Erreur Fatale

Chapitre 10

Quelques jours plus tard.

Je suis au bar où ce produit Caleb, même s'il y en a pas ce soir. Les garçons ont annulés les représentations ici pour le mois à venir, pour se concentrer sur la préparation de l'album. Entre l'absence de ma soeur, ma meilleure amie qui est à fond dans le boulot et Cal qui prépare son CD, je me sens un peu seule. J'ai pas envie d'embêter mes parents, puis passer du temps seule fait toujours du bien.

-Zoé ? 

J'entends mon prénom être appelé, je me tourne vers la personne qui m'appelle. Je tombe sur Eden, il sourit en venant s'installer à côté de moi.

-Bonsoir Eden, ça fait plaisir de vous voir.

-Pareil, même si on s'est déjà vu aujourd'hui.

-C'est vrai que vous m'avez livré un colis cet après-midi. Et sinon vous venez toujours boire un verre ici ?

-Je viens tout les soirs quand j'ai complété ma tournée. Et vous ?

-Quand j'ai du temps libre. Ou quand mon petit-ami se produit sur scène, mais ça, vous le saviez déjà la semaine dernière.

-C'est vrai. Mais il n'y a pas de concert ce soir ?

-Non, mais j'avais envie de venir.

J'appelle le serveur, commande ma bière et profite de ma discussion avec Eden. 

-Sinon, ça fait longtemps que vous travaillez chez Herman Gomez ?

-Quelques temps, oui. C'est l'entreprise à mon père.

-Ah mais vous êtes la fille d'Herman Gomez ?! 

-Bah oui. Je suis une Gomez, le rapprochement est facile.

-Vous êtes une Gomez, votre nom de famille est commun.

-C'est vrai. Et vous ? Votre nom de famille est commun ?

-Je m'appelle Eden Moore.

-C'est un peu moins commun, c'est vrai.

-Du coup, je suppose que votre mère est Laura Gomez ? Une grande compositrice et restauratrice d'art ?

-Vous supposez bien ! Et vous, vos parents ?

-Ma mère est dans l'élevage de chevaux, mon père est sans emploi.

-Ça doit être génial de vivre dans un élevage de chevaux.

-Il y a ces avantages et ces inconvénients. J'ai appris très vite à conduire, j'ai géré l'élevage, donc ça fait grandir. Mais après, j'étais dans un trou paumé.

-J'en doute pas.

-Vous avez toujours vécu à New-York vous ?

-Toujours. Mais j'allais souvent au Nebraska, et je continue à y aller. C'est important de revenir au source. 

-J'imagine bien.

Je souris, puis nous continuons notre conversation sur tout et n'importe quoi. Nous allons nous installer à une table pour être plus à l'aise, je préviens en même temps Cal que je suis au bar , avec une connaissance. 

-Bon, avant qu'on continue, on pourrait se tutoyer, ce serait plus simple, non ? Demandai-je en rangeant mon portable.

-T'as raison, c'est plus simple de se tutoyer.

-Super !

Nous reprenons notre discussion, on parle de nos rêves plus tard, je dois dire que j'en ai pas beaucoup. Sachant que j'ai l'argent nécessaire, j'ai déjà fait pas mal de chose que je rêvais de faire. Les seules choses que je rêve d'avoir, ce n'est ps quelque chose qu'on peut payer : l'amour, l'amitié, ce sont des choses inestimable.