omniscient.
quelques jours plus tard« And now it's goodbye, it's goodbye for us. »
▪️▪️▪️La salle de réunion était plongée dans une ambiance des plus lourdes. Pas un seul membre de la famille Altman ne prononçait le moindre mot. Pire encore, ils ne se lançaient pas un regard.
Beck était assise en face de son frère et de sa sœur, dans le plus grand des silences. Leurs avocats respectifs déposèrent les papiers pour l'héritage et la vente de la maison de leur mère. Le dernier lien qui les unissait encore un temps soit peu.
Beck releva la tête pour poser son regard sur Matilda et Conrad puis remarqua que ces derniers avaient les yeux gorgés d'eau, tout comme elle. Le seul homme de la fratrie fit un signes aux avocats pour qu'ils se taisent quand il vit que sa petite sœur était au plus mal.
La cadette avait l'impression que tout se passait au ralenti. Beck avait si mal mais pourtant c'était nécessaire, pour elle, pour sa santé, et pour son bonheur. Elle le savait mais ça n'en était pas moins douloureux.
Aucun des trois n'étaient stupides, ils savaient ce que la signature de ces papiers engageaient. Vendre la maison qui les a vu grandir tous les trois voulait dire vendre la dernière chose qui les unissait. Donc plus de raison de se voir, de s'appeler. Et Beck redoutait ça, elle redoutait le fait de les faire sortir de sa vie même après tout ce qu'il s'était passé en eux.
La métisse sentit son cœur se compresser quand sa grande sœur empoigna un stylo pour signer les nombreux papiers d'une traite, sans prononcer le moindre mot. Conrad contemplait la plus âgée, l'air presque dégoûtée qu'elle fasse tout cela aussi facilement, avant de lancer un regard à Beck qui reproduisait l'action de Matilda, retenant ses sanglots. Ce fut donc presque à contre cœur que l'homme se résigna à faire la même chose.
Une fois toutes les feuilles signées, Beck les éloigna de son champ de vision, les faisant glisser sur la table en verre. La jeune femme sentit son cœur rater un battement quand elle vit les larmes rouler le long des joues de ses deux aînés. La métisse essuya rapidement ses joues en les sentant s'humidifier.
- Est-ce que c'est bon ? Demanda Beck d'une voix peu assurée, sentant son besoin de sortir de cette endroit le plus rapidement possible augmenter. Je peux partir, pas besoin de signer d'autre papiers pour le notaire ?
- C'est fini, l'informa son avocate avec un léger sourire sur les lèvres.
Beck ne répondit pas et attrapa directement son sac à main, sans jeter un seul regard à Conrad et Matilda, puis sortit précipitamment de la salle en reniflant grossièrement.
Elle entendit Conrad crier son nom, et elle sentit une douleur compresser sa poitrine quand il réitéra l'appel d'une voix brisée mais c'était trop tard. Elle en avait fini avec eux.
Une fois à l'extérieur du bâtiment, Beck ne tarda pas à remarquer Thiago qui l'attendait, adossé contre sa voiture. Elle se précipita vers lui et se jeta presque dans ses bras. Le jeune homme la serra contre lui et embrassa tendrement sa tempe.
- Je suis libre, murmura la Munichoise.
C'était à ce moment là que la jeune femme craqua complètement dans les bras de son petit-ami. La tristesse la submergeait dans de bruyants sanglots, si bien que le numéro six dû la maintenir contre lui pour ne pas qu'elle s'écroule.
Thiago attrapa doucement le visage de sa brune dans ses mains puis essuya doucement ses joues gorgées de larmes.
- On peut partir d'ici s'il te plaît, murmura Beck.
Le footballeur hocha la tête après avoir longuement embrassé le front de l'Allemande puis le couple s'engouffra dans la voiture du joueur.
Une vingtaine de minutes plus tard, allongée de tout son long contre Thiago qui lui caressait les cheveux, le regard perdu dans le vide, Beck n'avait pas bougé depuis de longs instants, essayant d'oublier la douleur constante qui compressait son cœur.
- Est-ce que tu penses que je vais finir par aller mieux ? Demanda la jeune femme sans pour autant relever la tête.
Le Bavarois, cherchant ses mots, arrêta un instant le mouvement de ses doigts dans la chevelure de son amante avant des le réitérer. Il embrassa tendrement sa tempe en la serrant un peu plus fort contre lui.
- Oui, je serai là pour m'en assurer.
▪️▪️▪️
épilogue demain :(
ces trois derniers chapitres m'ont fait clairement mal
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Familia | Thiago Alcântara
Fanfiction𝙏𝙝𝙞𝙖𝙜𝙤 𝘼𝙡𝙘𝙖̂𝙣𝙩𝙖𝙧𝙖. Beck ne savait pas à quel point il était bon de goûter au bonheur, jusqu'à ce que Thiago Alcântara entre dans sa vie et qu'il lui fasse découvrir ce qu'était vraiment le sentiment d'être aimée. vingt-sept juin deux...