𝙏𝙝𝙞𝙖𝙜𝙤 𝘼𝙡𝙘𝙖̂𝙣𝙩𝙖𝙧𝙖. Beck ne savait pas à quel point il était bon de goûter au bonheur, jusqu'à ce que Thiago Alcântara entre dans sa vie et qu'il lui fasse découvrir ce qu'était vraiment le sentiment d'être aimée.
vingt-sept juin deux...
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« You give me purpose. » ▪️▪️▪️
Allongé paresseusement dans son canapé, Thiago attendait désespérément un signe de vie de la part de Beck. Que ce soit un appel ou un simple "je vais bien", cela lui importait peu tant qu'il avait de ses nouvelles.
Le jeune homme fut coupé dans ses réflexions par le son de la sonnette qui retentit dans toute sa maison. Il fronça les sourcils en voyant l'heure tardive mais se résigna à aller ouvrir la porte.
Le numéro six ouvrit légèrement la bouche sous la surprise avant de la refermer précipitamment. Son cœur se mit à battre un peu plus fort dans sa poitrine quand il croisa les deux prunelles sombres de Beck.
Sans un mot l'Espagnol se décala pour laisser entrer la jeune femme. Il referma nerveusement la porte puis se retourna pour regarder la jeune femme, remarquant qu'elle avait l'air plus que anxieuse.
- Beck..., commença le jeune homme.
- Je t'aime, déclara précipitamment la brune en le coupant. Je sais que je ne devrais sûrement pas commencer par ça après ne pas t'avoir donné de signe pendant une semaine mais j'ai besoin que tu saches que je suis amoureuse de toi Thiago mais que j'ai peur. Peur que tu te rendes compte que te peux trouver tellement mieux que moi et qu'au final tu finisses par m'abandonner toi aussi. Et j'ai peur de ne pas pouvoir trouver le bonheur sans toi si tu venais à partir.
La Munichoise avait fini sa tirade le souffle court et les membres tremblants. Le numéro six fit un pas pour se rapprocher de cette dernière mais elle se recula presque aussitôt, les larmes aux yeux. La voir comme ça lui donnait mal au ventre. Thiago ne voulait qu'une chose; qu'elle le laisse l'aimer pour qu'il puisse apaiser sa douleur.
- Je veux plus bouger, je veux plus respirer, je veux plus rien faire parce que j'ai peur de te faire fuir et que tu finisses par m'abandonner comme tous les autres, avoua l'avocate en baissant la tête.
- Je t'aime, je suis vraiment fou de toi. Tu comprends pas ? Il n'y a rien que tu pourrais faire ou dire qui puisse me faire fuir.
L'Allemande releva le visage et son regard croisa celui de l'international Espagnol qui se rapprocha lentement d'elle. Voyant que Beck ne reculait pas, il annihila les derniers centimètres qui les séparaient, posant sa main sur la joue de la métisse. Le milieu de terrain détailla chaque détail du visage de la jeune femme.
- Ma vie et moi on est vraiment un bordel sans nom, murmura la brune. Pourquoi tu voudrais de ça ? Il y a tellement de femmes qui pourraient faire ton bonheur plutôt que moi...
- Et pourtant c'est toi que je veux, parce que je suis complètement amoureux de toi Beck.
Le visage de Beck se fendit d'un énorme sourire et elle n'eut même pas le temps de rajouter quoique ce soit car Thiago avait déjà déposé ses lèvres sur les siennes, l'embrassant tendrement. La jeune femme répondit à son baiser alors qu'elle lâchait son sac à main pour pouvoir enrouler ses bras autour de la nuque du brun et ce dernier se mit à sourire contre sa bouche.
L'Allemande se détacha légèrement de lui, pour pouvoir reprendre sa respiration, puis posa son front contre le sien. Elle prit une grande inspiration, relâchant le trop plein d'émotion qui la consumait.
- Je te confie mon cœur Thiago, alors s'il te plaît, ne le brise pas, chuchota Beck les yeux fermés.
- T'en fais pas, je ne compte pas le faire.
La Munichoise unit une nouvelle leurs lèvres pour réponse alors que Thiago faisait lentement glisser son manteau devenu beaucoup trop encombrant au sol.
Elle se détacha de lui avant de prendre la main du jeune homme dans la sienne. L'avocate monta les escaliers, sans lâcher les doigts de l'Espagnol, puis il sourit en voyant qu'elle prenait le chemin de sa chambre, qu'elle n'avait apparemment pas oublié.
Ils rentrèrent dans la pièce et Beck obligea le jeune homme à s'asseoir sur le lit. La brune l'embrassa une énième fois, restant debout, avant de se détacher de lui pour pouvoir déboutonner son chemisier après avoir enlevé ses bottines.
L'Allemande retira son haut, sous le regard émerveillé de Thiago, qui était complètement subjugué par chaque passerelle de peau qu'elle lui laissait découvrir.
Une fois le vêtement au sol, l'international Espagnol tendit sa main vers Beck, qui la prit en liant leurs doigts, puis l'aida à monter à califourchon sur ses cuisses. Ils échangèrent un sourire, submergés par le sentiment de joie qui les envahissait, avant que Thiago ne l'embrasse passionnément en basculant sur le dos.
Et à cet instant, Beck comprit; elle n'avait plus peur maintenant.
▪️▪️▪️ on va entrer dans les chapitres qui m'ont fait mal sa mère, rien que d'y penser j'ai envie de chialer mes morts
