Chapitre 27-La horde Innarêtable-Seigneur Tyrsonos

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Le soleil venait de se coucher dans le ciel, nous avions fini de monter notre camp il y avait peu de temps, la plupart des personnes de nous devaient s'être endormi tôt après la bataille la veille et la marche le lendemain. Quant à moi, je n'arrivais point à dormir, tous mes rêves s'étaient évaporés et avec lui ma volonté de vivre. Pour moi, le responsable hormis mes ennemis qui devaient bien se défendre, étaient ce gouverneur de Mypostoyt : c'est lui qui m'avait contraint à accepter le duel et ensuite de partir du château que j'avais pris. Mais je savais au fond de moi que je ne pouvais rien lui faire, mon armée serait considérablement affaibli et d'autres des seigneurs m'étant fidèle actuellement deviendrait des déserteurs ou même des ennemis. Je pouvais rien faire, j'étais coincé.

N'ayant point d'objectifs à ce moment là, je décidais de retourner à mon château où je pourrais me reconcentrer sur mon but ultime : Devenir le roi de ces terres. Je devais donc prévenir mes lieutenants de mon choix et donc je les convoquais malgré que la nuit soit tombée. Mais je savais que j'aurais beaucoup de difficultés à garder ma colère au fond de moi face au gouverneur. J'hésitais donc un long moment mais finalement, j'ordonnai à mes soldats de me ramener les lieutenants pour discuter de ce que nous allions faire maintenant.

Je dus attendre longtemps avant que les tous les lieutenants arrivent et qu'ils se mettent face à la table que j'avais fait mettre juste avant par d'autres membres de mon armée. L'arrivée du gouverneur me poussa à la limite de l'acte mais je réussis tant bien que mal à me retenir et à rester assis sur mon throne. Quand tout le monde fut bien en place, je commençai :

- Salutation à tous !

- Salutation mon seigneur ! Me répondirent tous en chœur même le gouverneur qui ne devait pas savoir que ses agissements me déplaisaient fortement.

- Je vous ai convoqué afin que vous me donniez vos conseils quant à ce que nous allions faire maintenant.

- J'avais envisagé de rentrer dans ma demeure mon seigneur à moins que vous ayez d'autres chats à fouetter. Me dit un de mes lieutenants.

- Pareil. Dit un autre.

- Pareil. Dirent la plus part des autres.

- Et si nous prenions la forteresse du roi, j'ai la ferme conviction que les Januarkas n'y sont jamais venus ou que si c'est vrai, ils ne doivent pas une "Horde de plusieurs milliers de guerriers" comme le dit le seigneur Deirosis. Et en plus, le roi et ses guerriers doivent en avoir tué une bonne partie. Dit mon lieutenant le plus fidèle et que je portais le plus dans mon cœur.

- Et si vous vous trompez et que Thaomios n'a pas menti ? Nous mis en garde un autre.

- C'est impossible, jamais une armée aussi conséquente n'a été rassemblé, aucune personne ne peut gérer une armada d'une tel ampleur. Défendit-il sa position.

- Chez les hommes, je suis d'accord avec vous mais chez les Januarkas, nous ne pouvons point émettre d'avis sur cela. Que devons-nous faire selon vous seigneur Tyrsonos ?

- Nous devons attaquer, notre armée n'a pas trop souffert lors de la bataille d'hier et je pense que les Januarkas n'existent pas.

- Et comment expliquez-vous la mort du roi seigneur Tyrsonos ? Me demanda avec arrogance et confiance le gouverneur.

- Peut-être que sa mort est aussi un mensonge et notre armée est capable de mettre en déroute celle du roi stationnant à la forteresse de la faille d'Azinurd donc il n'y a aucun problème dans tous les cas gouverneur. Lui répondis-je agressivement.

- Pensez-vous vraiment que Thaomios et ses compagnons aient risqué leur vie alors que le roi pouvait rayer votre la château de la carte et de faire de vous de l'histoire ancienne ? Me demanda-t-il ironiquement.

Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant