Chapitre 27

489 58 2
                                    

Le lendemain après-midi.

Je viens de fermer la valise, le week-end à Monaco est finit ! On décolle à cinq heures, de Nice, j'ai à la fois hâte et pas du tout hâte de rentrer à la maison. J'ai vraiment envie de retrouver mon chez moi, mon confort, mon boulot et ma vie, mais en même temps, la vie à Monaco, c'est si bien et simple ! En tout sincérité, je n'aurais pas du boulot demain à New-York, je resterais avec plaisir ici. 

Je dépose ma valise au sol en soupirant et regarde Cal, qui est assit sur le lit, traînant sur son portable. Il a déjà fait sa valise, il a été plus rapide que moi. Je m'assois à côté de lui, passe mes bras autour de lui et pose mon menton sur son épaule, ça le fait sourire. 

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je te regarde en train de trainer sur ton portable. C'est passionnant.

Cal éclate de rire en verrouillant son portable, je souris tendrement. Mon copain se tourne vers moi en se calmant, ses yeux sont tout brillant.

-Je suis passionnant quand je traine sur mon portable ? Pas quand je chante, je joue de la guitare ou te fais l'amour ?

-Quand tu chantes ou joues de la guitare, je craque. Et quand tu me fais l'amour, je suis au septième ciel. Et c'est tout aussi passionnant quand tu sais te servir de ta bouche et tes doigts, dans tout les domaines.

-N'importe quoi toi ! Mais c'est ce qui fait que je t'aime.

-Oooh, je t'aime aussi !

J'embrasse Caleb, mais je sais qu'on doit partir, alors je réussis à me reculer rapidement après le bisou. Je reste quand même dans les bras de mon copain, profitant de ce petit moment calme, puis nous bougeons. On vérifie une dernière fois la chambre, la salle de bains et nous allons dans le salon avec nos bagages. On les poses dans l'entrée, Charlie sort de sa chambre au même moment.

-Prêts à partir déjà ?

-Ouais. Notre avion décolle dans une petite heure et le taxi ne va pas tarder.

-Il arrive quand ?

-Dix minutes je crois. 

Charlie est triste, ça ce voit. Je la rejoins, j'aime pas la savoir triste.

-Hé, tu savais qu'on allait repartir. Pourquoi t'es aussi triste ?

-Parce que je ne rentre que début septembre et que tu vas me manquer. On ne pourra pas se voir en août, j'ai vraiment beaucoup, beaucoup de rendez-vous, il y a beaucoup de soirées et gala.

-Il y a toujours le téléphone. On continuera à se parler par téléphone.

-Je sais. Mais c'est pas la même.

-C'est sûr. Mais c'est mieux que rien.

Je tends mes bras vers ma petite soeur, elle vient se blottir contre moi. Je caresse doucement son dos et ses cheveux, je n'aime pas la savoir triste. Quand elle reviendra, je ferais quelque chose pour qu'on passe un bon week-end. 

Charlie finit par me lâcher et sort une valise cabine de la cuisine.

-Bon, sinon, j'ai fait ton shopping, j'ai tout mis dans cette valise.

-Tu gères. Merci beaucoup !

-Je sais que je gère, et de rien. Il manque quelques petits trucs, je ferais les derniers achats avant de rentrer.

-Merci.

Je lui fais un petit bisou et pose la valise cabine à côté de la mienne. On continue notre petite discussion puis, quand mon téléphone sonne, indiquant que le taxi est arrivé. Je salut ma petite soeur, lui fait un énorme câlin, un gros bisou et on descends avec Caleb.

Erreur FataleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant