Chapitre 19-Marche vers Deirosis-Seigneur Tyrsonos

0 0 0
                                    

Nous empruntions la grande route nous menant au château de la famille Deirosis, mon armée et moi. J'étais bien décidé à attaquer leur place forte et à la raser jusqu'à que le terrain où il se trouve comme avant qu'il soit construit. Rien ne pourrait m'empêcher de les détruire, ils avaient une armée bien inférieure à la nôtre et n'avait qu'un gamin pour les mener. Je planterais la tête de Thaomios au dessus d'une montagne d'autres, celles de ses sujets. Plein d'idées me traversaient l'esprit quant à la future bataille et aux souffrances que je ferai subir au meurtrier de mon frère.

Nous étions partis de mon château tôt le matin après que tous mes guerriers ont fait leur adieu à leur famille. Ce que je trouvais stupide, c'est comme-ci ils étaient sûr de jamais se retrouver. Surtout que la bataille qui s'annonçait ne serait qu'une formalité pour moi qui avait déjà mener des troupes égales aux miennes à ce moment contre des armées bien supérieur en nombre que celle de Thaomios et protégé par de hautes murailles.

Quant à moi, avant le départ, alors que tous mes guerriers faisaient ce que je trouvais inutil, je suis allé récupérer le collier fait à base de la main de Thaomios. Elle était magnifique mais le joaillier avait gravé sur celle-ci un motif qui rendait le bijou bien plus beau. Mais le problème était qu'il l'avait fait sans mon autorisation, ce qui me plus guère. Quand je lui avais demandé, il se défendit en annonçant qu'un matin, ce motif était apparu et que ce n'était pas lui qui l'avait fait. Mais ses excuses sans valeur ne changèrent point son sort. Pour les faits qu'il est ajouté ce motif sans mon autorisation et qu'il m'est menti, j'ai ordonné à mes gardes de l'exécuter.

Je repensais à notre départ prématuré mais ne me sentais pas coupable d'avoir tué le joaillier. Même s'il avait fait un travail remarquable, mon nouveau collier était le plus que j'ai jamais eu et j'étais maintenant d'autant plus respecté et craint par mes sujets : souvent j'entendais des chuchotements remettant en cause mon statut que je ne pouvais réprimer à moins de faire face à une guerre civile alors que pendant nous nous dirigions vers la guerre la plus courte que je ne connaitrais jamais, je n'entendis aucun de ses chuchotements auquels je m'étais habitué. Cela me rendait d'autant plus fier de porter cette parure.

Malgré que je m'occupais l'esprit de nombreuses pensées, l'impatience de me venger rendait le trajet très ennuyeux et interminable. Mais je pus contrer ce fait grâce à l'arrivée de mes éclaireurs qui quadrillaient les alentours à l'affût d'une embuscade. Un d'eux vint à ma rencontre, non pas pour m'annoncer un piège de mes ennemis mais d'un village nommé Chegbury que celui-ci soupçonné d'avoir un lien avec la disparition des assassins et des pisteurs que j'avais envoyé aux trousses de Thaomios et ses compagnons.

Je décidai donc de tirer cette histoire au clair et pris avec moi un détachement du cinquantaine de cavalier pour me protéger. L'éclaireur nous mena ensuite jusqu'à ce village suspect. Quand nous arrivâmes, j'ordonnai à mes guerriers d'entourage le village pour qu'aucun ne s'échappe. Notre venue bruyante fit sortir tous les membres du village : les hommes, les femmes, les jeunes et les vieux. Je me dirigeais vers eux sous la protection de ma garde personnelle et un d'eux qui devait sûrement être le chef du village s'avança vers moi. Il me salua comme toutes personnes de son statut doivent le faire face à une du mien :

- Salutation seigneur Tyrsonos ! Qu'est-ce-qui vous amène à notre humble village ? Désirez-vous notre aide ?

- Je ne veux aucun aide de pouilleux comme vous. Dis-je insolent. Je viens résoudre un mystère, des assassins et des pisteurs sous mes ordres ont disparu.

- Je répondrai à la moindre de vos questions.

- Vous avez intérêt, vous êtes rien face à moi, je claque des doigts et vous êtes mort. Les menaçai-je

- Nous vous dirons tous ceux que nous savons, je vous le jure. Promit-il

- Avez-vous rencontré le fils de Garnasos ? Le questionnai-je en ne nommant pas le père de Thaomios "Le grand seigneur Garnasos Deirosis" comme tout le monde le faisait stupidement sans le connaître.

- Ils nous ont supplié l'hospitalité. En effet ils étaient très faibles et ils avaient un blessé.

- Les avez-vous accueilli et soigner ?

- Non, nous avons refusé quand ils ont dis que vous les cherchiez mon seigneur.

- Pourquoi vous les avez laissé partir si vous saviez cela ? Êtes-vous sot ? Lui demandai-je sans aucun respect.

- Nous les avons laissé partir pour ce que l'on doit au grand seigneur Garnasos Deirosis et que j'avais peur de mettre en danger mon village. Me répondit-il sans se mettre en colère face au peu de respect que lui portais.

- Et mes troupes que j'ai envoyé pour les pourchasser, les avez-vous vu ?

- Oui eux aussi mais un brève instant seulement. Leur chef, un homme insolant et arrogant nous a demandé si nous les avions vu. Je lui ai seulement indiqué vers où ils sont partis.

- Vous avez dit que leur chef était isolant et arrogant. Lui posai-je cette question me souvenant que leur chef, Gaoliussan n'avait pas du tout ces caractéristiques, au contraire, les siens étaient à l'opposé.

- Tout à fait, un grand homme massif aux cheveux bruns.

Il s'était passé quelque chose de louche entre eux, ils avaient changé de chef, une mutinerie le dis-je et ils avaient tous disparus. Et ce village et ces habitants me semblaient aussi bizarre, comme-ci le mensonge rodait dans l'air. Un de mes guerriers, pendant que j'étais en pleine réflexion, vint le chuchoter à l'oreille que lui et d'autres de mes soldats avaient trouvé de nombreuses tombes près du village. Cette information me fit remarquer qu'il avait peu d'homme  d'âge de se battre au sein des villageois. Je demandais donc à mon interlocuteur :

- Pourquoi êtes-vous si peu d'hommes ?

- Le dernier hiver a été très difficile, beaucoup sont morts.

- Alors pourquoi il y a autant de femmes, de vieux et d'enfants ?

- Euh... Ce sont eux qui travaillaient à l'extérieur donc c'étaient les plus touchés malheureusement. Hésita-t-il avant de déclarer une ânerie qui était pour moi une insulte, pensait-il que je croirais ses mensonges.

Ayant compris qu'ils avaient aidé Thaomios et ses compagnons et avaient un lien avec la disparition de mes troupes, je dégaines rapidement mon épée et assaina un coup bref et fatal au villageois qui me parlait. Les villageois derrières eux eurent plusieurs réactions différentes : certains pleuraient ou s'écroulaient de tristesse pendant que d'autres criaient de colère vers moi. Je partis de ce village mais ordonnais de raser ce village et de massacrer ses habitants avant de faire ceci. J'avais pour but d'éliminer ce village de toutes les cartes en même temps que de venger du fait qu'ils aient mis des bâton dans mes roues et retardé l'heure de ma vengeance.

Je retournais ensuite auprès de mon armée pour que nous nous remettions en route vers le château des Deirosis. Je recommençais rapidement à me lassait de ce trajet. Heureusement qu'il est eu cette évènement pour me divertir un minimum. Je pensais pendant ce temps là au changement de chef chez les troupes que j'avais envoyé. Pourquoi Gaoliussan a été remplacé par de ses soldats dont je connaisais pas le nom tellement il était insignifiant ? Encore un mystère a élucidé. Celui-ci m'occupa l'esprit pendant que nous longions  la grande route en direction du château de la famille Deirosis et donc maintenant de Thaomios. En effet, je formulais de nombreuses hypothèse comme la possibilité d'une mort au cours de leur recherche, une mutinerie ou une trahison de sa part. Mais dans tous les cas, il était sûrement déjà ou le sera après la bataille à venir s'il était toujours avec Thaomios. Sinon, il était encore vie et j'espérais que s'il était mon ennemi, qu'il mourirait dans d'atroces souffrances et s'il ne l'était pas, je n'avais envie sur son futur.

De toute façon, le plus facile s'il m'avait trahi, c'était qu'il meurt lors de la prochaine bataille en même temps que le meurtrier de mon frère dont je portais sa main autour de mon cou. J'étais d'autant plus impatient de le torturer lentement et cela jusqu'à sa mort. Et j'espérais maintenant qu'il serait accompagné de Gaoliussan si celui-ci s'avérait être mon ennemi.



Tome 1-La naissance d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant