Depuis le début de cette bataille, mon armée s'affaiblissait de plus en plus sans que nous puissions riposter. Pendant qu'un ennemi perdait la vie, il y en avait dix chez nous. À ce moment là de la bataille, je doutais de la victoire. Je voyais impuissant l'armée de Thaomios tel deux flèches qui perçaient la même cible. De face, nous étions attaqués par des fantassins soutenus par de nombreux archers et d'une catapulte et d'un autre, une cavalerie rapide et fatal pour les premières lignes de mon armée à leurs faire face. Je voyais derrière leur groupes distincts un sol jonché de cadavres dont la plupart de mes hommes. Cela ne me faisait rien moralement parlant je n'avais aucune pensée pour leur famille mais leur mort signifiait que mon armée s'amenuisait. Il avait mis en place une stratégie qui s'avèra fructueuse. Je m'en voulais de ne pas avoir préparé tout cela, mettre en place une stratégie et prévoir leur initiative qui avait coûté cher à celle-ci.
Mais la tendance changea quand je commençais à apercevoir leur armée ralentir et même reculer. Les cavaliers s'éloignaient au galop du champ de bataille et se dirigeaient maintenant vers les portes de la place forte que j'avais pour but de prendre et de la raser, que toutes les traces de la famille Deirosis disparaissent. Quant aux fantassins, ils s'étaient rassemblés en cercle étaient maintenant cernés par mes troupes. Mais malheureusement, ils réussirent à s'échapper malgré de nombreuses pertes et tous mes guerriers ayant tentés de les pourchassés perdirent la vie. Je soupçonnais Thaomios faisant partie de ce groupe, vu son caractère, il serait prêt à sacrifier sa vie et j'avais conscience de l'entraînement de son père qui lui avait apprit à sortir d'une situation pareil. Ce seigneur incompétent devait tout à son père et me tenait tête que grâce à lui. Sans son père, il n'est rien ni personne. Sans son père, jamais il n'aurait mettre en place cette stratégie. Sans son père, mon armée n'aurait pas perdu autant de membres.
Mais malgré ces nombreuses pertes, elle restait bien supérieure à la leur. C'est pourquoi je repris ma certitude de la victoire et ordonnai à mon capitaine :
- Sonne le rassemblement et lance l'assaut du château. Nous avons l'avantage, ne le gaspillons pas.
- À vos ordres mon seigneur. Me répondit-il.
Il s'exécuta en faisant un signe de la main aux trompettistes qui s'exécutèrent à leur tour. Je vis ensuite que mon ordre avait bien été compris car mon armée se rassembla et le deuxième sonna l'attaque. Tous les membres de mon armée fondit sur mes ennemis qui n'avaient pas la moindre chance avec leurs lignes fragiles. Il n'avait clairement pas les effectifs nécessaires pour contrer une armée d'une tel ampleur. Même s'il avait la meilleure stratégie du monde, rien pourrait y faire, ma victoire était couru d'avance.
Je vis rapidement que j'avais raison, les lignes de lanciers furent défaite à vitesse tellement importante que je n'avais pas tout de suite réalisé. Puis se fut au tour des fantassins et quelques cavaliers restants qui se réfugièrent rapidement derrière leur mur. Leur catapulte fut brûler par mes soldats même si cela me déplaisait, elle aurait pu me servir pour une prochaine bataille. Quand je deviendrais roi, j'aurais forcément des ennemis désirant mon pouvoir comme j'avais désiré celui du dernier dont j'avais fait assassiné les membres de sa famille.
Tout redevint calme dès que toute leur armée fut en sécurité dans l'enceinte du château. J'en profitais pour estimer mes pertes et remarquais consterné qu'une bonne partie n'était plus en ce monde. C'est pourquoi, je décidai de changer de plan en parlementant pour éviter d'avantage de mort qui ne ferait que compliquer mon accès au pouvoir et don maintien. Mais s'ils refusaient, je n'hésiterais pas les tuer tous jusqu'au dernier et à ne laisser plus seul pierre ici.
Je m'avançais donc de leur muraille où étaient Thaomios, la fille qui l'accompagnait qu'un de mes sujet m'avait d'écrit, un homme qui était sûrement leur capitaine de la garde et un autre homme que je reconnu être Gaoliussan, un traître sans honneur à qui j'avais offert la gloire et les titres. Je me dirigeais vers eux avec quatre guerriers me protégeant avec leur bouclier et un dernier qui portait le drapeau blanc signifiant la trève. Arrivée à distance suffisante pour que nous puissions converser, celui-ci demanda à Thaomios :
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Tome 1-La naissance d'un héros
FantasyUne espèce humanoïdes depuis longtemps disparu revient envahir le royaume des hommes. Thaomios, un jeune héros orphelin doit fuir sa patrie pour survivre. Mais il se retrouve confronté à un seigneur ayant fomenté un coup d'état contre son ancien roi...