Tome 1-La naissance d'un héros

Chapitre 4-Complot-Seigneur Tyrsonos

Je restai assis sur la chaise en bois de sorbier en face d'où nous avions mangé, moi et Thaomios, seigneur de Deirosis et fils de Garnasos Deirosis pendant que celui-ci était escorté jusqu'aux appartements que je lui avait prêté jusqu'à ce qu'il reparte. Enfin, c'est ce qu'il croyais, il ne savait pas que mon hospilité était le dernier cadeau qu'il recevra de ma part. Je ne pouvais le laisser vivre, il saurait un jour où l'autre que je fomentais un coup d'état contre le roi afin de lui prendre son titre et sa forteresse. Je me décidai à appeler les gardes en poste ce soir là :

- Gardes ! Criai-je.

- Oui mon seigneur. Répondirent les deux qui vinrent vers moi afin de répondre à mes moindre désirs.

- Convoquez mon frère et le capitaine, qu'ils me retrouvent dans l'ancienne bibliothèque dès ce soir.

-Oui mon seigneur. Acquiesçai-je.

-Et que sa saute !

Mes deux gardes se séparèrent afin qu'un prévienne mon frère qui se trouvait à coup sûr dans un bordel et mon capitaine qui devait travailler sur les murailles ou se reposer chez lui. Quant à moi, je me levai et commençai à me diriger vers le lieu de rendez-vous que j'avais fixé pour mettre en place un plan pour faire taire Thaomios et tous ses compagnons. J'étais déterminé à tuer tous ceux qui faisaient obstacles au titre de roi.

En sortant, je pris avec moi des gardes afin d'assurer ma sécurité le long du trajet. Je descendis le long escalier qui menait à mes logis puis je traversais les rues de ma place forte que je connaissais très bien. Nous arrivâmes ensuite à la bibliothèque en ruine se trouvant en dessous des remparts qui était jadis une mine de savoir. J'avais souvent pensé à la reconstruire mais depuis le début de la guerre entre les quatres rois du royaume, je l'avais oublié au fil du temps. Je décidai que quand la guerre serait terminée et que je serais devenu roi, je restaurerais cette édifice pour lui rendre sa splendeur d'antan cat beaucoup d'ouvrage intéressant s'y trouver dont plusieurs faisant référence au dieu disparu du feu infernal et du mal.

Après m'être remémorer mes ambitions et mes souvenirs aux sujets de la bibliothèque, j'entrais dans celle-ci où devait me rejoindre mon frère et mon capitaine. Je me dirigeais vers le bureau en bois pourri de l'ancien maître des lieux : un homme qui honorait le dieu du feu et dont il avait fondé un lieu de savoir en son nom.

En attendant mes deux invités, j'ordonnai aux gardes qui m'escortaient de poser leurs armes, de nettoyer la table pleine de poussière et de ramener des chaises où nous pourrions nous asseoir tous les trois. Quant à moi, je feuilletais des livres ayant survécu au saccage et à l'incendie de ce lieu. Celle-ci avait reçu ce châtiment car jugeait trop valorisante du dieu démoniaque. Elle avait été suspectée d'accueillir une secte. Je ne trouvais aucun livre faisant référence au dieu du mal : ceux qui avait brûlé ce lieu devait avoir porter leur attention sur ces ouvrages afin d'être sûr de les avoir détruit.

Après une attente qui fut plutôt courte sûrement grâce aux gardes que j'avais envoyé, où j'eus le temps de regarder une bonne quantité d'ouvrage, mon frère précédé de mon capitaine arrivèrent enfin. Les gardes qui m'escortait les conduisit jusqu'à leur chaise et ils s'assirent puis je fis de même. La chaise aussi vieille que cette bibliothèque grinça quand je m'installait. Quand tout le monde fut installé, je pris la parole :

- Mon cher frère, mon fidèle capitaine.

- Salutation mon seigneur. Répondit le capitaine.

- Que veux-tu mon grand frère, tu viens de me déranger alors que j'étais un compagnie de ma prostituée préférés ? Me demanda directement mon frère.

- Vous avez sans doute eu vent de nos invités un peu spécial.

- Oui, mon seigneur. Dit mon capitaine.