veinte dos

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omniscient.

« Your arms they keep me steady, so nothing could fall apart

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« Your arms they keep me steady, so nothing could fall apart. »
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Installée derrière le bureau qui appartenait à sa mère, Beck ouvrit l'un des tiroirs dans lequel se trouvait une bouteille de bourbon, cachée depuis des années. Elle remplit son verre et bût le liquide qui lui brûla la gorge quelques secondes.

Le regard perdu dans le vide, ses yeux se posèrent malencontreusement sur une photo de Matilda, Conrad et elle prise une vingtaine d'années auparavant. Son cœur se mit à battre douloureusement dans sa poitrine et les larmes se remirent à couler le long de ses joues.

- Je suis désolée maman, chuchota-t-elle en espérant que sa mère puisse l'entendre d'où elle était, j'ai essayé. Je te jure que j'ai essayé de tout faire pour que nos relations s'arrangent. Mais j'ai pas réussi...

Elle reprit une gorgée alors que les sanglots commençaient à la submerger. La jeune femme était triste. Triste que la relation qu'elle entretenait avec son frère et sa sœur en soit arrivée à un tel point aujourd'hui et elle était en colère. En colère contre eux deux parce qu'ils l'avaient encore une fois mise dans un état pitoyable.

La brune but d'une traite sa boisson et posa lourdement son verre contre le bureau, gémissant douloureusement. La jeune femme passa ses doigts à la racine de ses cheveux pour essayer de se calmer. Elle prit une grande inspiration avant de souffler un bon coup en sentant son corps être pris de tremblement.

- Tout va bien Rebekah, ça va aller, c'est pas la première fois que tu finis comme ça, se rassura la métisse en s'efforçant de sécher ses joues.

L'Allemande renifla et mordit fortement sa lèvre, essayant de contenir ses sanglots et ses gémissements, sans y parvenir. Son regard se perdit dans le vide et elle sentit une nouvelle fois les larmes l'envahir. Elle ferma les yeux en sentant une nouvelle crise faire surface et se concentra pour ne pas la laisser sortir.

Dans un excès de rage, la brune se leva en lâchant un cri de désespoir et attrapa la bouteille de bourbon avant de la jeter au sol, rependant du verre et de l'alcool un peu partout sur le parquet du bureau.

Son regard croisa celui de Thiago, qui était accoudé à l'embrasure de la porte. L'avocate mordilla honteusement ses lèvres alors que le jeune homme commençait à s'avancer vers elle. La voir une nouvelle fois dans cet état lui faisait tellement de mal qu'il serait prêt à tout pour apaiser sa douleur.

- Je suis désolée, sanglota Beck, haletante.

La brune se jeta contre le corps de son compagnon en entourant sa taille de ses bras. Le jeune homme la serra contre lui, passant ses doigts dans ses cheveux. Elle plongea sa tête dans le cou du brun laissant ses larmes couler librement.

- C'est normal de perdre le contrôle de ses émotions, tu n'as pas à t'excuser de ça. Surtout pas avec moi, lui murmura Thiago.

Le numéro six glissa ses doigts sous le menton de la jeune femme pour relever son visage et elle entoura la nuque du footballeur de ses bras. Les lèvres de Beck se mirent à trembler alors qu'elle hochait la tête pour montrer qu'elle avait compris. Thiago l'embrassa alors quelques secondes pour la rassurer. C'était un baiser simple, comparé aux autres qu'ils avaient pu échanger, mais qui voulait dire tellement pour les deux jeunes gens.

- Tu n'as même pas idée d'à quel point je veux les détester pour tout ce que qu'ils m'ont fait vivre mais j'y arrive pas..., avoua Beck en mordant sa lèvre inférieure pour calmer ses tremblements.

L'aîné des Alcântara posa ses deux mains sur les joues humides de la jeune femme après avoir dégagé les cheveux de son visage. Il essuya tendrement ses larmes avant de l'attirer dans une forte étreinte.

- Pourquoi ils ne veulent pas de moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi ils ne m'aiment pas comme moi je les aime. Sanglota la Munichoise en s'accrochant fortement à son compagnon.

Thiago resserra l'emprise qu'il exerçait sur le corps de la jeune femme puis passe une main dans ses cheveux pour tenter de la calmer. Il embrassa à plusieurs reprises sa tempe tout en lui murmurant des paroles rassurantes pour essayer de l'apaiser.

- C'est toi et moi contre le monde Beck, chuchota l'international Espagnol à son oreille. Je te le promets.

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ce chapitre m'a fait extrêmement mal... enfin bref, dernier chapitre demain...

Familia | Thiago Alcântara Où les histoires vivent. Découvrez maintenant