autour d'un banquet comme il l'avait pour son succès à la bataille. Je doutais de plus de plus de ma victoire au duel qui m'attendais : plus le temps passé, plus j'avais faim et plus j'étais faible. En effet, je pensais que Tyrsonos m'affamait pour donner d'autant plus de chance de remporter le combat. Je songeais mais au fait que à cause du manque de nourriture, je m'écroulais avant d'entamer le duel. En plus de la faim, le manque de sommeil venait s'accumuler, j'avais dormi très mal la nuit.

Alors que Kiarina et Gaoliussan n'étaient pas encore réveillés, quatre gardes armées vinrent vers moi, un me libéra de mes chaînes puis ils me conduirent vers une maison cerné de soldats de tous les côtés. Je n'avais aucune chance de m'en échapper. Un de ceux qui m'escortaient déverrouilla la porte puis ils me possèdent à l'intérieur. Ils refermèrent la porte d'emblée et la verrouilla en me laissant seul à l'intérieur.

Mais je compris vite que je m'étais trompé, Padrius sortit des ombres et m'annonça :

- Salutation mon seigneur, j'espère que vous êtes prêt.

- Je l'espère aussi. Je tenais surtout à vous remercier, vous avez sacrifié beaucoup pour me permettre de faire ce duel. Vous avez renoncé au pouvoir et risqué votre vie pour cela. Je vous en serai reconnaissant à jamais. Le remerciai-je.

- J'ai seulement fait ce qui me semble juste, pour vous, pour les habitants de ce château et pour votre père avant tout. Je sais très bien que je m'en serais voulu à jamais de ne pas avoir tenté de me battre pour vous, Kiarina et Gaoliussan. M'expliqua-t-il.

- Je comprends mais merci infiniment comme même. Le remerciai-je à nouveau.

- Merci à vous mon seigneur pour tout ce que vous m'avez apporté au cours de votre vie.

- Bon revenons à mon duel, avez-vous des informations ou des conseils à me donner ? Dis-je après que nous soyons resté silencieux quelques instants.

- Oui mon seigneur, je peux vous dire que ce ne sera pas une mince à faire. Tyrsonos à fait appel à son meilleur guerrier : il est rapide, agile et il vous rouera de coup rapide et puissant.

- Il a utilisé ma main manquante à son avantage. Compris-je.

- Tout à fait mon seigneur mais la puissance et la rapidité que combine votre adversaire peut se retourner contre lui.

- Vous avez raison Padrius, il va se fatiguer vite et quand cela arrivera, je n'aurai plus qu'à lui assainer le coup fatal. Aquiesçai-je.

- Voilà c'est ça. Je vois que vous avez été très bien entraîné.

- J'ai eu le meilleur des maîtres. Fais-je référence à mon père.

- Le meilleur des meilleurs. Le congratula-t-il. Son entraînement vous permettra d'utiliser toutes vos ressources et vos compétences pour terrasser votre ennemi.

- C'est plus facile à dire qu'à faire. Émis-je un doute quant à ma réussite.

- Je suis sûr et certain que vous triompherez et que vous réussirez à nous libérer tous du seigneur Tyrsonos. M'encouragea-t-il.

- Votre soutien me touche Padrius, je ferai tout mon possible pour vous libérer de ce seigneur cruel, de tous nous libérer. Je...

Soudain, une corne de brume vint m'interrompre puis Padrius reprit la parole pour m'annoncer :

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant